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Tour Sainte-Agnès

Architecture militaire de la province de PiseArchitecture militaire du Moyen ÂgeArticle géolocalisé en ItalieArticle utilisant une InfoboxMonument à Pise
Page avec des cartesPatrimoine du XIIIe siècleTour de Pise
Torre di sant'Agnese Pisa settembre 2022
Torre di sant'Agnese Pisa settembre 2022

La tour Sainte-Agnès (en italien : Torre di Sant'Agnese), ou la Ghibellina, est l'une des plus anciennes tours médiévales des murailles de Pise, dans la province de Pise en Toscane,. La tour a été construite à la fin du XIIIe siècle à la demande de Frédéric Ier de Montefeltro, principalement avec des matériaux provenant des tours des Guelfes pisans après les émeutes entre Guelfes et gibelins dues aux résultats de la bataille de Meloria en 1284. Elle était défendue par la dénommée Porta dei Lecci qui permettait l'entrée dans la Terzanaia. Au XVe siècle, la tour fut entièrement reconstruite sous la première domination florentine. La tour Sant'Agnese, avec la Torre Canto (incorporée au bastion San Giorgio), la Ghibellina et la Guelfa, délimitaient l'ancienne zone de la Terzanaia (aujourd'hui en grande partie disparue et connue sous le nom de Cittadella), où se trouvait les galères républicaines. Dans le passé, les deux tours Sant'Agnese et guelfe étaient reliées par une muraille démolie ensuite par Cosme Ier de Toscane au milieu du XVIe siècle. La tour est actuellement dans un état de grave détérioration. De structure massive, elle présente un plan carré avec des blocs de pierre sur les angles et des briques pour le reste du corps du bâtiment. Sa fonction militaire signifiait que seules quelques petites ouvertures de formes et de dimensions différentes étaient ouvertes, certaines encadrées de pierres, d'autres avec une architrave rectangulaire ou pentagonale. Vers le sud, il y avait peut-être aussi une galerie suspendue en bois, à laquelle on accédait par un portail encore existant. (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Torre di Sant'Agnese » (voir la liste des auteurs). Ciuti R. (a cura di), Pisa Case Torri, in CD Guide, Pisa, CLD Libri, 1999 (ISBN 88-87748-17-9). Paolo Gianfaldoni, Chiese e Porte nella storia di Pisa, Pontedera, CLD libri, 2007 (ISBN 978-88-7399-199-1). Portail de la Toscane Portail de l’architecture et de l’urbanisme Portail de l’histoire militaire Portail des châteaux

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Tour Sainte-Agnès
Viale pedonale Charles Darwin, Pise Porta a Mare

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Torre di Sant'Agnese

Viale pedonale Charles Darwin
56126 Pise, Porta a Mare
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Torre di sant'Agnese Pisa settembre 2022
Torre di sant'Agnese Pisa settembre 2022
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Arsenali Medicei
Arsenali Medicei

Les Arsenali Medicei, (en français : « Arsenaux médicéens ») est un ensemble de bâtiments du XVIe siècle, consacré à la construction navale, situé le long du Lungarno dans la commune de Pise, en Toscane. Ils devraient accueillir le museo delle navi antiche en 2014. En 1509, les Florentins conquièrent Pise, alors, ville en état de déclin. Dans sa vaste politique de réorganisation territoriale, le nouveau souverain, Cosme Ier de Toscane décide de lui donner le rôle de centre maritime des territoires médicéens avec, entre autres, la mise en service d’un nouvel arsenal. L’édifice est construit pendant les années de pouvoir 1537-1574 de Cosme Ier. L’ensemble est composé de huit longs et hauts corps de bâtiments articulé par autant de nefs aux voûtes adossées sur des pilastres. Dès leur ouverture, les chantiers connaissent un grand essor - avec la production de galères - alimentés par les commandes du port de Livourne et de l'Ordine dei Cavalieri di Santo Stefano. Au XVIIe siècle, son développement est freiné par la construction d’un arsenal concurrent situé à Livourne. Au siècle suivant, son activité perdure grâce à des commandes de privés jusqu'au XIXe siècle, où les arsenaux deviennent le siège d’un haras royal. Durant la Seconde Guerre mondiale, des bombardements aériens touchent toute la zone et détruisent une de ses nefs. Projet de Museo delle navi antiche Citadelle de Pise Présentation de Pisa, Museo Aperto Le site Pisa Live Portail de la culture Portail des musées Portail du monde maritime Portail de la Toscane

