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Parc naturel de Migliarino-San Rossore-Massaciuccoli

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Lago di Massaciuccoli 2022
Lago di Massaciuccoli 2022

Le Parc naturel de Migliarino-San Rossore-Massaciuccoli (en italien : Parco naturale di Migliarino, San Rossore, Massaciuccoli ) est une aire naturelle protégée en Toscane, étendue sur la Province de Pise et de Lucques,.

Extrait de l'article de Wikipedia Parc naturel de Migliarino-San Rossore-Massaciuccoli (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Parc naturel de Migliarino-San Rossore-Massaciuccoli
Via delle Cascine, Pise

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N 43.72372 ° E 10.33988 °
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Ente Parco Regionale Migliarino, San Rossore, Massaciuccoli

Via delle Cascine
56122 Pise
Toscane, Italie
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Lago di Massaciuccoli 2022
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Porto Pisano
Porto Pisano

L'ancien port de Pise, Porto Pisano (port pisan), aussi appelé Triturrita (aux trois tours), était le principal port maritime de la république de Pise. Il donnait sur la mer Ligure près de l'embouchure de l'Arno. Au XIIIe siècle, à son apogée, c'était l'un des ports maritimes les plus importants d'Italie : il égalait sinon surpassait les ports de Gènes et de Venise. Il se trouvait au nord de la ville actuelle de Livourne, non loin de l'actuelle Fortezza Vecchia. Lors de la bataille de la Meloria en 1284, la flotte génoise fit le blocus du port de Pise, et Pise subit une lourde défaite, qui finit par entraîner le déclin de la ville. Par la suite, le port de Pise fut sous la coupe de Gènes. Le 28 août 1421, il fut vendu à Florence, qui décida de faire de Livourne son principal port maritime parce que le port de Pise souffrait de l'augmentation des dépôts alluviaux et de l'éloignement du trait de côte. Après le XVIe siècle, on cessa d'utiliser le port. L'emplacement du port de Pise est actuellement occupé par San Piero a Grado, banlieue de Pise. Au XIIe siècle, Pise était l'une des villes commerçantes les plus importantes d'Italie, mais se trouvait légèrement dans les terres et avait grand besoin d'un port maritime. Avant le milieu du siècle, le port de Pise était simplement un débarcadère, et en 1156, les travaux débutèrent pour en faire un grand port. Trois tours furent construites de 1154 à 1163 pour garder le port de Pise, et une quatrième le fut dans la mer pour guider les navires. À partir de 1162, l'entrée du port était protégée par une chaîne suspendue entre deux des tours. En 1174, on construisit un grand entrepôt. À partir du port de Pise, les navires longeaient la côte jusqu'à l'embouchure de l'Arno, puis remontaient le fleuve jusqu'à Pise. Le court trajet côtier était constamment menacé par les Génois et les pirates : la flotte pisane devait donc patrouiller cette côte. Il y avait aussi une route qui reliait le port à Pise et deux hôpitaux pour les voyageurs malades. Les ouvrages du port furent détruits par les Génois de 1285 à 1290, mais furent reconstruits en quelques années, et le port fut réutilisé. (en)/(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en anglais « Porto Pisano » (voir la liste des auteurs) et en italien « Porto Pisano » (voir la liste des auteurs). Port de Livourne Tour du Marzocco Tour de Magnale Tour Maltarchiata Giuseppe Vivoli, Annali di Livorno, Livorno, Giulio Sardi, 1842-46. Eligio Fusi, Santa Giulia vergine e martire patrona di Livorno, Livorno, Società Editrice Italiana, 1954. Gaetano Ciccone et al., Porto pisano e il porto di Livorno nel Medioevo in Studi Livornesi, vol II, Livorno, Bastogi, 1987. Mario Chiaverini, Il ‘Porto Pisano’ alla foce del Don tra il XIII e XIV secolo, Pisa, Marich Studio storico editoriale, 2000. Gaetano Ciccone et al.,Vie d'acqua, vie di terra - La logistica d'altri tempi a Collesalvetti, Felici Editore, 2006 Giuseppe Petralia, I Sistemi Portuali della Toscana Mediterranea, Pisa, Pacini, 2011, (ISBN 978-88-6315-267-8). Portail de la Toscane Portail du monde maritime

