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Place de la Sirène

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Place au Mans
Place de la sirène
Place de la sirène

La place de la Sirène est une place importante du secteur centre de la ville du Mans.

Extrait de l'article de Wikipedia Place de la Sirène (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Place de la Sirène
Place de la Sirène, Le Mans

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 48.0063227 ° E 0.1985425 °
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Place de la Sirène

Place de la Sirène
72000 Le Mans
Pays de la Loire, France
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Place de la sirène
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Collégiale Saint-Pierre-la-Cour du Mans
Collégiale Saint-Pierre-la-Cour du Mans

La collégiale Saint-Pierre-la-Cour est une ancienne collégiale située dans la ville du Mans. Il s'agit de l'ancienne église dédiée aux comtes du Maine dont le palais était adjacent. Bâtie comme la cathédrale à cheval sur l'enceinte gallo-romaine, elle est attestée dès le Haut Moyen-Âge. D'abord simple chapelle, elle est dotée d'un chapitre de chanoines par Hugues Ier, qui est aussi le premier comte à considérer Saint-Pierre comme sa chapelle personnelle. La collégiale profite ensuite de l'essor de la dynastie comtale, et le comte Élie Ier la fait reconstruire à la fin du XIe siècle. Jusqu'à la Révolution, elle renferme les reliques de Scholastique, sainte patronne du Mans, invoquée notamment contre les incendies. Henri II d'Angleterre restaure la collégiale au XIIe siècle, mais c'est surtout l'ajout du chevet monumental à deux niveaux au XIIIe siècle par Charles II d'Anjou qui achève de donner à l'édifice sa stature imposante. La collégiale est désacralisée en 1790, et transformée en arsenal. Elle traverse pourtant sans encombre la Révolution, même si son mobilier est éparpillé ou détruit. L'agrandissement de la place Saint-Pierre en 1812 entraîne cependant des dommages irréversibles : le clocher roman et une grande partie de la nef du XIIe siècle sont rasés. Par la suite, la transformation en école du reste de l'édifice fait disparaître de nombreux éléments : un étage est ajouté dans le niveau haut du chœur, les baies gothiques font place à des fenêtres plus modernes. D'abord école mutuelle communale, l'édifice devient ensuite une école pour jeunes filles, une école professionnelle et une école de musique. Plus tard, l'intérêt historique et architectural du lieu est peu à peu redécouvert : la maison de l'école communale de dessin fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862, la collégiale Saint-Pierre-la-Cour est classée entièrement en 1889, la chapelle basse du chœur, qui a conservé ses voûtes du XIIIe siècle, accueille un petit musée archéologique au début du XXe siècle. Cet espace, restauré, sert d'espace d'exposition depuis 1980, tandis que les autres niveaux hébergent des services de la municipalité.

Palais des comtes du Maine
Palais des comtes du Maine

Le palais des comtes du Maine encore nommé palais royal Plantagenêt est situé au Mans au cœur de la cité Plantagenêt dans le département de la Sarthe en France. Initialement siège du pouvoir comtal du Maine, dont Le Mans est la capitale historique, c'est aujourd'hui l'hôtel de ville du Mans. Le palais apparaît pour la première fois dans des sources écrites à la fin du XIe siècle, il est alors principalement constitué par une grande salle d'apparat, complétée au fil du Moyen Âge par l'ajout d'appartements princiers et de diverses autres salles. Le palais possède aussi sa propre chapelle, la collégiale Saint-Pierre-la-Cour, qui remonte au IXe siècle et qui renfermait les reliques de Scholastique, patronne du Mans. Occupé par les comtes héréditaires du Maine, puis par les Plantagenêts qui héritent du comté au XIIe siècle, le palais est notamment habité par Geoffroy Plantagenêt, par Henri II d'Angleterre et par sa belle-fille la reine Bérengère de Navarre, veuve de Richard Cœur de Lion. Il est ensuite délaissé quand le Maine est repris par les Capétiens. Le comté est cependant donné en apanage à des cadets de la famille royale, qui occupent le palais de temps à autre, principalement au XIVe siècle. L'édifice devient cependant peu à peu un simple palais administratif, la justice comtale se tenant dans la grande salle tandis que les diverses autres juridictions se partagent les appartements princiers. François Ier offre une partie du palais à la municipalité du Mans, préfigurant ainsi la transformation de l'ensemble en hôtel de ville. Souffrant du manque d'entretien, le palais est victime d'un incendie en 1720, puis d'une tempête en 1738. Alors que des travaux de restauration tardent à être engagés, la charpente de la grande salle s'effondre en 1757. Les autorités décident alors de la détruire pour faire construire à la place un édifice en équerre, qui prend en partie appui sur les anciens murs de la salle, et qui forme depuis l'hôtel de ville du Mans. En revers, divers éléments médiévaux, plus ou moins remaniés, témoignent cependant encore du palais médiéval. La collégiale est quant à elle désacralisée à la Révolution, en partie détruite et réaménagée en école puis en bureaux au XIXe siècle.