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Palais du Congrès de la Nation argentine

Architecture néo-classique en ArgentineArticle contenant un appel à traduction en espagnolArticle géolocalisé en ArgentineArticle utilisant l'infobox MonumentArticle utilisant une Infobox
Bâtiment parlementaireMonument historique national en ArgentinePage avec des cartesTourisme à Buenos Aires
Atardecer en el Congreso de la Nación Argentina
Atardecer en el Congreso de la Nación Argentina

Le Palacio del Congreso de la Nación Argentina ou palais du Congrès de la nation argentine est l'édifice où se déroulent les activités du pouvoir législatif, soit le siège du parlement bicaméral de la République argentine (Chambre des députés et Sénat). Il est situé à Buenos Aires, dans le carré limité par les avenues Rivadavia et Hipólito Yrigoyen, Combate de Los Pozos, et Entre Ríos, dans le quartier de Balvanera. La superficie de ce carré dépasse 12 000 m2, ce qui en fait l'un des plus grands édifices parlementaires du monde. Inauguré en 1906, doté d'une haute coupole de 80 m qui en faisait le plus haut édifice d'Argentine à l'époque de sa construction, il se présente comme un imposant palais de style néo-classique, et plus précisément de style Beaux-Arts, dans l'esprit de l'éclectisme gréco-romain, typique de l'académisme italien de son auteur Vittorio Meano.

Extrait de l'article de Wikipedia Palais du Congrès de la Nation argentine (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Palais du Congrès de la Nation argentine
Avenida Rivadavia, Buenos Aires Balvanera

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N -34.609864 ° E -58.392692 °
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Adresse

Congreso de la Nación Argentina

Avenida Rivadavia
C1033AAI Buenos Aires, Balvanera
Ciudad Autónoma de Buenos Aires, Argentine
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Atardecer en el Congreso de la Nación Argentina
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Lieux à proximité

Avenida Corrientes
Avenida Corrientes

L'Avenida Corrientes est une des principales artères de la ville de Buenos Aires, capitale de l'Argentine. Longue de 8,6 km, cette avenue est le véritable axe de la vie nocturne et de la culture bohême de la ville C'est dans ses bars et théâtres que le tango a connu ses heures de gloire : l'icône nationale Carlos Gardel, créateur du tango chanté, y a vécu. Son nom actuel, qui date officiellement de 1822, est un hommage à la ville argentine de Corrientes, en reconnaissance pour sa participation à la Révolution de Mai. La rue a d'abord été assez étroite avant que commencent, en 1931, des travaux d'aménagement, qui s'achèvent en 1936. La circulation, à sens unique, s'effectue d'ouest en est, c’est-à-dire, de la périphérie vers le centre de la ville. L'avenue nait à proximité du quartier de Puerto Madero, au numéro 402 de la avenida Eduardo Madero, et s'étend vers l'ouest puis le nord-ouest, et se termine au 4200 de la avenida Federico Lacroze, dans le quartier de Chacarita. La première section, en partant du centre, traverse une zone d'activité financière, jusqu'au croisement avec la calle Florida. L'avenue devient alors un pôle de divertissement reconnu aussi bien par les porteños que par les touristes, qui parcourent à n'importe quelle heure du jour et de la nuit les nombreux espaces culturels, galeries d'art, salles de théâtre, ou librairies, qui restent ouverts jusqu'à des heures très tardives. Roberto Gil, journaliste dans les années 1950, surnomme ainsi l'avenue la rue qui ne dort jamais. Après le croisement de l'avenida Callao, Corrientes devient une artère nettement plus commerciale, avec des boutiques de tous types, jusqu'au quartier d'Abasto, autre haut lieu de tourisme autour du tango. L'avenue se termine au niveau du plus grand cimetière de la ville, le cimetière de la Chacarita. La numérotation des immeubles de l'avenue varie de 1 à 6900, et son tracé de 8,6km croise pas moins de 70 rues ou avenues, dont la célèbre Avenida 9 de Julio et son obélisque, situé à l'intersection des deux artères. Le premier chemin de fer de l'histoire argentine a emprunté l'avenue et fut surnommé le "train de la mort" lors de l'épidémie de fièvre jaune de 1871, ayant servi à transporter de nombreux cercueils du centre au cimetière à l'ouest. De nos jours, la ligne B du métro de Buenos Aires suit l'avenue sur toute sa longueur. Plusieurs styles d'architecture caractérisent les immeubles donnant sur l'avenue, de la rigueur l'art académique aux couleurs de l'Art nouveau, avec plusieurs bâtiments de style néo-gothique, et même plusieurs gratte-ciel de style international. L'Association des Amis de la Rue Corrientes (en espagnol Asociación Amigos de la Calle Corrientes) participe à la planification urbaine de l'avenue, et est notamment à l'origine de 40 plaques commémoratives d'illustres figures du tango disposées à des intersections de l'avenue.

Attentat de l'Amia

L'attentat de l'Amia est une attaque à la voiture piégée perpétrée le 18 juillet 1994 à Buenos Aires, la capitale de l'Argentine, et visant un bâtiment abritant plusieurs associations juives, dont l'Association mutuelle israélite argentine (Amia). Avec un bilan de 85 morts et 230 blessés, c'est l'attentat le plus meurtrier de l'histoire du pays, mais il n'a jamais été revendiqué. L'enquête, toujours en cours, a souffert de nombreuses irrégularités et a conduit à l'inculpation de plusieurs policiers argentins. En 2005, le juge fédéral Juan José Galeano, chargé de l'affaire, est démis de ses fonctions à la suite de « graves irrégularités ». En 2006, le nouveau procureur chargé du dossier, Alberto Nisman, accuse formellement le gouvernement iranien d'être le commanditaire de l'attentat, et le Hezbollah d'en être l'auteur. Selon lui, l'Argentine aurait été visée à la suite de sa décision de suspendre son transfert de technologies nucléaires vers l'Iran. Un mandat d'arrêt international est alors réclamé à l'encontre de plusieurs hauts responsables iraniens, dont l’ancien président Hachemi Rafsandjani. Le procureur Alberto Nisman accuse également l'ancien président argentin Carlos Menem et ses collaborateurs de l'époque d'avoir subtilisé des preuves afin de mettre hors de cause un entrepreneur argentino-syrien soupçonné d'avoir participé à la planification de l'opération. Alberto Nisman est retrouvé mort en janvier 2015 à son domicile dans des conditions mystérieuses. Quatre jours avant son décès, il avait incriminé l'ancienne présidente argentine Cristina Kirchner, estimant qu'elle avait favorisé l'impunité de suspects iraniens. Dans son dossier d'accusation, le magistrat n'avait finalement pas inclus cette requête. Des membres des services de renseignement argentins semblent avoir manipulé Alberto Nisman afin de le pousser à retenir la piste iranienne, malgré le manque de preuves. Un agent du FBI américain qui a participé à l’enquête reconnait en 2020 que tout a été fait pour arriver à « une conclusion décidée à l’avance », qui arrangeait les États-Unis et Israël dans un contexte de fortes tensions avec l'Iran.