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Centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil

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Vendin le Vieil Maison centrale de Vendin le Vieil (02)
Vendin le Vieil Maison centrale de Vendin le Vieil (02)

Le centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil est un établissement pénitentiaire français situé à Vendin-le-Vieil, dans le département du Pas-de-Calais, en région Hauts-de-France. Ouvert en 2014, il est l'établissement-jumeau du centre pénitentiaire d'Alençon-Condé-sur-Sarthe et comprend l'une des maisons centrales les plus sécuritaires de France.

Extrait de l'article de Wikipedia Centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil
Rue Léon Droux, Lens

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N 50.45594 ° E 2.820773 °
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Adresse

Rue Léon Droux

Rue Léon Droux
62300 Lens
Hauts-de-France, France
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Vendin le Vieil Maison centrale de Vendin le Vieil (02)
Vendin le Vieil Maison centrale de Vendin le Vieil (02)
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Lieux à proximité

Bataille de la cote 70
Bataille de la cote 70

La bataille de la cote 70 est une bataille de la Première Guerre mondiale qui oppose le 1er corps britannique (6e et 46e divisions) et le corps canadien commandé par le général Arthur Currie à 5 divisions de la VIe armée allemande. Cette bataille se déroule à proximité de la ville de Lens dans le Pas-de-Calais en France, du 15 au 25 août 1917. L'objectif principal de cette bataille pour les troupes alliées n'est pas d'obtenir des gains territoriaux mais de fixer un maximum de troupes allemandes, leur infligeant le plus possible de pertes pour les détourner de la bataille de Passchendaele. Le Corps canadien effectue une opération à objectif limité et parvient à occuper rapidement la colline 70, il établit des positions défensives et repousse les contre-attaques allemandes. Une nouvelle tentative canadienne pour s'emparer de Lens échoue avec des pertes sévères. Lens reste sous le contrôle allemand. Au cours de cette bataille, les belligérants emploient les gaz toxiques en grande quantité, les Allemands utilisent leur nouvel obus à croix jaune contenant un agent vésicant soufré qui sera appelé par la suite le gaz moutarde ou ypérite. Finalement, les objectifs du Corps canadien ne sont que partiellement atteints : ils ont réussi à empêcher le transfert de formations allemandes ou de matériel vers Ypres, mais ils n'ont pas pu attirer de renforts supplémentaires allemands sur le lieu de la bataille.

Fosse no 14 des mines de Lens
Fosse no 14 des mines de Lens

La fosse no 14 dite Saint-Émile ou Émile Bigo de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lens. Les travaux du puits no 14 commencent en 1904 ou en juillet 1906 et sont menés de pair avec ceux de la fosse d'aérage no 14. La fosse no 14 commence à extraire le 14 octobre 1907. Elle est détruite pendant la Première Guerre mondiale, et est reconstruite dans le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. De vastes cités sont bâties à proximité de la fosse, et les modèles d'habitations sont très variés. Des écoles sont également construites. La fosse no 14 cesse d'extraire en 1938, lorsqu'elle est rattachée avec son puits d'aérage sur la fosse no 12. Elle est alors affectée au service et à l'aérage. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le puits d'aérage no 14 bis est remblayé en 1962. La fosse no 14 est quant à elle concentrée sur la fosse no 11 - 19 en 1967, date à laquelle son puits est comblé. Ses installations sont détruites en 1974. Un stade prend la place du carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 14. L'essentiel des cités a été rénové. Il ne reste rien de la fosse si ce n'est la route pavée en briques qui y mène.

Centre hospitalier de Lens
Centre hospitalier de Lens

Le Centre Hospitalier de Lens, dit "Dr Ernest Schaffner" est un établissement de soin situé au cœur de l'agglomération Lens-Liévin. Il a été certifié par la Haute Autorité de Santé pour 4 ans en 2022 (Certification V2020). C’est l’hôpital le plus important du Pas-de-Calais en termes d’activité et d'effectifs. Il propose, à quelques exceptions près, l’ensemble des spécialités médicales, chirurgicales et obstétricales. Il s’appuie sur un plateau technique conséquent et complet (imagerie, labo, blocs opératoires, consultations, ...), une maternité de niveau 3, et certaines activités généralement limitées aux CHU. Il dispose d’un service d’urgences à très forte activité et reconnu comme centre de recours sur le territoire dans plusieurs domaines. Il est l'établissement support du Groupement Hospitalier appelé "Hôpitaux Publics de l'Artois" qui comprend également le Centre Hospitalier de Béthune Beuvry, le Centre Hospitalier d'Hénin-Beaumont et le Centre Hospitalier de La Bassée. Le 28 avril 1926 était posée la première pierre de l'hôpital. La construction s'acheva en 1934 : la Cité Hospitalière de Lens était créée. Sa capacité d'accueil était de 633 lits. Il n'a cessé de s'agrandir et de s'adapter depuis. Un Nouvel Hôpital est en cours de construction pour une ouverture prévue en 2027. Du fait des nouvelles organisations territoriales prévues par la Loi et mises en œuvre sous l'égide de l'ARS des Hauts de France, ce nouvel hôpital est pensé comme un outil territorial au sein des Hôpitaux Publics de l'Artois. Ceci implique des équilibres avec les autres établissements du GHT.

Fosse no 12 des mines de Lens
Fosse no 12 des mines de Lens

La fosse no 12 dite Saint-Édouard ou Édouard Bollaert de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle, près des limites avec Lens. Les travaux commencent en 1891, et la fosse commence à produire le 1er janvier 1894. De vastes cités, puis une église et des écoles sont bâties au sud de la fosse, sur le territoire de Lens. Une fosse d'aérage no 12 bis est commencée à 646 mètres au sud de la fosse no 12 au milieu des années 1900. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Il en est de même pour les cités, les écoles, l'église, et les différents logements de fonction. Un monument aux morts est également érigé. La fosse no 15 - 15 bis est rattachée à la fosse no 12 en 1937, les fosses nos 14 et 14 bis le sont l'année suivante. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. Le triage et le lavoir de la fosse sont modernisés en 1951. La machine d'extraction est dotée d'un nouveau tambour. En 1952, le Groupe de Lens fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 12 cesse d'extraire en 1967 lorsqu'elle est concentrée sur la fosse no 11 - 19. Les puits nos 12 et 12 bis assurent alors l'aérage. Ce premier cesse l'aérage en 1972, le second en 1976, date à laquelle il est remblayé. Le puits no 12 est quant à lui remblayé en 1980, et son chevalement détruit en 1981. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 12, et y installe un exutoire de grisou. De nombreux bâtiments subsiste de la fosse, une grande partie des cités est rénovée. Le 9 octobre, le 25 novembre et le 1er décembre 2009, le bâtiment de la salle des pendus et des bains-douches, l'église, le logement des Sœurs, le presbytère, les écoles, l'habitation du directeur des écoles, et le monument aux morts sont inscrits aux monuments historiques. Guy Delcourt fait démolir la maison du directeur, abandonnée depuis de nombreuses années, entraînant des poursuites judiciaires, et une forte médiatisation, en août 2010. La cité pavillonnaire no 12, l'église Saint-Édouard, son presbytère, le groupe scolaire, avec le logement du directeur, le monument aux morts de la Compagnie de Lens, la cité moderne no 12 bis, à Lens, la fosse no 12 des mines de Lens, la maison de l'ingénieur à Loos-en-Gohelle, ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.