Citadelle de Pise
Citadelle de Pise

La citadelle de Pise est un vestige d'une fortification située sur les bords de l'Arno, à l'extrémité nord, de l'ancienne enceinte du centre historique de Pise. Des structures d'origine du Duecento, aujourd'hui, subsistent les arches en briques insérées dans le long du mur de défense ainsi que les arches du XIVe siècle colmatées des entrepôts. L'édifice est flanquée d'une tour dite Tour Guelfe, datée du milieu du XVe siècle, détruite durant la Seconde Guerre mondiale, elle est reconstruite à l'identique en 1956. Aujourd'hui, la tour est ouverte au public. Au début du XIIIe siècle, le site de la citadelle se trouve dans la zone des chantiers navals – souhaitée par la république de Pise - comprenant aussi les arsenaux républicains (it) et médicéens. Lors de la première domination florentine, en 1406, les nouveaux seigneurs de Pise transforment définitivement les structures de l'arsenal républicain et réalise dans la foulée ce qui est, alors, appelée la Cittadella Vecchia (vieille citadelle), pour la distinguer de la nouvelle citadelle, construite à partir de 1440, à l'opposé de la muraille fortifiée de la ville. En octobre 2010, la commune de Pise achète l'aire de la citadelle (1,7 million d'euros) - pour une grande requalification urbaine de la zone - où devrait naître un pôle touristique, en 2014, avec le museo delle navi antiche. Tour Guelfe Cittadella Nuova (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Cittadella di Pisa » (voir la liste des auteurs). Portail de l’architecture et de l’urbanisme Portail de l’histoire militaire Portail de la Toscane

Tour guelfe
Tour guelfe

La Tour guelfe (en italien : Torre Guelfa) est une tour de Pise à la Cittadella, laquelle remonte au milieu du XVe siècle. Elle a été construite pendant la première domination florentine (1406), lorsque toute la zone de ce qui était autrefois les arsenaux de la république de Pise a été rénovée. Le nom a été choisi en contraste avec l'ancienne Tour gibeline, érigée en 1290 dans le coin sud-ouest du quartier et détruite plus tard. La tour avait également pour tâche de permettre l'observation, étant suffisamment haute pour voir la mer et en même temps dominant la ville, étant clairement visible depuis la première moitié du Lungarno, une des rives du fleuve Arno. La tour guelfe, avec la tour Sant'Agnese, la tour Canto (incorporée au bastion San Giorgio) et la tour gibeline, délimitait l'ancienne zone de la Terzanaia (aujourd'hui en grande partie disparue et connue sous le nom de Cittadella), où les galères de la république de Pise étaient construites et réparées. Minée par les Allemands en retraite en juillet 1944, elle est reconstruite après la guerre (1956), sans conserver complètement son aspect d'origine. Aujourd'hui, elle est ouverte au public et permet d'admirer une vue magnifique de son sommet. À l'intérieur étaient placées les anciennes armoiries familiales sculptées des capitaines et des commissaires florentins qui gouvernaient la cité. (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Torre Guelfa » (voir la liste des auteurs). Citadelle de Pise Arsenaux de la République Portail de l’architecture et de l’urbanisme Portail de l’histoire militaire Portail de la Toscane

Tour Sainte-Agnès
Tour Sainte-Agnès

La tour Sainte-Agnès (en italien : Torre di Sant'Agnese), ou la Ghibellina, est l'une des plus anciennes tours médiévales des murailles de Pise, dans la province de Pise en Toscane,. La tour a été construite à la fin du XIIIe siècle à la demande de Frédéric Ier de Montefeltro, principalement avec des matériaux provenant des tours des Guelfes pisans après les émeutes entre Guelfes et gibelins dues aux résultats de la bataille de Meloria en 1284. Elle était défendue par la dénommée Porta dei Lecci qui permettait l'entrée dans la Terzanaia. Au XVe siècle, la tour fut entièrement reconstruite sous la première domination florentine. La tour Sant'Agnese, avec la Torre Canto (incorporée au bastion San Giorgio), la Ghibellina et la Guelfa, délimitaient l'ancienne zone de la Terzanaia (aujourd'hui en grande partie disparue et connue sous le nom de Cittadella), où se trouvait les galères républicaines. Dans le passé, les deux tours Sant'Agnese et guelfe étaient reliées par une muraille démolie ensuite par Cosme Ier de Toscane au milieu du XVIe siècle. La tour est actuellement dans un état de grave détérioration. De structure massive, elle présente un plan carré avec des blocs de pierre sur les angles et des briques pour le reste du corps du bâtiment. Sa fonction militaire signifiait que seules quelques petites ouvertures de formes et de dimensions différentes étaient ouvertes, certaines encadrées de pierres, d'autres avec une architrave rectangulaire ou pentagonale. Vers le sud, il y avait peut-être aussi une galerie suspendue en bois, à laquelle on accédait par un portail encore existant. (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Torre di Sant'Agnese » (voir la liste des auteurs). Ciuti R. (a cura di), Pisa Case Torri, in CD Guide, Pisa, CLD Libri, 1999 (ISBN 88-87748-17-9). Paolo Gianfaldoni, Chiese e Porte nella storia di Pisa, Pontedera, CLD libri, 2007 (ISBN 978-88-7399-199-1). Portail de la Toscane Portail de l’architecture et de l’urbanisme Portail de l’histoire militaire Portail des châteaux

