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Pays manceau

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72241 Pont Romain
72241 Pont Romain

Le Pays manceau est une Région naturelle française située au centre du département de la Sarthe.

Extrait de l'article de Wikipedia Pays manceau (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Pays manceau
Avenue Pierre Mendès-France, Le Mans

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Latitude Longitude
N 48.00565 ° E 0.1999 °
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Avenue Pierre Mendès-France

Avenue Pierre Mendès-France
72000 Le Mans
Pays de la Loire, France
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72241 Pont Romain
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Lieux à proximité

Tour Émeraude
Tour Émeraude

La tour Émeraude est un ancien immeuble de bureaux de grande hauteur situé au Mans, dans le département de la Sarthe et la région Pays de la Loire. Elle est la plus haute tour du secteur centre. Selon l'article R122-2 du Code de la construction et de l'habitation français, l'immeuble a perdu son statut de bureaux professionnels. L'édifice ne doit alors plus être rangé dans la catégorie des immeubles de grande hauteur, pour seulement un mètre de moins que ne le prévoit la loi ; la limite minimale pour qu'un immeuble d'habitation soit reconnu de grande hauteur étant fixée à 50 mètres. Elle fut créée en 1976 à la suite des aménagements du centre-ville et à la création de la « Percée Centrale ». Cela devait permettre de relier la cathédrale Saint-Julien avec la gare SNCF, et le centre-ville avec la route vers Paris. La tour Émeraude est construite au centre de ce « nouveau quartier d'affaires ». L'édifice est en deux parties : 4 à 5 étages forment le « socle » de la tour étendu en largeur. La dizaine d'étages supérieure forment la tour proprement dite. D'une couleur rose-orangée au soleil, elle a longtemps rappelé les couleurs de la ville. Elle fut le siège social français des assurances MMA jusqu'en 2004. Dès les années 2000, le nouveau technopole Novaxis, situé Gare Sud, a pris la relève d'une nouvelle économie mancelle en écartant quelque peu les fonctions d'affaires du centre-ville. La Poste ou les MMA ont donc déménagé vers cette nouvelle zone d'activité. L'année 2007 a vu l'édifice être entièrement rénové afin d'offrir des appartements privés. Dans le cadre de l'embellissement du centre-ville, engrangé par « l'effet tramway », la rénovation doit être la première d'une longue série qui vise à remodeler le quartier entier de la percée centrale afin d'offrir un quartier plus riche et plus récent architecturalement parlant.

Collégiale Saint-Pierre-la-Cour du Mans
Collégiale Saint-Pierre-la-Cour du Mans

La collégiale Saint-Pierre-la-Cour est une ancienne collégiale située dans la ville du Mans. Il s'agit de l'ancienne église dédiée aux comtes du Maine dont le palais était adjacent. Bâtie comme la cathédrale à cheval sur l'enceinte gallo-romaine, elle est attestée dès le Haut Moyen-Âge. D'abord simple chapelle, elle est dotée d'un chapitre de chanoines par Hugues Ier, qui est aussi le premier comte à considérer Saint-Pierre comme sa chapelle personnelle. La collégiale profite ensuite de l'essor de la dynastie comtale, et le comte Élie Ier la fait reconstruire à la fin du XIe siècle. Jusqu'à la Révolution, elle renferme les reliques de Scholastique, sainte patronne du Mans, invoquée notamment contre les incendies. Henri II d'Angleterre restaure la collégiale au XIIe siècle, mais c'est surtout l'ajout du chevet monumental à deux niveaux au XIIIe siècle par Charles II d'Anjou qui achève de donner à l'édifice sa stature imposante. La collégiale est désacralisée en 1790, et transformée en arsenal. Elle traverse pourtant sans encombre la Révolution, même si son mobilier est éparpillé ou détruit. L'agrandissement de la place Saint-Pierre en 1812 entraîne cependant des dommages irréversibles : le clocher roman et une grande partie de la nef du XIIe siècle sont rasés. Par la suite, la transformation en école du reste de l'édifice fait disparaître de nombreux éléments : un étage est ajouté dans le niveau haut du chœur, les baies gothiques font place à des fenêtres plus modernes. D'abord école mutuelle communale, l'édifice devient ensuite une école pour jeunes filles, une école professionnelle et une école de musique. Plus tard, l'intérêt historique et architectural du lieu est peu à peu redécouvert : la maison de l'école communale de dessin fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862, la collégiale Saint-Pierre-la-Cour est classée entièrement en 1889, la chapelle basse du chœur, qui a conservé ses voûtes du XIIIe siècle, accueille un petit musée archéologique au début du XXe siècle. Cet espace, restauré, sert d'espace d'exposition depuis 1980, tandis que les autres niveaux hébergent des services de la municipalité.

Palais des comtes du Maine
Palais des comtes du Maine

Le palais des comtes du Maine encore nommé palais royal Plantagenêt est situé au Mans au cœur de la cité Plantagenêt dans le département de la Sarthe en France. Initialement siège du pouvoir comtal du Maine, dont Le Mans est la capitale historique, c'est aujourd'hui l'hôtel de ville du Mans. Le palais apparaît pour la première fois dans des sources écrites à la fin du XIe siècle, il est alors principalement constitué par une grande salle d'apparat, complétée au fil du Moyen Âge par l'ajout d'appartements princiers et de diverses autres salles. Le palais possède aussi sa propre chapelle, la collégiale Saint-Pierre-la-Cour, qui remonte au IXe siècle et qui renfermait les reliques de Scholastique, patronne du Mans. Occupé par les comtes héréditaires du Maine, puis par les Plantagenêts qui héritent du comté au XIIe siècle, le palais est notamment habité par Geoffroy Plantagenêt, par Henri II d'Angleterre et par sa belle-fille la reine Bérengère de Navarre, veuve de Richard Cœur de Lion. Il est ensuite délaissé quand le Maine est repris par les Capétiens. Le comté est cependant donné en apanage à des cadets de la famille royale, qui occupent le palais de temps à autre, principalement au XIVe siècle. L'édifice devient cependant peu à peu un simple palais administratif, la justice comtale se tenant dans la grande salle tandis que les diverses autres juridictions se partagent les appartements princiers. François Ier offre une partie du palais à la municipalité du Mans, préfigurant ainsi la transformation de l'ensemble en hôtel de ville. Souffrant du manque d'entretien, le palais est victime d'un incendie en 1720, puis d'une tempête en 1738. Alors que des travaux de restauration tardent à être engagés, la charpente de la grande salle s'effondre en 1757. Les autorités décident alors de la détruire pour faire construire à la place un édifice en équerre, qui prend en partie appui sur les anciens murs de la salle, et qui forme depuis l'hôtel de ville du Mans. En revers, divers éléments médiévaux, plus ou moins remaniés, témoignent cependant encore du palais médiéval. La collégiale est quant à elle désacralisée à la Révolution, en partie détruite et réaménagée en école puis en bureaux au XIXe siècle.