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Canton de Tours-1

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Indre et Loire Canton Tours 1 2015
Indre et Loire Canton Tours 1 2015

Le canton de Tours-1 est une circonscription électorale française du département d'Indre-et-Loire créée par le décret du 18 février 2014 et entrée en vigueur lors des élections départementales de 2015.

Extrait de l'article de Wikipedia Canton de Tours-1 (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Canton de Tours-1
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Jeff de Bruges

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37000 Tours, Tours Centre
Centre-Val de Loire, France
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Indre et Loire Canton Tours 1 2015
Indre et Loire Canton Tours 1 2015
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Lieux à proximité

Quartiers du Vieux-Tours
Quartiers du Vieux-Tours

Le Vieux-Tours est un terme générique pour définir un ensemble de quartiers ou bourgs qui se sont réunis au cours du temps pour former le centre historique de la ville de Tours. Les quartiers du Vieux-Tours sont, d'ouest en est : Notre-Dame-la-Riche, Saint-Martin, Saint-Julien, Saint-Gatien, Saint-Pierre-des-Corps. Le quartier Saint-Gatien est le premier bourg constitué, il correspond à la cité de l'Antiquité tardive de Caesarodunum ; il sera le siège du pouvoir politique et épiscopal de la ville. Le quartier Saint-Martin est le deuxième bourg constitué, qui doit son origine au culte de saint Martin : il sera dès le Ve siècle la ville nouvelle, la ville de pèlerinage. Le quartier Saint-Julien est le troisième bourg constitué entre la cité - l'amont - et la ville nouvelle - l'aval - : du VIe siècle au XIe siècle, le quartier voit l’implantation de nombreux édifices religieux, dont l'abbaye de Saint-Julien. En 1356, les bourgs Gatien, Martin, Julien sont réunis dans l'enceinte commune, Notre-Dame et Saint-Pierre des faubourgs. Le Vieux-Tours deviendra l'ensemble le plus touristique de la ville après sa restauration-rénovation commencée au tout début des années 1960, à contre-courant des opérations de démolition-reconstruction dominant en France pour les besoins du relogement après les dommages massifs de la Seconde Guerre mondiale. Le périmètre défini par un plan de sauvegarde mis en place en 1973 a été depuis très sensiblement élargi. Les quartiers anciens délimités par l'enceinte du XVIIe siècle, comme l'ensemble de la vieille ville historique de Tours d'une surface de 175 ha, appartiennent au paysage culturel exceptionnel du Val de Loire, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis l'an 2000. Le 7 juillet 2016, le vieux Tours devient un site patrimonial remarquable. La Grande Rue, axe médiéval et historique qui traverse la vieille ville (actuellement d'ouest en est : les rues Georges-Courteline, du Grand-Marché, du Commerce, Colbert, Albert-Thomas et Blanqui) ainsi que les rues et les places qu'elle rencontre, ont une activité sociale, historique et culturelle importante. Ces espaces publics sont très visités pour leurs nombreuses maisons médiévales, à colombages ou en pierre.

Temple gallo-romain de Tours
Temple gallo-romain de Tours

Le temple gallo-romain de Tours est un ancien édifice cultuel de type fanum, daté de la fin du Ier siècle de notre ère et qui se situait dans le centre-ville de la cité antique de Caesarodunum, correspondant également au cœur de la ville contemporaine de Tours, dans le département d'Indre-et-Loire. Il succède selon toute probabilité, au même emplacement, à un premier sanctuaire construit dans la première moitié du Ier siècle. Il appartient au groupe assez restreint des temples urbains d'inspiration celtique à sanctuaire circulaire, comme la tour de Vésone à Périgueux. Sa cella mesure probablement plus d'une trentaine de mètres de diamètre extérieur pour au moins vingt de haut ; elle est précédée à l'est d'un pronaos de style romain classique surmonté d'un fronton triangulaire, l'ensemble étant inscrit dans un péribole d'environ 0,7 hectare. L'édifice apparaît ainsi comme le résultat de la rencontre de deux cultures religieuses mais aussi architecturales, même si les raisons qui ont conduit au choix d'un édifice au plan si particulier sont inconnues. De nombreux éléments de son architecture, de son décor et de son environnement restent à découvrir. Enfin, historiens et archéologues ne savent rien des dates d'abandon et de destruction du temple, tout comme de la ou des divinités auxquelles il était consacré. Pourtant, dès le Haut Moyen Âge, une nécropole occupe le site de cet ancien monument et une enceinte urbaine du XVe siècle réutilise certaines de ses structures. Son existence est révélée par des textes médiévaux, mais pas son emplacement. Fortuitement mis au jour à la faveur des travaux de déblaiement des ruines de Tours après la Seconde Guerre mondiale et rapidement examinés, ses vestiges, alors encore imposants, sont en grande partie détruits face à l'urgence de la reconstruction. Le temple fait l'objet de deux campagnes de fouilles préventives ou de sauvetage, dans les années 1990 et au tournant du troisième millénaire ; ses abords immédiats sont partiellement étudiés en 2000 et en 2011. Il ne reste plus de ce grand temple que de très rares vestiges connus, tous souterrains, inscrits dans l'Inventaire général du patrimoine culturel, mais tout porte à croire que d'autres parties existent encore, scellées dans les fondations des immeubles reconstruits après la guerre.