Arsenali Medicei
Arsenali Medicei

Les Arsenali Medicei, (en français : « Arsenaux médicéens ») est un ensemble de bâtiments du XVIe siècle, consacré à la construction navale, situé le long du Lungarno dans la commune de Pise, en Toscane. Ils devraient accueillir le museo delle navi antiche en 2014. En 1509, les Florentins conquièrent Pise, alors, ville en état de déclin. Dans sa vaste politique de réorganisation territoriale, le nouveau souverain, Cosme Ier de Toscane décide de lui donner le rôle de centre maritime des territoires médicéens avec, entre autres, la mise en service d’un nouvel arsenal. L’édifice est construit pendant les années de pouvoir 1537-1574 de Cosme Ier. L’ensemble est composé de huit longs et hauts corps de bâtiments articulé par autant de nefs aux voûtes adossées sur des pilastres. Dès leur ouverture, les chantiers connaissent un grand essor - avec la production de galères - alimentés par les commandes du port de Livourne et de l'Ordine dei Cavalieri di Santo Stefano. Au XVIIe siècle, son développement est freiné par la construction d’un arsenal concurrent situé à Livourne. Au siècle suivant, son activité perdure grâce à des commandes de privés jusqu'au XIXe siècle, où les arsenaux deviennent le siège d’un haras royal. Durant la Seconde Guerre mondiale, des bombardements aériens touchent toute la zone et détruisent une de ses nefs. Projet de Museo delle navi antiche Citadelle de Pise Présentation de Pisa, Museo Aperto Le site Pisa Live Portail de la culture Portail des musées Portail du monde maritime Portail de la Toscane

Tour Santa Maria
Tour Santa Maria

La tour Santa Maria (en italien : Torre di Santa Maria) est la plus connue des anciennes tours médiévales des murailles de Pise, dans la province de Pise en Toscane,. Sa construction remonte aux années 1155-1161, immédiatement après la construction des remparts de la ville, avec de grandes pierres de taille du banc de Livourne et un dessin légèrement en pente vers le haut. La construction de la tour Santa Maria ainsi que de la Tour du Lion, à une courte distance, est due à la protection de l'ancienne Porta del Leone et du pont sur l'Auser qui reliait effectivement la ville aux débarcadères des différents bras du fleuve. Au-delà du sommet des murs, on a utilisé la pierre sédimentaire provenant d'Asciano, jusqu'à un point marqué par une marche au-delà de laquelle se termine la partie ancienne, démolie en 1499 après la conquête florentine. La partie supérieure, y compris la couronne crénelée, remonte aux interventions de surélévation du XIXe siècle. Il y a des fentes et des ouvertures évasées dans la structure, tandis que les fenêtres plus hautes font partie de la rénovation. Actuellement, la tour ne peut être visitée que jusqu'au niveau qui permet d'accéder au chemin de ronde des murailles. (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Torre di Santa Maria (Pisa) » (voir la liste des auteurs). Ciuti R. (a cura di), Pisa Case Torri, in CD Guide, Pisa, CLD Libri, 1999 (ISBN 88-87748-17-9). Paolo Gianfaldoni, Chiese e Porte nella storia di Pisa, Pontedera, CLD libri, 2007 (ISBN 978-88-7399-199-1). Portail de la Toscane Portail de l’architecture et de l’urbanisme Portail de l’histoire militaire

