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Bataille de Lugdunum

197Article géolocalisé en FranceArticle utilisant une InfoboxBataille des guerres civiles de l'Empire romainBataille du IIe siècle
Bataille sur le sol françaisHistoire de la métropole de LyonHistoire du département du RhôneLugdunumPage avec des cartesSeptime Sévère
Colonia romana di Lugdunum e isola St Jean (I d.C.) map it
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La bataille de Lugdunum (également appelée bataille de Lyon) oppose les armées de l'empereur Septime Sévère à l'usurpateur romain Clodius Albinus, le 19 février 197, au nord de Lugdunum. Cette bataille remportée par Septime Sévère est relatée principalement par Dion Cassius, dont le texte a été remanié par Jean Xiphilin au Moyen Âge.

Extrait de l'article de Wikipedia Bataille de Lugdunum (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Bataille de Lugdunum
Rue de l'Antiquaille, Lyon Fourvière

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Rue de l'Antiquaille
69005 Lyon, Fourvière
Auvergne-Rhône-Alpes, France
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Colonia romana di Lugdunum e isola St Jean (I d.C.) map it
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Insula basilicale
Insula basilicale

L'insula basilicale est le nom donné par son inventeur Amable Audin à un site ayant accueilli plusieurs constructions romaines, dans le quartier antique de Fourvière à Lyon, en France. Surplombant le théâtre antique, il est fouillé à partir de 1925 par plusieurs archéologues puis largement dégagé par Audin entre 1965 et 1978. L'identification des ruines découvertes ont fait l'objet d'interprétations diverses, tant historiques que spéculatives, mais sa destination reste inconnue. Ainsi, de nombreux noms ont été conférés à cet espace complexe dont insula basilicale augustéenne, temple de Cybèle, sanctuaire de Cybèle (ou pseudo-sanctuaire de Cybèle), prétoire d'Agrippa ou encore palais du gouverneur. Si les premiers archéologues identifient un temple de Cybèle, Audin creuse plus profondément et pense trouver dans les couches inférieures une basilique civile associée à des locaux administratifs : il nomme l'ensemble « insula basilicale ». Dans les années 1990, Armand Desbat dirige de nouvelles études en utilisant les techniques modernes et conclut que les bâtiments précédemment supposés cultuels sont deux constructions qui se sont succédé à environ 20 années d'intervalle : une riche habitation puis un grand édifice, probablement public, trop abîmé pour être identifié. Pour la première, une domus, dont la grande qualité et la structure font penser à un prétoire, a pu être le palais du gouverneur ou même le prétoire d'Agrippa. Un siècle plus tard, un réservoir contemporain de l'aqueduc du Gier est installé sur la partie occidentale du massif. Ces vestiges sont classés Monument historique depuis 1983, tout comme le théâtre et l'odéon antiques qu'ils voisinent, classés par étapes en 1905, 1933 et 1935.

Odéon antique de Lyon
Odéon antique de Lyon

L’odéon antique romain de Lugdunum est un des principaux monuments romains visibles à Lyon. Implanté à côté du Théâtre antique de Fourvière et comme lui adossé à la colline de Fourvière, près de son sommet, il forme un couple archéologique remarquable, rare dans le monde romain. En Gaule, seule Vienne possède également un théâtre accompagné d’un odéon. Construit à l'extrême fin du Ier siècle ou au début du IIe siècle, il peut accueillir jusqu’à 3 000 spectateurs, pour des spectacles musicaux ou des lectures publiques, ou servir de salle de réunion. Abandonné à la fin de la période romaine, il est exploité au Moyen Âge comme carrière de matériaux de construction, puis est presque complètement enseveli sous les déblais. Des dessins tracés au XVIe siècle montrent que seules émergent au milieu des vignes d’imposantes ruines, vestiges du puissant mur qui ceinturait l’édifice. Les érudits sont partagés sur l’interprétation de ces ruines : leur disposition en arc de cercle suggère qu’il s’agit d’un théâtre, tandis que les religieux le voient comme l’amphithéâtre des martyrs de Lyon. La controverse dure plusieurs siècles, jusqu’à ce qu’un chantier archéologique d’une ampleur sans précédent à Lyon dégage à partir de 1933 un grand théâtre puis l’odéon de 1941 à 1958. La construction à proximité d’un musée crée en 1975 un parc archéologique exceptionnel, dont l’odéon antique est un des principaux éléments.