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Carmel de Lyon

Abbaye en activitéAbbaye fondée au XIXe siècleAbbaye fondée au XVIIe siècleArticle avec une section vide ou incomplèteArticle géolocalisé en France
Article géolocalisé sur TerreArticle utilisant une InfoboxCarmel en FranceFondation en 1616Fondation en 1804FourvièrePage avec des cartesRecension temporaire pour le modèle OuvrageÉglise dans le 5e arrondissement de Lyon
Lyon 5e Carmel de Lyon Chapelle Côté ouest
Lyon 5e Carmel de Lyon Chapelle Côté ouest

Le carmel de Lyon, ou carmel de Fourvière, est une maison religieuse en activité. Comme son nom l'indique, elle a été fondée et est habitée par une communauté de sœurs carmélites. Fondé tout d'abord en 1616 sur les pentes de La Croix-Rousse, à proximité de l'Amphithéâtre des Trois Gaules, il est fermé par la Révolution. À la faveur du Concordat, les sœurs peuvent à nouveau fonder une communauté en 1804, cette fois-ci sur la colline de Fourvière, lieu de l'actuelle communauté.

Extrait de l'article de Wikipedia Carmel de Lyon (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Carmel de Lyon
Rue Roger Radisson, Lyon Fourvière

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 45.759553 ° E 4.817565 °
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Adresse

Chapelle du Carmel

Rue Roger Radisson
69005 Lyon, Fourvière
Auvergne-Rhône-Alpes, France
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Lyon 5e Carmel de Lyon Chapelle Côté ouest
Lyon 5e Carmel de Lyon Chapelle Côté ouest
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Insula basilicale
Insula basilicale

L'insula basilicale est le nom donné par son inventeur Amable Audin à un site ayant accueilli plusieurs constructions romaines, dans le quartier antique de Fourvière à Lyon, en France. Surplombant le théâtre antique, il est fouillé à partir de 1925 par plusieurs archéologues puis largement dégagé par Audin entre 1965 et 1978. L'identification des ruines découvertes ont fait l'objet d'interprétations diverses, tant historiques que spéculatives, mais sa destination reste inconnue. Ainsi, de nombreux noms ont été conférés à cet espace complexe dont insula basilicale augustéenne, temple de Cybèle, sanctuaire de Cybèle (ou pseudo-sanctuaire de Cybèle), prétoire d'Agrippa ou encore palais du gouverneur. Si les premiers archéologues identifient un temple de Cybèle, Audin creuse plus profondément et pense trouver dans les couches inférieures une basilique civile associée à des locaux administratifs : il nomme l'ensemble « insula basilicale ». Dans les années 1990, Armand Desbat dirige de nouvelles études en utilisant les techniques modernes et conclut que les bâtiments précédemment supposés cultuels sont deux constructions qui se sont succédé à environ 20 années d'intervalle : une riche habitation puis un grand édifice, probablement public, trop abîmé pour être identifié. Pour la première, une domus, dont la grande qualité et la structure font penser à un prétoire, a pu être le palais du gouverneur ou même le prétoire d'Agrippa. Un siècle plus tard, un réservoir contemporain de l'aqueduc du Gier est installé sur la partie occidentale du massif. Ces vestiges sont classés Monument historique depuis 1983, tout comme le théâtre et l'odéon antiques qu'ils voisinent, classés par étapes en 1905, 1933 et 1935.

Odéon antique de Lyon
Odéon antique de Lyon

L’odéon antique romain de Lugdunum est un des principaux monuments romains visibles à Lyon. Implanté à côté du Théâtre antique de Fourvière et comme lui adossé à la colline de Fourvière, près de son sommet, il forme un couple archéologique remarquable, rare dans le monde romain. En Gaule, seule Vienne possède également un théâtre accompagné d’un odéon. Construit à l'extrême fin du Ier siècle ou au début du IIe siècle, il peut accueillir jusqu’à 3 000 spectateurs, pour des spectacles musicaux ou des lectures publiques, ou servir de salle de réunion. Abandonné à la fin de la période romaine, il est exploité au Moyen Âge comme carrière de matériaux de construction, puis est presque complètement enseveli sous les déblais. Des dessins tracés au XVIe siècle montrent que seules émergent au milieu des vignes d’imposantes ruines, vestiges du puissant mur qui ceinturait l’édifice. Les érudits sont partagés sur l’interprétation de ces ruines : leur disposition en arc de cercle suggère qu’il s’agit d’un théâtre, tandis que les religieux le voient comme l’amphithéâtre des martyrs de Lyon. La controverse dure plusieurs siècles, jusqu’à ce qu’un chantier archéologique d’une ampleur sans précédent à Lyon dégage à partir de 1933 un grand théâtre puis l’odéon de 1941 à 1958. La construction à proximité d’un musée crée en 1975 un parc archéologique exceptionnel, dont l’odéon antique est un des principaux éléments.