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Séminaire provincial de Lyon Saint-Irénée

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Séminaire Provincial de Lyon Saint Irénée
Séminaire Provincial de Lyon Saint Irénée

Le séminaire provincial de Lyon Saint-Irénée est un établissement de formation pour futurs prêtres catholiques. Fondé en 1669, le Séminaire Saint Irénée a déménagé plusieurs fois. En 2010, les séminaristes et leurs formateurs quittent le Séminaire Saint-Irénée (Sainte-Foy-lès-Lyon) pour s'installer sur la colline de Fourvière. Le séminaire accueille actuellement une trentaine de séminaristes pour les diocèses de la province ecclésiastique de Lyon.

Extrait de l'article de Wikipedia Séminaire provincial de Lyon Saint-Irénée (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Séminaire provincial de Lyon Saint-Irénée
Rue Roger Radisson, Lyon Lyon 5e Arrondissement

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Basilique Notre-Dame de Fourvière
Basilique Notre-Dame de Fourvière

La basilique Notre-Dame de Fourvière surplombe la ville de Lyon depuis le sommet de la colline de Fourvière depuis la fin du XIXe siècle. Elle est construite à peu près sur l'emplacement de l'ancien forum de Trajan, Forum vetus (hypothèse étymologique la plus probable pour le nom actuel de Fourvière). Sur cet emplacement est institué au milieu du Moyen Âge un culte à saint Thomas de Cantorbéry puis, rapidement, à la Vierge Marie. Ce double culte se concrétise avec la construction d'un lieu de dévotion, la chapelle Saint-Thomas. À la suite d'un vœu prononcé en 1642 par les Échevins de Lyon pour éloigner une épidémie de peste de la ville, un pèlerinage annuel se constitue. Au XIXe siècle, à l'initiative du cardinal de Bonald, une statue d'or de Marie est érigée sur le clocher, rehaussée et renforcée de la chapelle, et la proposition de construire une basilique est acceptée, à la fois pour accueillir des visiteurs de plus en plus nombreux et en remerciement pour la protection de Lyon durant la guerre franco-allemande de 1870. Son architecture de style néo-byzantin ou Architecture néo-byzantine est l'œuvre de Pierre Bossan, lequel, obligé de superviser le chantier de loin pour raisons de santé, délègue une grande partie de l'exécution de l'œuvre à Louis Sainte-Marie Perrin. L'architecture très particulière de l'édifice lui vaut de nombreux admirateurs, mais aussi de très vives critiques. Propriété de la commission de Fourvière et non de l'archevêché depuis sa fondation, la basilique n'est donc pas concernée par la loi de 1905 et reste propriété privée, notamment grâce à la diplomatie du maire Édouard Herriot, moins anticlérical que son prédécesseur Victor Augagneur. Néanmoins, malgré ce statut, la basilique obtient à la fin du XXe siècle une reconnaissance officielle de son statut de monument lyonnais. L'édifice est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 26 septembre 1977 ; puis il est reconnu d'utilité publique le 15 octobre 1998, juste avant son inscription au patrimoine mondial le 5 décembre de la même année, au titre du Site historique de Lyon. Enfin, le 25 mars 2014, il est classé monument historique. La basilique constitue un des repères les plus visibles de l'agglomération, et un des symboles de la ville de Lyon. Elle donne à Lyon son statut de « ville mariale ». Environ deux millions de pèlerins et de touristes sont accueillis chaque année dans la basilique. Le complexe basilical comprend non seulement l'édifice, la chapelle saint-Thomas et la statue, mais aussi l'esplanade panoramique, le jardin du Rosaire et l'archevêché de Lyon.

Insula basilicale
Insula basilicale

L'insula basilicale est le nom donné par son inventeur Amable Audin à un site ayant accueilli plusieurs constructions romaines, dans le quartier antique de Fourvière à Lyon, en France. Surplombant le théâtre antique, il est fouillé à partir de 1925 par plusieurs archéologues puis largement dégagé par Audin entre 1965 et 1978. L'identification des ruines découvertes ont fait l'objet d'interprétations diverses, tant historiques que spéculatives, mais sa destination reste inconnue. Ainsi, de nombreux noms ont été conférés à cet espace complexe dont insula basilicale augustéenne, temple de Cybèle, sanctuaire de Cybèle (ou pseudo-sanctuaire de Cybèle), prétoire d'Agrippa ou encore palais du gouverneur. Si les premiers archéologues identifient un temple de Cybèle, Audin creuse plus profondément et pense trouver dans les couches inférieures une basilique civile associée à des locaux administratifs : il nomme l'ensemble « insula basilicale ». Dans les années 1990, Armand Desbat dirige de nouvelles études en utilisant les techniques modernes et conclut que les bâtiments précédemment supposés cultuels sont deux constructions qui se sont succédé à environ 20 années d'intervalle : une riche habitation puis un grand édifice, probablement public, trop abîmé pour être identifié. Pour la première, une domus, dont la grande qualité et la structure font penser à un prétoire, a pu être le palais du gouverneur ou même le prétoire d'Agrippa. Un siècle plus tard, un réservoir contemporain de l'aqueduc du Gier est installé sur la partie occidentale du massif. Ces vestiges sont classés Monument historique depuis 1983, tout comme le théâtre et l'odéon antiques qu'ils voisinent, classés par étapes en 1905, 1933 et 1935.