Citadelle de Pise
Citadelle de Pise

La citadelle de Pise est un vestige d'une fortification située sur les bords de l'Arno, à l'extrémité nord, de l'ancienne enceinte du centre historique de Pise. Des structures d'origine du Duecento, aujourd'hui, subsistent les arches en briques insérées dans le long du mur de défense ainsi que les arches du XIVe siècle colmatées des entrepôts. L'édifice est flanquée d'une tour dite Tour Guelfe, datée du milieu du XVe siècle, détruite durant la Seconde Guerre mondiale, elle est reconstruite à l'identique en 1956. Aujourd'hui, la tour est ouverte au public. Au début du XIIIe siècle, le site de la citadelle se trouve dans la zone des chantiers navals – souhaitée par la république de Pise - comprenant aussi les arsenaux républicains (it) et médicéens. Lors de la première domination florentine, en 1406, les nouveaux seigneurs de Pise transforment définitivement les structures de l'arsenal républicain et réalise dans la foulée ce qui est, alors, appelée la Cittadella Vecchia (vieille citadelle), pour la distinguer de la nouvelle citadelle, construite à partir de 1440, à l'opposé de la muraille fortifiée de la ville. En octobre 2010, la commune de Pise achète l'aire de la citadelle (1,7 million d'euros) - pour une grande requalification urbaine de la zone - où devrait naître un pôle touristique, en 2014, avec le museo delle navi antiche. Tour Guelfe Cittadella Nuova (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Cittadella di Pisa » (voir la liste des auteurs). Portail de l’architecture et de l’urbanisme Portail de l’histoire militaire Portail de la Toscane

Tour guelfe
Tour guelfe

La Tour guelfe (en italien : Torre Guelfa) est une tour de Pise à la Cittadella, laquelle remonte au milieu du XVe siècle. Elle a été construite pendant la première domination florentine (1406), lorsque toute la zone de ce qui était autrefois les arsenaux de la république de Pise a été rénovée. Le nom a été choisi en contraste avec l'ancienne Tour gibeline, érigée en 1290 dans le coin sud-ouest du quartier et détruite plus tard. La tour avait également pour tâche de permettre l'observation, étant suffisamment haute pour voir la mer et en même temps dominant la ville, étant clairement visible depuis la première moitié du Lungarno, une des rives du fleuve Arno. La tour guelfe, avec la tour Sant'Agnese, la tour Canto (incorporée au bastion San Giorgio) et la tour gibeline, délimitait l'ancienne zone de la Terzanaia (aujourd'hui en grande partie disparue et connue sous le nom de Cittadella), où les galères de la république de Pise étaient construites et réparées. Minée par les Allemands en retraite en juillet 1944, elle est reconstruite après la guerre (1956), sans conserver complètement son aspect d'origine. Aujourd'hui, elle est ouverte au public et permet d'admirer une vue magnifique de son sommet. À l'intérieur étaient placées les anciennes armoiries familiales sculptées des capitaines et des commissaires florentins qui gouvernaient la cité. (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Torre Guelfa » (voir la liste des auteurs). Citadelle de Pise Arsenaux de la République Portail de l’architecture et de l’urbanisme Portail de l’histoire militaire Portail de la Toscane