Baptistère Saint-Jean de Pise
Baptistère Saint-Jean de Pise

Le baptistère Saint-Jean de Pise (Battistero di San Giovanni) s’élève face à la façade ouest de la cathédrale de Pise, sur la piazza del Duomo, proche du Camposanto et du campanile. Sa base est de style roman d’influences pisane et lombarde puis gothique à partir du second étage. C’est un exemple du passage du style roman au style gothique. Il présente une acoustique exceptionnelle. Le but de la construction de cet édifice fut de remplacer un ancien baptistère octogonal, dont les fondations furent mises à nu au cours de travaux d’excavation au Camposanto, au début de 1960. Retracer l’historique de la construction du baptistère, qui se déroula sur plus d’un siècle à partir du XIIe siècle, n’est pas aisé du fait du manque de source. Ainsi, certaines périodes non renseignées à ce jour ont pu être considérées par la critique comme des arrêts de travaux alors qu’elles pourraient n’être que des phases de moindre activité pour lesquelles nous manquons d’information. La date de début des travaux - août 1152 - et le nom de l’architecte qui en fut chargé - Diotisalvi (ou Deotisalvi) - sont attestés par une inscription en deux parties, placée sur les colonnes internes, à gauche et à droite de la porte principale de l’édifice : « Cette église fut établie au mois d’août 1153 » ; « Diotisalvi est l’architecte de cet ouvrage » . Les caractères fondamentaux de l’édifice actuel résultent en grande part du projet que Diotisalvi envisageait probablement de réaliser dans son ensemble, mais il ne put en terminer l’exécution. On n’a aucune certitude sur la date à laquelle Diotisalvi interrompit ses prestations ni quelles en furent les raisons ; il est possible que ce fut au cours de la décennie de 1180, au moment où les moyens financiers furent concentrés sur la réalisation du campanile. Quoi qu’il en soit, sur la base des informations transmises par Maragone, qui était son contemporain, on doit pouvoir attribuer à Diotisalvi les fondations constituées de deux anneaux concentriques, les colonnes monolithiques et les piliers implantés sur l’anneau intérieur,. Comme les chapiteaux qui surmontent les colonnes correspondent au style de la production sculpturale du début du XIIIe siècle, lié à l’activité des maîtres lombards reconnus sous le nom collectif de Guidi, on présume que l’intervention de Diotisalvi s’arrête à la zone immédiatement en dessous de ceux-ci. À l’extérieur, il résulte probablement de son intervention, les élégantes arcades aveugles qui couronnent le parement formant le premier ordre du bâtiment et qui s’achève par une corniche sur laquelle se trouve la galerie. Il s’agit là d’éléments que l’on peut considérer comme étant une interprétation de la façade de la cathédrale, dont au moins le premier ordre des loggias, dans les années 1150, devait être achevé. La décoration extérieure de l’arcature à claire-voie reprend en fait le schéma Buscheto-Rainaldo de la façade de la cathédrale ; de là vient l’hypothèse que le projet de Diotisalvi devait prévoir plusieurs niveaux d’arcatures selon le même schéma que celui réalisé pour le campanile commencé en 1173. Le plan circulaire, interrompu par quatre portes en correspondance avec les points cardinaux et l’anneau central composé à l’ordre inférieur de quatre piliers alternés avec quatre fois deux colonnes, est une disposition qui s’inspire de divers modèles de l’époque paléochrétienne comme la basilique Saint-Vital à Ravenne ou l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Cette dernière rappelle en particulier la curieuse couverture tronc-pyramidale de la partie centrale du baptistère, qui laisse supposer que le projet de Diotisalvi prévoyait ce type de couverture ; d’autant plus qu’on lui attribue aussi la réalisation d’une église pisane également dédiée au Saint-Sépulcre, dont le type de couverture est tout à fait identique. Afin de bien comprendre de quoi il s’agit, il convient de noter que le baptistère a la particularité de posséder deux couvertures : une première tronc-pyramidale à base dodécagonale qui n’est visible que de l’intérieur et une seconde semi-sphérique, qui coiffe la première. La maquette du baptistère (photo ci-après) réalisée en tilleul par Giancarlo Geri en 1990 et qui se trouve au museo dell’Opera del Duomo de Pise, met en évidence la conformation originale de cette double couverture. Seule la couverture intérieure correspond certainement au projet de Diotisalvi. Passé cette première phase, les travaux subirent un notable ralentissement. Il est toutefois probable que fin du XIIe ou début du XIIIe siècle fut mise en place une couverture provisoire ; plusieurs sources mentionnent en effet la tenue de cérémonies