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Nuits de Fourvière

5e arrondissement de LyonArticle géolocalisé en FranceArticle utilisant une InfoboxDanse à LyonFestival dans la métropole de Lyon
Festival de cinéma en Auvergne-Rhône-AlpesFestival de danse en FranceFestival de musique en Auvergne-Rhône-AlpesFestival de théâtre en FranceFestival fondé en 1946Musique à LyonPage avec des balises de coordonnées mal forméesPage avec des cartesThéâtre en Auvergne-Rhône-Alpes
Theatre et odeon de la vill
Theatre et odeon de la vill

Les Nuits de Fourvière sont un festival culturel pluridisciplinaire (théâtre, musique, danse, cinéma, cirque) se déroulant chaque été (en juin, juillet et août) depuis 1946 au Théâtre antique de Fourvière (de 2 600 à 4 500 places), dans le 5e arrondissement de Lyon, près de la basilique du même nom. La régie des Nuits de Fourvière (transformé en EPIC en 2005) est rattachée au département du Rhône (avec une subvention annuelle de 3,7 millions d'euros) au début des années 1990. Depuis le 1er janvier 2015, elle dépend de la Métropole de Lyon.

Extrait de l'article de Wikipedia Nuits de Fourvière (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Nuits de Fourvière
Rue de l'Antiquaille, Lyon Fourvière

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N 45.7593861 ° E 4.820167 °
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Rue de l'Antiquaille
69005 Lyon, Fourvière
Auvergne-Rhône-Alpes, France
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Theatre et odeon de la vill
Theatre et odeon de la vill
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Lieux à proximité

Odéon antique de Lyon
Odéon antique de Lyon

L’odéon antique romain de Lugdunum est un des principaux monuments romains visibles à Lyon. Implanté à côté du Théâtre antique de Fourvière et comme lui adossé à la colline de Fourvière, près de son sommet, il forme un couple archéologique remarquable, rare dans le monde romain. En Gaule, seule Vienne possède également un théâtre accompagné d’un odéon. Construit à l'extrême fin du Ier siècle ou au début du IIe siècle, il peut accueillir jusqu’à 3 000 spectateurs, pour des spectacles musicaux ou des lectures publiques, ou servir de salle de réunion. Abandonné à la fin de la période romaine, il est exploité au Moyen Âge comme carrière de matériaux de construction, puis est presque complètement enseveli sous les déblais. Des dessins tracés au XVIe siècle montrent que seules émergent au milieu des vignes d’imposantes ruines, vestiges du puissant mur qui ceinturait l’édifice. Les érudits sont partagés sur l’interprétation de ces ruines : leur disposition en arc de cercle suggère qu’il s’agit d’un théâtre, tandis que les religieux le voient comme l’amphithéâtre des martyrs de Lyon. La controverse dure plusieurs siècles, jusqu’à ce qu’un chantier archéologique d’une ampleur sans précédent à Lyon dégage à partir de 1933 un grand théâtre puis l’odéon de 1941 à 1958. La construction à proximité d’un musée crée en 1975 un parc archéologique exceptionnel, dont l’odéon antique est un des principaux éléments.

Insula basilicale
Insula basilicale

L'insula basilicale est le nom donné par son inventeur Amable Audin à un site ayant accueilli plusieurs constructions romaines, dans le quartier antique de Fourvière à Lyon, en France. Surplombant le théâtre antique, il est fouillé à partir de 1925 par plusieurs archéologues puis largement dégagé par Audin entre 1965 et 1978. L'identification des ruines découvertes ont fait l'objet d'interprétations diverses, tant historiques que spéculatives, mais sa destination reste inconnue. Ainsi, de nombreux noms ont été conférés à cet espace complexe dont insula basilicale augustéenne, temple de Cybèle, sanctuaire de Cybèle (ou pseudo-sanctuaire de Cybèle), prétoire d'Agrippa ou encore palais du gouverneur. Si les premiers archéologues identifient un temple de Cybèle, Audin creuse plus profondément et pense trouver dans les couches inférieures une basilique civile associée à des locaux administratifs : il nomme l'ensemble « insula basilicale ». Dans les années 1990, Armand Desbat dirige de nouvelles études en utilisant les techniques modernes et conclut que les bâtiments précédemment supposés cultuels sont deux constructions qui se sont succédé à environ 20 années d'intervalle : une riche habitation puis un grand édifice, probablement public, trop abîmé pour être identifié. Pour la première, une domus, dont la grande qualité et la structure font penser à un prétoire, a pu être le palais du gouverneur ou même le prétoire d'Agrippa. Un siècle plus tard, un réservoir contemporain de l'aqueduc du Gier est installé sur la partie occidentale du massif. Ces vestiges sont classés Monument historique depuis 1983, tout comme le théâtre et l'odéon antiques qu'ils voisinent, classés par étapes en 1905, 1933 et 1935.