Église San Paolo a Ripa d'Arno
Église San Paolo a Ripa d'Arno

L'église San Paolo a Ripa d’Arno est un édifice religieux de la ville de Pise, en Italie. L'église est également connue localement comme le « Duomo vecchio » (vieille cathédrale). Elle se situe sur la bordure ouest de la vieille ville de Pise, au sud de la rivière Arno, qui passe à proximité d'elle d'où le nom de « Ripa d'Arno ». L'église est sous le patronage de saint Paul de Tarse. Une première église était présente au même endroit à l'époque carolingienne en l'an 805. Elle est tombée en désuétude et sur ses ruines un nouvel édifice a été construit. En 1092, l'église fut annexée à un monastère des moines vallombrosains et ensuite en 1147 transformée en hôpital. L'édifice a été modifié au cours des XIe et XIIe siècles dans un style similaire à celle du Duomo de Pise et reconsacré par le pape Eugène III en 1148. À partir de 1409, l'ensemble des bâtiments a été donné au cardinal Landolfo di Marramauro, puis en 1552 à la famille Grifoni et, après 1565 à l'Ordre de Saint-Étienne, pape et martyr jusqu'à la construction de leur propre église Santo Stefano dei Cavalieri à la fin du XVIe siècle. En 1798, l'église devint une église paroissiale. Le bâtiment a été endommagé en 1943, en particulier à l'intérieur. La restauration s'est poursuivie de 1949 à 1952, les bâtiments à l'arrière ont été démolis et la petite chapelle de Sant'Agata restaurée. La façade est en pierres romaines de marbre formant des bandes bichrome. La façade, conçue au XIIe siècle, mais terminée au XIVe siècle probablement par Giovanni Pisano, est à deux corps avec pilastres, arcs aveugles, intarsie de marbre et trois ordres de loggias dans la partie supérieure. Le plan intérieur est en croix latine avec une nef et deux bas-côtés soutenus par des colonnes en granit de l'Île d'Elbe, une abside et un dôme au croisement du transept. Il abrite une croix peinte sur bois du XIIIe siècle, des fresques de Buonamico Buffalmacco et une Vierge à l'Enfant et Saints de Turino Vanni (XIVe siècle) ainsi qu'un sarcophage romain du IIe siècle utilisé comme tombeau médiéval. Le bas-relief du sarcophage a été utilisé comme modèle par Nicola Pisano et son élève Arnolfo di Cambio. (it) Roberto Donati, Pisa. Arte e storia, Narni, Plurigraf (de) Heinz Schomann: Kunstdenkmäler in der Toskana, Wissenschaftliche Buchgesellschaft, Darmstadt 1990. (de) Marianne Mehling (Hrsg.): Knaurs Kulturführer – Florenz und Toskana, Droemer Knaur, München 1983 (ISBN 3-426-26079-4). (de) Klaus Zimmermanns: Toscana – Das Hügelland und die historischen Stadtzentren, 9. Auflage, Du Mont Buchverlag, Köln 1986 (ISBN 3-7701-1050-1). (de) Conrad Streit: Florenz – Toskana – Umbrien, Land der Etrusker, Walter-Verlag, Olten und Freiburg im Breisgau 1972 (it)Medioevo.org Portail de l’architecture chrétienne Portail de la Toscane