officielles dans le baptistère,. Les analyses stylistiques rendent compte, même si elles ne sont pas appuyées par des documents, de signes tangibles d’une reprise des travaux au début du XIIIe siècle. À l’extérieur il est en effet possible d’identifier la présence d’artistes de culture byzantine au niveau des portails nord et est de la construction. Toute la décoration de ces zones, d’une très belle qualité artistique, révèle une unité de style qui trouve sa référence dans la production artistique de Byzance et, à Pise, rappelle les décorations du portail de l’église de San Michele degli Scalzi, datées de 1204. De même à l’intérieur, la construction dut reprendre au cours de la première décennie du XIIIe siècle comme cela semble indiqué par la datation des styles ; les chapiteaux des piliers et des colonnes ainsi que les consoles sur le mur périphérique sur lesquelles reposent les voûtes d’arêtes du collatéral annulaire sont imputés à cette époque et attribuables à l’intervention de corporations lombardo-lucquoise. Les consoles en particulier présentent une affinité marquée avec la production de Guidetto et avec les décorations du frontispice de la cathédrale de San Martino à Lucques, signées du sculpteur en 1204, mais également avec le travail des Bigarelli. L’attribution des chapiteaux des colonnes et des piliers du déambulatoire est par contre plus incertaine, ils sont de forme et de qualité plus hétérogènes et font supposer une participation plus large d’intervenants. En dehors de la décoration des chapiteaux et des consoles, l’intervention des guidi n’est pas décelable, peut-être ont-ils participé à l’aménagement intérieur de l’édifice dont un minimum devait être nécessaire aux cérémonies officielles tenues en ce lieu. Après ce petit soubresaut du début du XIIIe siècle, il faut attendre le milieu du siècle pour noter une nouvelle impulsion à la construction de l’édifice. On la doit essentiellement à l’archevêque Federico Visconti (it), principal protagoniste de la révocation de l’excommunication papale infligée à la ville de 1241 à 1256 à la suite de la prise de position gibeline des Pisans. C’est probablement à ce prélat que l’on doit le fastueux pavement en marbre polychrome géométrique, de style cosmatesque, un style d’inspiration romaine tardive et byzantine typique de l’Italie dans la période de l’art roman ; mais surtout, il confia en 1256 à Nicola Pisano la réalisation de la chaire du baptistère et la reprise des travaux de l’édifice. Avec Nicola, le principe même de la décoration fut profondément bouleversé. Son intervention, lisible dans le style de la décoration, est probablement liée à une inscription gravée sur le mur périphérique de la galerie intérieure, à droite de la porte côté sud : En l’année 1278 fut édifié de nouveau. Il est plausible en effet, que cette inscription fasse référence à la phase de construction de Nicola, même si l’attribution des travaux de l’artiste à l’intérieur du bâtiment reste aujourd’hui encore incertaine et qu’aucun document ne vient la corroborer. Quoi qu’il en soit, l’étude détaillée du bâtiment met au jour au niveau de la galerie, des naissances de voûtes d’arêtes commencées puis abandonnées en faveur d’une voûte en berceau coupée de place en place par des arcs doubleaux dont certains prennent appui sur d’anciennes fenêtres que l’on a été amené à reboucher. Ceci témoigne semble-t-il d’une volonté de radicale modification des plans de Diotisalvi, dans le but de surélever la galerie et par là, de donner un nouvel élan à l’ensemble. La contribution de Nicola à la décoration extérieure est par contre bien plus identifiable. Il réalisa sur la galerie extérieure déjà implantée par Diotisalvi, une arcature à claire-voie de 60 arcades sur colonnettes, surmontées de gables et de pinacles, eux-mêmes décorés de bustes. Des têtes décorent également la base des arcades. Giovanni Pisano, fils de Nicola, intervint sur le baptistère alors que les travaux étaient déjà engagés par son père, peut-être juste après 1277-1278, dans un premier temps au côté de Nicola, ensuite de manière autonome, avec ses propres collaborateurs, comme le montre un document de 1284. Comme pour la Fontana Maggiore de Pérouse où les deux sculpteurs ont travaillé ensemble, il est bien difficile sur le baptistère, surtout pour les statues qui décorent les niches du couronnement et le sommet des gables conçus par Nicola, de distinguer le travail de l’un et de l’autre tellement leur collaboration devait être étroite. Plus certaine est l’attribution à Giovanni de trois statues représentant une Vierge à l’Enfant entourée de saint Jean-Baptiste et de saint Jean l’évangéliste qui se trouvaient initialement placées sur le tympan du portail nord (aujourd’hui au museo dell’Opera del Duomo de Pise, comme plusieurs bustes et statues cités plus haut, qui ont été mis à l’abri des agressions atmosphériques). La signature de l’artiste : « À la demande de Pietro (le commanditaire) fut sculptée cette statue par la sculpteur appelé Giovanni, fils de Nicola », certifie la paternité de l’œuvre et renseigne sur la date de sa réalisation : 1306. Mais l’intervention de Giovanni devait également s’étendre à l’architecture du baptistère, en effet on lui attribue la réalisation de la zone supérieure aux gables et pinacles, qui constitue le troisième ordre de l’édifice. Les travaux complémentaires du mur périphérique extérieure (les fenêtres du 3e ordre) et de la structure interne correspondante, déjà mise en place par Giovanni, ne furent achevés, du fait des continuelles difficultés financières de l’« Opera de San Giovanni » , qu’après la mort de celui-ci, au cours de la seconde moitié du XIVe siècle. Un signe tangible de la reprise des travaux coïncide, à la fin des années 1350 avec la présence sur le chantier du sculpteur et architecte Cellino di Nese. Malheureusement, malgré de nombreux documents attestant de son activité à Pise et à Pistoia, il est extrêmement difficile de lui attribuer avec certitude une quelconque œuvre d’architecture ou de sculpture. À titre tout à fait hypothétique, il est attribué à son intervention le système de couverture de l’édifice, conçu et mis en place autour de 1360-1365. Le premier élément à être réalisé fut probablement la voûte annulaire au-dessus de la galerie intérieure puis, sur le mur intérieur a été implantée la couverture tronc-pyramidale et sur le mur extérieur la coupole semi-sphérique. Selon le modèle byzantin, la couverture intérieure était ouverte en son sommet afin de laisser passer l’air et la lumière (Diotisalvi avait d’ailleurs prévu l’inclinaison du sol du baptistère afin de canaliser l’eau de pluie, ce qui semble confirmer qu’il projetait bien ce type de couverture), mais il fut ensuite rajoutée une petite coupole pour coiffer cette ouverture. Le manque total d’élément justifiant la paternité de ce système original de couverture fait que, outre le nom de Cellino di Nese, ceux de Giovanni Pisano, Puccio di Landuccio, Sibellino de Caprais ont été également avancés. En 1384-1386, le baptistère était à peu près totalement achevé si ce n’est les vicissitudes du toit qui semble-t-il, pour des difficultés financières toujours croissantes, fut couvert de plaques de plomb pour les quartiers est et sud, de tuiles pour le reste. En 1396, l’orfèvre Turino di Sano (it) réalisa très probablement la statue de saint Jean-Baptiste qui domine le baptistère, celle qui se trouve à l’intérieur, bien plus tardive (XXe siècle), est de Italo Griselli (it). Peut-être exécutée selon le modèle du baptistère de Florence, la vasque occupe, comme dans toutes les constructions similaires, le centre du bâtiment. Quelques incongruités dans la disposition des motifs des corniches internes et externes font supposer que les plaques qui revêtent les côtés de la structure ont été démontées et arbitrairement remontées à une époque non connue. Ces erreurs pourraient dater de la réfection des années 1841-1856 qui fait l’objet d’une inscription sur le bord interne. Les fonts baptismaux sont constitués d’une vasque octogonale, posée sur une base de forme identique à trois gradins, en marbre blanc incrusté de pierres vertes et de motifs géométriques. À l’extérieur, chaque côté de la vasque est revêtu de deux plaques de marbre blanc sculptées et incrustées. Chaque plaque est décorée en son centre d’une fleur sculptée, circonscrite par un encadrement à motif végétal. Les huit côtés sont bordés en haut et en bas par un corniche de marbre rouge. Quatre petites vasques, destinées au baptême des bébés, sont accolées à un côté sur deux. À l’intérieur, le fond de la vasque est revêtu d’un pavement vert et rouge. Sur le bord interne de la structure court l’inscription : « En l’année du Seigneur 1246, sous Iacopo recteur des lieux, Guido Bigarelli da Como fit cette œuvre. ». Sur un des flancs des fonts baptismaux, s’élève un autel décoré de panneaux sculptés et incrustés, entouré d’un parapet sculpté par Guglielmo (it) au XIIe siècle. L’ensemble provient de la cathédrale, il a probablement été déplacé au baptistère entre le XVe et le XVIe siècle. La chaire du baptistère, datée de 1260, est une œuvre remarquable de Nicola Pisano. Sa forme générale est hexagonale, elle est supportée par sept colonnes. Le garde-corps est décoré de cinq panneaux sculptés qui représentent des scènes de la vie du Christ. Maestri comacini Portail de l’architecture chrétienne Portail du catholicisme Portail de la Toscane