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Château de Strohburg

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Wasserbourg Strohburg Lidar MNT 01
Wasserbourg Strohburg Lidar MNT 01

Le château de Strohburg, aussi appelé Strasburg ou Klein Strasburg, est un château fort en ruines autrefois situé sur les pentes orientales du Petit Ballon, sur le territoire de la commune de Wasserbourg dans le Haut-Rhin. Construit entre le début du XIe siècle et celui du XIIe siècle, le Strohburg est abandonné avant la fin du Moyen Âge et il n’en subsiste que le tracé des fossés et quelques tronçons de murs de faible hauteur.

Extrait de l'article de Wikipedia Château de Strohburg (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Château de Strohburg
Chemin de l'abri de montagne, Colmar-Ribeauvillé

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N 47.99478694 ° E 7.14356194 °
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Chemin de l'abri de montagne

Chemin de l'abri de montagne
68230 Colmar-Ribeauvillé
Grand Est, France
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Wasserbourg Strohburg Lidar MNT 01
Wasserbourg Strohburg Lidar MNT 01
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Lieux à proximité

Château de Wassenberg
Château de Wassenberg

Le Wassenberg est un château fort en ruine situé sur le territoire de la commune de Wasserbourg, en Alsace (France). Il est construit illégalement vers 1220 par Andreas de Girsberg sur des terres appartenant à l’abbaye de Payerne et au chapitre de Constance. Celui-ci tente ainsi de s’emparer du vallon du Krebsbach, une vallée latérale de la vallée de Munster, alors en cours de défrichement. Cette opportunité d’accroissement territorial dans une région déjà largement verrouillée par les grandes familles donne lieu à une compétition féroce entre plusieurs nobles et à la construction effrénée de châteaux dans cette petite vallée au cours du XIIIe siècle. Les Girsberg ayant été repoussés hors du vallon à la fin du XIIIe siècle, le château tombe dans l’orbite des Hattstatt. Ces derniers sont eux-mêmes remplacés par les Ribeaupierre au XVe siècle. Le château résiste avec succès à un siège en 1425, mais n’est plus mentionné après 1429 et a été détruit à l’explosif à une date indéterminée. Il ne subsiste pratiquement aucun vestige du château en surface, mais l’étude des terrassements et l’iconographie ancienne permettent d’avoir une idée générale de son aspect. Il est ainsi composé d’un noyau castral comportant un donjon pentagonal à bec faisant face au côté de l’attaque, auquel est accolé un imposant massif de maçonnerie faisant écran pour le logis situé de l’autre côté d’une cour intérieure. À l’opposé de l’attaque, le reste du site se déploie sur plusieurs terrasses successives : d’abord une basse cour, puis un village castral. Ce dernier est probablement le site primitif du village de Wasserbourg, mais la date à laquelle il a été déplacé en fond de vallée ne peut pas être située avec plus de précision qu’entre le XIIIe siècle et 1428.

Leymel

Le Leymel est un lieu-dit situé à cheval sur les communes françaises de Munster et Luttenbach-près-Munster dans le Haut-Rhin. L’exploitation de l’énergie hydraulique y a donné naissance dans la première moitié du XVIIIe siècle à la première zone industrielle de la vallée de Munster, d’abord centrée sur la métallurgie, puis la papeterie, avant d’être entièrement consacrée à l’industrie textile à partir du milieu du XIXe siècle avec le rachat par André Hartmann. L’activité manufacturière prend fin sur le site au début du XXe siècle, mais les importantes installations hydrauliques restent exploitées et sont encore développées afin d’alimenter en eau et en énergie électrique les usines des Manufactures Hartmann situées en aval. L’entreprise revend progressivement ses propriétés du Leymel à partir de la fin du XXe siècle et l’activité industrielle cesse totalement pendant une vingtaine d’année avant que la centrale hydroélectrique soit rachetée et remise en service en 2011. Une partie des bâtiments industriels a disparu au cours du XXe siècle, mais le dense réseau de canaux, tant ouverts que souterrains, ainsi que quelques bâtiments, subsistent encore au XXIe siècle. Parmi ceux-ci figure notamment l’usine hydroélectrique de 1921, ainsi qu’une partie de l’ancienne partie papeterie Schrink, convertie en logement. En revanche les grands bâtiments des ateliers de filature sont presque tous détruits.

Abbaye de Munster
Abbaye de Munster

L’abbaye de Munster, dite aussi abbaye Saint-Grégoire, est une ancienne abbaye dont les ruines se trouvent au centre de la ville de Munster, dans le département du Haut-Rhin, en France. L’abbaye a été fondée vers 660 dans la vallée de Munster, à la confluence de la Petite et de la Grande Fecht, bien qu’il ne soit pas exclu que des moines aient pu être établis dans la vallée dès 633. Créée dans le but de contribuer à la réintroduction du christianisme dans une région où il était en recul depuis la fin de l’Empire romain d’Occident, elle bénéficie des largesses des rois des Francs, notamment Childéric II et Louis le Pieux. Longtemps restée un établissement modeste, l’abbaye croît ainsi considérablement sous le règne de ce dernier et possède à la fin du IXe siècle une grande partie de la vallée. La richesse de l’abbaye attire rapidement les convoitises et elle est l’objet dans les siècles qui suivent de nombreux conflits entre les évêques de Bâle, ceux de Strasbourg et les empereurs du Saint-Empire romain germanique. L’abbaye décline spirituellement et matériellement dès la fin du XIIIe siècle en raison du relâchement de la règle dans ses murs et de l’hostilité croissante de la population alentour, qui se convertit massivement au protestantisme au début du XVIe siècle. Le déclin de l’abbaye se poursuit jusqu’à l’annexion de l’Alsace par Louis XIV. Afin de favoriser le retour du catholicisme dans la région, l’abbaye de Munster est unie en 1659 à la Congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe, dont les membres repeuplent et reconstruisent les bâtiments délabrés. Au cours du XVIIIe siècle, l’abbaye devient ainsi un centre intellectuel d’importance régionale, par lequel transitent par exemple l’abbé Charles Marchant ou le théologien Augustin Calmet. Cet élan est interrompu par la Révolution française, qui a pour conséquence la dissolution de l’abbaye ainsi que la confiscation et la revente de ses biens. Une partie des bâtiments conventuels, notamment l’église abbatiale, sont détruits dans les années suivant la Révolution et la majeure partie du reste pendant les bombardements de la Première Guerre mondiale, ne laissant subsister que le logis abbatial et quelques ruines du cloître. L’ensemble de ces vestiges est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 25 mai 1990. Après avoir été largement laissés à l’abandon depuis les années 1990, ils font l’objet au début des années 2020 d’un projet de valorisation.