Jardin botanique de Pise
Jardin botanique de Pise

Le jardin botanique de Pise est une structure didactico-scientifique du département de botanique de l'université de Pise. Le jardin botanique de l'université de Pise fut créé en 1544 sur l'initiative de Luca Ghini, médecin et botaniste d'Imola, avec le soutien financier du grand-duc de Toscane, Cosme Ier de Médicis. C'est le plus ancien jardin botanique du monde, même si sa localisation originale était différente de l'emplacement actuel : le jardin primitif se trouvait en effet près de l'arsenal des Médicis, et s'appelait justement Jardin de l'Arsenal. En 1563, sous la conduite du botaniste Andrea Cesalpino, il fut transféré dans un second emplacement, dans le secteur nord-est de la ville. Ce site ne se révéla pas satisfaisant, tant à cause de sa mauvaise exposition que pour son éloignement de l'université. C'est ainsi qu'en 1591, le jardin fut à nouveau transféré, sous la direction de Lorenzo Mazzanga, dans son site actuel près de la célèbre Piazza dei Miracoli (Place des miracles). Les travaux, dirigés par le Flamand Joseph Goedenhuitze, connu en Italie sous le nom de Giuseppe Casabona furent achevés en 1595, et inclurent aussi la restructuration du bâtiment qui abritait l'Institut de botanique avec son annexe du Musée des Sciences naturelles. L'entrée principale du jardin fut ouverte dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. La disposition des plantes à l'intérieur du jardin, telle qu'elle est représentée sur un plan publié par Michelangelo Tilli en 1723, était inspirée des canons stylistiques communs à beaucoup de jardins de l'époque, avec l'allusion aux quatre éléments : le carré pour la terre, le cercle pour le ciel, le triangle pour le feu et les bassins en référence directe à l'eau. Les espèces étaient en effet disposées dans huit grandes plates-bandes carrées, subdivisées elles-mêmes en sections plus petites de forme géométrique définie, disposées symétriquement autour de huit fontaines avec vasques. Au XIXe siècle, le jardin subit d'importants changements : l'arrangement des grandes plates-bandes, datant du XVIe siècle, fut bouleversé pour laisser la place à des plates-bandes plus petites, de forme rectangulaire, entrecoupées d'allées et de murets, au centre desquelles se trouvaient six fontaines rescapées des bassins originaux. Ces transformations, réalisées en plusieurs étapes par les préfets Gaetano Savi et Teodoro Caruel, reflètent les nouvelles exigences de la botanique qui imposent de classer et de présenter les plantes selon des critères scientifiques qui mettent en évidence les affinités biologiques. À la fin des travaux, on comptait 148 plates-bandes contenant plus de 2 000 espèces disposées dans un ordre systématique. Le plan d'ensemble actuel est atteint vers la fin du XIXe siècle, après une dernière série de modifications et d'agrandissements qui portent à environ 3 hectares la superficie couverte par le jardin. Dans ce secteur, qui reflète encore de nos jours le schéma d'implantation défini au XIXe siècle par les préfets Gaetano Savi et Teodoro Caruel, se trouvent des arbres appartenant aux groupes des conifère et des amentifères. Les deux exemplaires les plus anciens du jardin sont un Magnolia grandiflora et un Ginkgo biloba, plantés en 1787 par le préfet Giorgio Santi. Ils se trouvent en réalité en dehors de ce secteur, dans le jardin nommé « jardin du cèdre ». Elle comprend environ 45 plates-bandes dans lesquelles sont représentées 550 espèces appartenant à 39 familles, disposées selon des critères didactico-systématiques. Ce secteur, appelé « jardin du myrte » (Orto del Mirto) du fait de la présence d'un très ancien exemplaire de Myrtus communis, accueille environ 140 espèces de plantes officinales, dont certaines sont encore reprises dans la pharmacopée officielle comme le ricin (Ricinus communis), la digitale (Digitalis purpurea). Il s'agit d'une collection d'espèces essentiellement autochtones : certaines d'entre elles comme le caltha des marais (Caltha palustris) sont presque éteintes dans la nature, tandis que d'autres, comme l'hibiscus palustre (Hibiscus palustris) et le nénufar jaune (Nuphar lutea) sont fortement menacées par la pollution des eaux et l'assainissement des zones humides. C'est une collection qui comprend des espèces herbacées du bassin de la mer Méditerranée appartenant surtout aux genres Allium, Ornithogalum et Muscari. C'est une collection abritée dans une grande serre qui comprend des Cactaceae, des Euphorbiaceae, des Crassulaceae ainsi que des exemplaires des genres Aloe et Agave, disposées sur la base de critères systématiques et géographiques. (it) Garbari Fabio, Tongiorgi Tomasi Lucia, Tosi Alessandro. Il giardino dei semplici. L'orto botanico di Pisa dal XVI al XX secolo. Pacini Editore, 1991. (ISBN 8877810580) Jardin botanique Liste de jardins botaniques en Italie Université de Pise (it) Site officiel du jardin botanique de Pise - en construction (it) Fiche sur le jardin botanique de Pise - par le Gruppo di Lavoro per gli Orti Botanici e i Giardini Storici della S. B. I. Portail de la botanique Portail du jardinage et de l’horticulture Portail de la Toscane

Domus Galilaeana
Domus Galilaeana

La domus Galilaeana est une institution culturelle qui a son siège à Pise en Toscane. Il est situé au no 26 de la rue Santa Maria, dans l'ex Palazzotto della Specola, entre la maison d'Antonio Pacinotti et celle de Gabba. Il ne s'agit pas de la maison natale de Galileo Galilei, qui se trouve proche du tribunal, mais de l'édifice qui dans le passé a accueilli la bibliothèque universitaire et la tour de l'observatoire astronomique (la tour fut démolie dans les premières décennies du XIXe siècle pour cause d'instabilité). L'idée de créer un institut consacré au scientifique pisan est née en 1938 en prévision des célébrations pour le centenaire de la première rencontre des scientifiques italiens, tenu à Pise en 1839. Sur l'initiative de Giovanni Gentile et sous l’égide de la « Société Italienne pour le Progrès de la Science », il est institué à Rome une commission pour identifier les buts et les objectifs de la nouvelle structure. Pise est choisi comme siège social. L'Institut est présenté au public en 1939 dans la salle Magne de l'Université de Pise et obtient ses statuts juridiques d’après une loi de 1941. Son but est de recueillir toutes les publications antiques et modernes concernant Galileo et de coordonner les études sur l'histoire des sciences grâce à d'importants fonds d'archives ainsi qu'à une vaste bibliothèque spécialisée. Depuis 2002, l'institut public s'est transformé en une fondation de droit civil. La domus ne peut pas être vraiment considérée comme un musée bien qu’au cours de son histoire elle ait reçu en dépôt divers instruments scientifiques. Elle a conservé les instruments d'Enrico Fermi, aujourd'hui conservés à Rome et les appareillages d'Antoine Pacinotti maintenant au Museo degli Strumenti per il Calcolo di Pisa, parmi lesquels le premier modèle de moteur à dynamo électrique. En outre, la Domus a préservé de la destruction la CEP Calcolatrice Elettronica Pisana (it), réunie aussi, dans les collections Museo degli Strumenti per il Calcolo. Aujourd'hui, elle abrite une bibliothèque spécialisée en histoire des sciences de plus de 40 000 volumes et d'importantes archives de personnalités scientifiques des XVIIIe et XIXe siècles. Actuellement, les instruments visibles à la domus sont étroitement liés aux fonds d'archives présents y compris ceux conservés pour les expérimentations sur la radioactivité d'Enrico Fermi, les instruments photographiques de l'astronome Pio Emanuelli et quelques machines provenant de l'Institut de Physique-Technique de l'Université de Pise. Pour les scolaires, elle organise périodiquement des parcours didactiques sur les personnages importants de l’histoire de la science de Galileo Galilei aux physiciens du XIXe siècle. (it) Site officiel Portail de la culture Portail des musées Portail de l’histoire des sciences Portail de la Toscane