Bataille de Poitiers (732)
Bataille de Poitiers (732)

La bataille de Poitiers, anciennement en français bataille de Tours, appellation toujours utilisée par les anglophones, appelée dans des sources arabes « bataille du Pavé des Martyrs » (arabe : معركة بلاط الشهداء), a lieu entre, d'une part, les Francs et les Burgondes, dirigés par Charles Martel alliés aux Aquitains, eux-mêmes dirigés par Eudes d'Aquitaine, et d'autre part une armée omeyyade menée par Abd al-Rahman, gouverneur général d'al-Andalus. « C’est une bataille très mal connue. On n’est sûr ni du lieu ni de la date ni de l’importance des effectifs en présence » affirme la professeure en histoire médiévale Elisabeth Carpentier. L'incertitude au sujet du lieu même conduit à des variations et des discussions quant à la dénomination de la bataille, selon les époques, les auteurs et les langues,. Le lieu de la bataille est incertain. Sa localisation oscille entre le nord de l'Aquitaine, près du village de Vouneuil-sur-Vienne ou très proche de Tours (l'emplacement de la bataille était alors proche de la frontière entre le Royaume franc et celui d'Aquitaine, alors indépendant) ou encore proche de Poitiers. Edward Gibbon le situe entre Tours et Poitiers. Karl F. Werner reprend la ville de Moussais et la date du 2 octobre 732. Cette bataille marque une étape dans l'établissement de la dynastie carolingienne. Abd al-Rahman est tué, le maire du palais Charles en sort renforcé et le duc Eudes affaibli. La mort du gouverneur général d'al-Andalus, Abd al-Rahman, tué dans la bataille, met fin aux incursions andalouses via le royaume d'Aquitaine, mais elles reprendront par la vallée du Rhône à partir de 734. Ça n'est qu'en 759, par la prise totale de la Septimanie que les troupes de Pépin le Bref les écartent du Nord des Pyrénées. Les Ommeyades s'implanteront de nouveau au sud de la Gaule franque en 890, jusqu'en 973. Dans les siècles suivants, des chroniqueurs du IXe siècle[Qui ?], puis les auteurs de chansons de geste[Qui ?], donnent au maire du palais, Charles, le surnom de Martel (le marteau), mais sans l'attribuer spécifiquement à une bataille en particulier, les multiples batailles qu'il a mené pouvant aussi en être la cause.

Caesarodunum
Caesarodunum

Caesarodunum est le nom de la ville du Haut-Empire qui a précédé Tours, dans la plaine alluviale séparant la Loire du Cher. Fondation romaine probable du tournant de notre ère, Caesarodunum connaît un important développement dès le Ier siècle et jusqu'à la fin du IIe siècle. Les témoignages archéologiques de cette époque, quoique rares, ne laissent aucun doute à cet égard : un temple et un amphithéâtre colossaux, un aqueduc alimenté par une noria puisant l'eau de la Loire, un second aqueduc d'une longueur d'environ 25 km, au moins deux établissements thermaux publics, une trame viaire (bien que très parcellaire), un pont de bois sur la Loire et des vestiges de plusieurs habitats sont mis au jour sur une aire de plus de 60 hectares. Dans la première moitié du IVe siècle, comme de nombreuses autres cités de la Gaule romaine, la ville se resserre dans et autour d'une enceinte fortifiée ; son nom évolue progressivement vers Civitas Turonorum du nom de son peuple d'origine, au moment où elle est élevée au rang de capitale de la IIIe Lyonnaise, à la faveur d'une réorganisation administrative de l'Empire romain vers 360 ou un peu plus tard. Plus aucun vestige de la ville du Haut-Empire n'est visible à l'air libre dans Tours intra-muros, excepté de rares assises de maçonnerie dans un jardin archéologique et, temporairement, selon les variations du niveau de la Loire, quelques pieux d'un pont en bois ; seules subsistent dans la vallée du Cher quelques ruines de l'aqueduc qui assurait l'approvisionnement de Caesarodunum en eau ; d'autres vestiges (temple, amphithéâtre) perdurent dans des caves. De la ville fortifiée du Bas-Empire demeurent par contre d'importants vestiges de l'enceinte ainsi que, de temps à autre là encore, les restes d'un second pont en bois.