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Defense Intelligence Agency

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Seal of the U.S. Defense Intelligence Agency
Seal of the U.S. Defense Intelligence Agency

La Defense Intelligence Agency (de sigle DIA, « agence du renseignement de la Défense » en français) est l'une des agences de renseignement des États-Unis, qui fonctionne sous la juridiction du département de la Défense (DoD). Elle sert de principal gestionnaire et de producteur du renseignement militaire étranger, y compris l'information politique, économique, industrielle, géographique et médicale (en) étrangères liées à la défense nationale. La DIA répond principalement aux besoins du secrétaire à la Défense, du comité des chefs d'état-major interarmées, des commandements de combat unifiés et des armées. Bien que la DIA appartienne au département de la Défense, la majorité de ses 16 500 employés (65 %) sont des civils, qui travaillent sur l'acquisition et l'analyse du renseignement partout dans le monde. La DIA se distingue de la CIA qui est, elle, plus focalisée sur la production de renseignement non-militaire à destination du président des États-Unis, du Conseil de sécurité nationale et du cabinet. Le Goldwater-Nichols Act définit en 1986 la DIA comme une agence de la Défense pour le soutien de combat, c'est-à-dire une agence fournissant des fonctions de soutien de combat pour les forces et commandements en opérations militaires, et comme agence de renseignement.

Extrait de l'article de Wikipedia Defense Intelligence Agency (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

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Seal of the U.S. Defense Intelligence Agency
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United States Secret Service
United States Secret Service

L’United States Secret Service (USSS) ou simplement « Secret Service » est une agence gouvernementale dépendant du département de la Sécurité intérieure des États-Unis. Jusqu'en mars 2003, elle dépendait du département du Trésor. Elle a deux missions distinctes et différentes : lutter contre la fausse monnaie et la fraude financière ; assurer la protection du président des États-Unis, du vice-président, de leurs familles, de certaines personnalités (comme des candidats à la présidence ou à la vice-présidence, les anciens présidents, les présidents élus, certains représentants officiels, des personnalités étrangères en visite aux États-Unis) ainsi que de leurs résidences officielles, comme la Maison-Blanche. Le rôle du Secret Service, à sa création, était d'enquêter et de lutter contre la fausse monnaie, un problème majeur à la fin de la guerre de Sécession. L'agence a ensuite évolué en première agence de renseignement intérieur des États-Unis et première agence de contre-espionnage avec des agents agissant sous couverture d'où son nom. Beaucoup de missions de l'agence ont ensuite été reprises par les agences créées ultérieurement comme le Federal Bureau of Investigation (FBI), le Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives (ATF), l'US Immigration and Customs Enforcement (ICE) et l'Internal Revenue Service (IRS). Sa mission de protection du président des États-Unis lui fut confiée par le Congrès américain après l'assassinat du président William McKinley en 1901.

Bonus Army
Bonus Army

La Bonus Army, aussi nommée Bonus March ou Bonus Expeditionary Force, était un rassemblement d'environ 20 000 vétérans américains de la Première Guerre mondiale qui manifestèrent du printemps jusqu'à l'été 1932 pour demander le paiement immédiat de primes. Accompagnés de leur famille, les anciens militaires se réunirent à Washington avec le sergent Walter W. Waters à leur tête et furent encouragés par le major général Smedley Butler, l'une des figures militaires populaires de l'époque. Les manifestants demandaient une révision de l'Adjusted Service Certificate Law, votée en 1924, qui devait octroyer une prime aux vétérans après une période de 20 ans. À la suite de la Grande Dépression, les réalités économiques étaient telles que la plupart des anciens combattants n'avaient pas un revenu suffisant pour vivre et que l'octroi de ce « bonus » était urgent. Deux vétérans furent tués par balles dans les affrontements du 28 juillet avec la police, et le maintien de l'ordre ne semblait plus possible. Le président Herbert Hoover ordonna aux troupes fédérales d'intervenir. Le rassemblement fut réprimé par l'armée dirigée par Douglas MacArthur, une opération possible en vertu du Posse Comitatus Act, qui autorisait l'intervention de l'armée dans la capitale. Avec l'aide de la police et de l'armée, le camp fut détruit. Du gaz lacrymogène fut employé afin de disperser les manifestants, mais cette décision se solda par la mort par asphyxie de deux enfants. Le bilan final fut lourd avec plus de 1 000 blessés et l'opinion publique fut critique vis-à-vis des décisions politiques et de la répression militaire. Le gouvernement resta inflexible. Le symbole en fut la rencontre entre Joe Angelo et George Patton, qui avait été sauvé en 1918 par ce vétéran, mais Patton, le fonctionnaire impassible, refusa de le reconnaitre : « Je ne connais pas cet homme. Emmenez-le, et ne lui permettez en aucun cas de revenir. » Mais en aparté, il explique à ses collègues qu'Angelo « m'a traîné dans un trou d'obus sous le feu ennemi (...) Vous imaginez la une de l'actualité si les journaux ont vent de notre rencontre ici ce matin ? » La Bonus Army se réunit à nouveau une année plus tard. Cessera finalement sous le mandat du président suivant, Franklin Roosevelt, que le « bonus » devint une réalité à partir de 1936.