Museo delle sinopie (Pise)
Museo delle sinopie (Pise)

Le museo delle sinopie (en français : « musée des sinopie ») est un musée consacré aux sinopie des fresques du Camposanto monumentale. Il est situé au sud de la Piazza dei Miracoli, dans un ancien édifice hospitalier de la commune de Pise, en Toscane. Connu en 1257 sous le vocable de hôpital Santo Spirito, l’édifice est alors destiné à héberger les pauvres, les malades et les pèlerins. Il s’appelle ensuite hôpital de la Misericordia puis Santa Chiara. Son architecte est Giovanni di Simone connu aussi pour ses travaux sur le chantier du Campo Santo en 1277. Sa façade, surmontée d’un petit campanile, est parée de briques rouges, et au milieu du XVIe siècle, elle est aménagée de nouvelles fenêtres ainsi que de portails au pourtour en bossage de pietra serena. L’intérieur se présente sur plusieurs niveaux accessibles par des escaliers et une tour ascenseur, et sa pièce principale offre une originale perspective sur la place depuis une grande voûte vitrée. L’espace muséal est inauguré en 1976, puis fermé pour restructuration de 2005 au 1er mai 2007. Autrefois, les murs du camposanto étaient couverts par un cycle de fresques : La première était la Crucifixion par Francesco Traini située sur le côté sud-ouest. Puis, en continuant sur la droite, côté sud, Le Jugement dernier, L'Enfer, Le Triomphe de la Mort et La Thébaïde des anachorètes habituellement attribués à Buonamico Buffalmacco. Le cycle de fresques se poursuivait avec les récits de l'Ancien Testament exécuté par Benozzo Gozzoli au XVe siècle sis dans la galerie nord, tandis qu’entre 1377 et 1391 Andrea Bonaiuto, Antonio Veneziano et de Spinello Aretino décoraient l’intérieur de l'arcade sud avec des personnages saints de l’iconographie pisane ainsi que l’histoire du Livre de Job, par Taddeo Gaddi à la fin du XIVe siècle. Dans le même temps, dans la galerie nord, Piero di Puccio illustrait les récits de la Genèse. Découvertes en 1944 à la suite d'un bombardement allié - qui provoque un incendie du Camposanto - l‘enduit des fresques se détache sous l‘effet de la chaleur et la fonte de la couverture en plomb. À la suite de ses dégradations, en 1947, une campagne urgente de sauvegarde est engagée où les fresques séparées des murs - selon la technique dite « a strappo » - laissent apparaître, au-dessous, des sinopie extrêmement bien conservées. Ces dessins sont également séparés en utilisant la même technique utilisée pour les fresques, et sont ensuite exposés dans le museo delle Sinopie. Aujourd'hui, il est possible de voir, outre les sinopie, une reproduction virtuelle du Camposanto en imagerie 3D qui représente l’intérieur du monument au cours des siècles. (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Museo delle sinopie » (voir la liste des auteurs). (it) Site officiel Ressource relative aux beaux-arts : Union List of Artist Names Portail des musées Portail des arts Portail de la Toscane

Baptistère Saint-Jean de Pise
Baptistère Saint-Jean de Pise

Le baptistère Saint-Jean de Pise (Battistero di San Giovanni) s’élève face à la façade ouest de la cathédrale de Pise, sur la piazza del Duomo, proche du Camposanto et du campanile. Sa base est de style roman d’influences pisane et lombarde puis gothique à partir du second étage. C’est un exemple du passage du style roman au style gothique. Il présente une acoustique exceptionnelle. Le but de la construction de cet édifice fut de remplacer un ancien baptistère octogonal, dont les fondations furent mises à nu au cours de travaux d’excavation au Camposanto, au début de 1960. Retracer l’historique de la construction du baptistère, qui se déroula sur plus d’un siècle à partir du XIIe siècle, n’est pas aisé du fait du manque de source. Ainsi, certaines périodes non renseignées à ce jour ont pu être considérées par la critique comme des arrêts de travaux alors qu’elles pourraient n’être que des phases de moindre activité pour lesquelles nous manquons d’information. La date de début des travaux - août 1152 - et le nom de l’architecte qui en fut chargé - Diotisalvi (ou Deotisalvi) - sont attestés par une inscription en deux parties, placée sur les colonnes internes, à gauche et à droite de la porte principale de l’édifice : « Cette église fut établie au mois d’août 1153 » ; « Diotisalvi est l’architecte de cet ouvrage » . Les caractères fondamentaux de l’édifice actuel résultent en grande part du projet que Diotisalvi envisageait probablement de réaliser dans son ensemble, mais il ne put en terminer l’exécution. On n’a aucune certitude sur la date à laquelle Diotisalvi interrompit ses prestations ni quelles en furent les raisons ; il est possible que ce fut au cours de la décennie de 1180, au moment où les moyens financiers furent concentrés sur la réalisation du campanile. Quoi qu’il en soit, sur la base des informations transmises par Maragone, qui était son contemporain, on doit pouvoir attribuer à Diotisalvi les fondations constituées de deux anneaux concentriques, les colonnes monolithiques et les piliers implantés sur l’anneau intérieur,. Comme les chapiteaux qui surmontent les colonnes correspondent au style de la production sculpturale du début du XIIIe siècle, lié à l’activité des maîtres lombards reconnus sous le nom collectif de Guidi, on présume que l’intervention de Diotisalvi s’arrête à la zone immédiatement en dessous de ceux-ci. À l’extérieur, il résulte probablement de son intervention, les élégantes arcades aveugles qui couronnent le parement formant le premier ordre du bâtiment et qui s’achève par une corniche sur laquelle se trouve la galerie. Il s’agit là d’éléments que l’on peut considérer comme étant une interprétation de la façade de la cathédrale, dont au moins le premier ordre des loggias, dans les années 1150, devait être achevé. La décoration extérieure de l’arcature à claire-voie reprend en fait le schéma Buscheto-Rainaldo de la façade de la cathédrale ; de là vient l’hypothèse que le projet de Diotisalvi devait prévoir plusieurs niveaux d’arcatures selon le même schéma que celui réalisé pour le campanile commencé en 1173. Le plan circulaire, interrompu par quatre portes en correspondance avec les points cardinaux et l’anneau central composé à l’ordre inférieur de quatre piliers alternés avec quatre fois deux colonnes, est une disposition qui s’inspire de divers modèles de l’époque paléochrétienne comme la basilique Saint-Vital à Ravenne ou l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Cette dernière rappelle en particulier la curieuse couverture tronc-pyramidale de la partie centrale du baptistère, qui laisse supposer que le projet de Diotisalvi prévoyait ce type de couverture ; d’autant plus qu’on lui attribue aussi la réalisation d’une église pisane également dédiée au Saint-Sépulcre, dont le type de couverture est tout à fait identique. Afin de bien comprendre de quoi il s’agit, il convient de noter que le baptistère a la particularité de posséder deux couvertures : une première tronc-pyramidale à base dodécagonale qui n’est visible que de l’intérieur et une seconde semi-sphérique, qui coiffe la première. La maquette du baptistère (photo ci-après) réalisée en tilleul par Giancarlo Geri en 1990 et qui se trouve au museo dell’Opera del Duomo de Pise, met en évidence la conformation originale de cette double couverture. Seule la couverture intérieure correspond certainement au projet de Diotisalvi. Passé cette première phase, les travaux subirent un notable ralentissement. Il est toutefois probable que fin du XIIe ou début du XIIIe siècle fut mise en place une couverture provisoire ; plusieurs sources mentionnent en effet la tenue de cérémonies officielles dans le baptistère,. Les analyses stylistiques rendent compte, même si elles ne sont pas appuyées par des documents, de signes tangibles d’une reprise des travaux au début du XIIIe siècle. À l’extérieur il est en effet possible d’identifier la présence d’artistes de culture byzantine au niveau des portails nord et est de la construction. Toute la décoration de ces zones, d’une très belle qualité artistique, révèle une unité de style qui trouve sa référence dans la production artistique de Byzance et, à Pise, rappelle les décorations du portail de l’église de San Michele degli Scalzi, datées de 1204. De même à l’intérieur, la construction dut reprendre au cours de la première décennie du XIIIe siècle comme cela semble indiqué par la datation des styles ; les chapiteaux des piliers et des colonnes ainsi que les consoles sur le mur périphérique sur lesquelles reposent les voûtes d’arêtes du collatéral annulaire sont imputés à cette époque et attribuables à l’intervention de corporations lombardo-lucquoise. Les consoles en particulier présentent une affinité marquée avec la production de Guidetto et avec les décorations du frontispice de la cathédrale de San Martino à Lucques, signées du sculpteur en 1204, mais également avec le travail des Bigarelli. L’attribution des chapiteaux des colonnes et des piliers du déambulatoire est par contre plus incertaine, ils sont de forme et de qualité plus hétérogènes et font supposer une participation plus large d’intervenants. En dehors de la décoration des chapiteaux et des consoles, l’intervention des guidi n’est pas décelable, peut-être ont-ils participé à l’aménagement intérieur de l’édifice dont un minimum devait être nécessaire aux cérémonies officielles tenues en ce lieu. Après ce petit soubresaut du début du XIIIe siècle, il faut attendre le milieu du siècle pour noter une nouvelle impulsion à la construction de l’édifice. On la doit essentiellement à l’archevêque Federico Visconti (it), principal protagoniste de la révocation de l’excommunication papale infligée à la ville de 1241 à 1256 à la suite de la prise de position gibeline des Pisans. C’est probablement à ce prélat que l’on doit le fastueux pavement en marbre polychrome géométrique, de style cosmatesque, un style d’inspiration romaine tardive et byzantine typique de l’Italie dans la période de l’art roman ; mais surtout, il confia en 1256 à Nicola Pisano la réalisation de la chaire du baptistère et la reprise des travaux de l’édifice. Avec Nicola, le principe même de la décoration fut profondément bouleversé. Son intervention, lisible dans le style de la décoration, est probablement liée à une inscription gravée sur le mur périphérique de la galerie intérieure, à droite de la porte côté sud : En l’année 1278 fut édifié de nouveau. Il est plausible en effet, que cette inscription fasse référence à la phase de construction de Nicola, même si l’attribution des travaux de l’artiste à l’intérieur du bâtiment reste aujourd’hui encore incertaine et qu’aucun document ne vient la corroborer. Quoi qu’il en soit, l’étude détaillée du bâtiment met au jour au niveau de la galerie, des naissances de voûtes d’arêtes commencées puis abandonnées en faveur d’une voûte en berceau coupée de place en place par des arcs doubleaux dont certains prennent appui sur d’anciennes fenêtres que l’on a été amené à reboucher. Ceci témoigne semble-t-il d’une volonté de radicale modification des plans de Diotisalvi, dans le but de surélever la galerie et par là, de donner un nouvel élan à l’ensemble. La contribution de Nicola à la décoration extérieure est par contre bien plus identifiable. Il réalisa sur la galerie extérieure déjà implantée par Diotisalvi, une arcature à claire-voie de 60 arcades sur colonnettes, surmontées de gables et de pinacles, eux-mêmes décorés de bustes. Des têtes décorent également la base des arcades. Giovanni Pisano, fils de Nicola, intervint sur le baptistère alors que les travaux étaient déjà engagés par son père, peut-être juste après 1277-1278, dans un premier temps au côté de Nicola, ensuite de manière autonome, avec ses propres collaborateurs, comme le montre un document de 1284. Comme pour la Fontana Maggiore de Pérouse où les deux sculpteurs ont travaillé ensemble, il est bien difficile sur le baptistère, surtout pour les statues qui décorent les niches du couronnement et le sommet des gables conçus par Nicola, de distinguer le travail de l’un et de l’autre tellement leur collaboration devait être étroite. Plus certaine est l’attribution à Giovanni de trois statues représentant une Vierge à l’Enfant entourée de saint Jean-Baptiste et de saint Jean l’évangéliste qui se trouvaient initialement placées sur le tympan du portail nord (aujourd’hui au museo dell’Opera del Duomo de Pise, comme plusieurs bustes et statues cités plus haut, qui ont été mis à l’abri des agressions atmosphériques). La signature de l’artiste : « À la demande de Pietro (le commanditaire) fut sculptée cette statue par la sculpteur appelé Giovanni, fils de Nicola », certifie la paternité de l’œuvre et renseigne sur la date de sa réalisation : 1306. Mais l’intervention de Giovanni devait également s’étendre à l’architecture du baptistère, en effet on lui attribue la réalisation de la zone supérieure aux gables et pinacles, qui constitue le troisième ordre de l’édifice. Les travaux complémentaires du mur périphérique extérieure (les fenêtres du 3e ordre) et de la structure interne correspondante, déjà mise en place par Giovanni, ne furent achevés, du fait des continuelles difficultés financières de l’« Opera de San Giovanni » , qu’après la mort de celui-ci, au cours de la seconde moitié du XIVe siècle. Un signe tangible de la reprise des travaux coïncide, à la fin des années 1350 avec la présence sur le chantier du sculpteur et architecte Cellino di Nese. Malheureusement, malgré de nombreux documents attestant de son activité à Pise et à Pistoia, il est extrêmement difficile de lui attribuer avec certitude une quelconque œuvre d’architecture ou de sculpture. À titre tout à fait hypothétique, il est attribué à son intervention le système de couverture de l’édifice, conçu et mis en place autour de 1360-1365. Le premier élément à être réalisé fut probablement la voûte annulaire au-dessus de la galerie intérieure puis, sur le mur intérieur a été implantée la couverture tronc-pyramidale et sur le mur extérieur la coupole semi-sphérique. Selon le modèle byzantin, la couverture intérieure était ouverte en son sommet afin de laisser passer l’air et la lumière (Diotisalvi avait d’ailleurs prévu l’inclinaison du sol du baptistère afin de canaliser l’eau de pluie, ce qui semble confirmer qu’il projetait bien ce type de couverture), mais il fut ensuite rajoutée une petite coupole pour coiffer cette ouverture. Le manque total d’élément justifiant la paternité de ce système original de couverture fait que, outre le nom de Cellino di Nese, ceux de Giovanni Pisano, Puccio di Landuccio, Sibellino de Caprais ont été également avancés. En 1384-1386, le baptistère était à peu près totalement achevé si ce n’est les vicissitudes du toit qui semble-t-il, pour des difficultés financières toujours croissantes, fut couvert de plaques de plomb pour les quartiers est et sud, de tuiles pour le reste. En 1396, l’orfèvre Turino di Sano (it) réalisa très probablement la statue de saint Jean-Baptiste qui domine le baptistère, celle qui se trouve à l’intérieur, bien plus tardive (XXe siècle), est de Italo Griselli (it). Peut-être exécutée selon le modèle du baptistère de Florence, la vasque occupe, comme dans toutes les constructions similaires, le centre du bâtiment. Quelques incongruités dans la disposition des motifs des corniches internes et externes font supposer que les plaques qui revêtent les côtés de la structure ont été démontées et arbitrairement remontées à une époque non connue. Ces erreurs pourraient dater de la réfection des années 1841-1856 qui fait l’objet d’une inscription sur le bord interne. Les fonts baptismaux sont constitués d’une vasque octogonale, posée sur une base de forme identique à trois gradins, en marbre blanc incrusté de pierres vertes et de motifs géométriques. À l’extérieur, chaque côté de la vasque est revêtu de deux plaques de marbre blanc sculptées et incrustées. Chaque plaque est décorée en son centre d’une fleur sculptée, circonscrite par un encadrement à motif végétal. Les huit côtés sont bordés en haut et en bas par un corniche de marbre rouge. Quatre petites vasques, destinées au baptême des bébés, sont accolées à un côté sur deux. À l’intérieur, le fond de la vasque est revêtu d’un pavement vert et rouge. Sur le bord interne de la structure court l’inscription : « En l’année du Seigneur 1246, sous Iacopo recteur des lieux, Guido Bigarelli da Como fit cette œuvre. ». Sur un des flancs des fonts baptismaux, s’élève un autel décoré de panneaux sculptés et incrustés, entouré d’un parapet sculpté par Guglielmo (it) au XIIe siècle. L’ensemble provient de la cathédrale, il a probablement été déplacé au baptistère entre le XVe et le XVIe siècle. La chaire du baptistère, datée de 1260, est une œuvre remarquable de Nicola Pisano. Sa forme générale est hexagonale, elle est supportée par sept colonnes. Le garde-corps est décoré de cinq panneaux sculptés qui représentent des scènes de la vie du Christ. Maestri comacini Portail de l’architecture chrétienne Portail du catholicisme Portail de la Toscane