place

Canton de Liévin-Nord

Ancien canton dans le Pas-de-CalaisArticle avec modèle Dernière population de canton de FranceArticle avec modèle Graphique population de canton de FranceArticle avec modèle Tableau Liste commune de FranceArticle avec modèle Tableau population de canton de France
Article géolocalisé en FranceArticle utilisant une InfoboxArticle à illustrer Subdivision administrativeArticle à ne pas géolocaliserPage avec des cartes

Le canton de Liévin-Nord est un ancien canton français située dans le département du Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais.

Extrait de l'article de Wikipedia Canton de Liévin-Nord (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs).

Canton de Liévin-Nord
Rue du Centenaire, Lens

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Lieux à proximité
placeAfficher sur la carte

Wikipedia: Canton de Liévin-NordContinuer à lire sur Wikipedia

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 50.43694444 ° E 2.76583333 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

Rue du Centenaire

Rue du Centenaire
62800 Lens
Hauts-de-France, France
mapOuvrir sur Google Maps

Partager l'expérience

Lieux à proximité

Fosse no 2 des mines de Liévin
Fosse no 2 des mines de Liévin

La fosse no 2 dite fosse d'Aix ou Calonne de la Société d'Aix puis de la Compagnie des mines de Liévin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Liévin. Elle est ouverte en tant que fosse d'Aix à partir du 17 mai 1858 par la Société d'Aix a à peine cent mètres au sud de la concession de la Compagnie des mines de Béthune. Elle entre en exploitation le 1er octobre 1859, et malgré une exploitation difficile, la production est fructueuse. Un coron de quarante habitations est construit. Mais la Société d'Aix est déboutée de sa demande de concession en septembre 1862, et c'est la Compagnie de Liévin qui obtient ces terres. La fosse est alors abandonnée peu après, son propriétaire ayant décidé de poursuivre l'exploitation, contre la loi, et cesse le 19 février 1863. Durant les procès et les expertises qui s'ensuivent, la fosse est entretenue au strict minimum. La Compagnie de Liévin rachète la fosse en 1868, et elle est renommée fosse no 2. Un terril no 71, 2 de Liévin, est édifié au nord de la fosse, mais cette dernière cesse d'extraire en 1876. Elle assure alors l'aérage pour la fosse no 1 - 5. La fosse no 2 est reprise en 1904 et forme le 2 - 5 - 5 bis de Liévin avec la fosse no 5 - 5 bis. Des cités sont alors construites autour de la fosse. Le chevalement n'est pas détruit durant la Première Guerre mondiale. Le puits est comblé en 1936, et les installations détruites peu après. La fosse a été sous-utilisée. La Compagnie des mines de Liévin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Liévin. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Lens pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le coron construit par la Société d'Aix est détruit en 1993. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 2, et y installe un exutoire de grisou. Un hard-discount Lidl est construit sur le carreau de fosse. Les cités sont pour la plupart rénovées. Le terril n'a pas été exploité et est entièrement boisé.

Fosse no 5 - 5 bis des mines de Béthune
Fosse no 5 - 5 bis des mines de Béthune

La fosse no 5 - 5 bis de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle. La fosse no 5 est commencée le 16 avril 1873, le fonçage n'est pas particulièrement complexe, et la fosse peut commencer à produire le 15 mai 1875. Elle est très rapidement productive, et compense la fermeture de la fosse no 4. Le puits no 5 bis est commencé en 1901 à une cinquantaine de mètres du puits no 5. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Lors de la reconstruction, le puits no 5 conserve un chevalement métallique, alors que le puits no 5 bis est équipé d'un chevalement en béton armé. Tous deux assurent l'extraction. De vastes cités sont reconstruites au nord de la fosse, ainsi qu'une église, et le terril conique no 59 prend de la hauteur. La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. Le puits no 5 bis est équipé d'un nouveau rotor en 1955. En 1963, le rabot « Westfalia » est mis en service, le gisement en plateure le permettant. La fosse cesse d'extraire en 1968, après avoir remonté 24 711 000 tonnes de houille. Les puits nos 5 et 5 bis sont remblayés en 1969, les chevalements sont détruits en 1969 et 1970. Le terril est intégralement exploité, les cités sont partiellement détruites. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 5 et 5 bis. Le seul vestige de la fosse est sa grille d'entrée. Les cités ont été rénovées, et le site du terril est devenu un espace vert. L'église Saint Louis est inscrite aux monuments historiques le 9 octobre 2009, et la société de secours mutuels et la maison du médecin-chef le 18 mars 2010. La cité-jardin des Quarante, la cité pavillonnaire no 5, son église Saint-Louis, son prieuré et son école ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Liévin
Fosse no 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Liévin

La fosse no 1 - 1 bis - 1 ter de la Compagnie des mines de Liévin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Liévin. Le puits no 1 est le premier de la nouvelle compagnie, il est commencé la même année que la fosse de la Société d'Aix, et un an et demi avant la fosse no 3 de la Compagnie des mines de Lens. La fosse commence à produire peu en 1860, ce n'est que huit ans plus tard que la production augmente, à la suite de l'approfondissement du puits. Un puits no 5, par la suite appelé 1 bis, est ajouté en 1874 près du premier puits. La production de la fosse atteint 350 000 tonnes en 1880. Un puits d'aérage no 1 ter est ajouté en 1875 ou 1901 à la fosse no 1 - 1 bis. Cette dernière est détruite pendant la Première Guerre mondiale. Elle est ensuite reconstruite, et ses cités sont agrandies. La Compagnie des mines de Liévin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Liévin. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Lens pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 1 - 1 bis - 1 ter est concentrée sur la fosse no 6 - 6 bis sise à Angres, et cesse d'extraire en 1955. Le puits no 1 est remblayé en 1966, et son chevalement détruit onze ans plus tard. Les puits nos 1 bis et 1 ter sont remblayés en 1979, et les installations, à l'exception du chevalement du puits no 1 bis, détruites quelques années plus tard. Un centre commercial est installé sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 1, 1 bis et 1 ter. Le 25 novembre 2009, le chevalement du puits no 1 bis est inscrit aux monuments historiques. Il a été classé le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 3 - 3 bis des mines de Lens
Fosse no 3 - 3 bis des mines de Lens

La fosse no 3 - 3 bis dite Saint-Amé ou Amé Tilloy de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Liévin. Les travaux commencent en 1858, et la fosse no 3 commence à extraire en 1860. Un terril cavalier no 233, Cavalier du 3 de Lens, la relie aux autres fosses. Des cités sont bâties près de la fosse, ainsi qu'une église et des écoles. Le puits no 3 bis est ajouté en 1881. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Le puits no 3 est doté d'un chevalement en béton armé, alors que le puits no 3 bis est équipé d'un chevalement métallique. Les cités, les écoles et l'église sont également reconstruites. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. Les puits nos 3 et 3 bis sont ravalés, respectivement à 432 et 535 mètres. En 1952, le Groupe de Lens fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 3 - 3 bis concentre la fosse no 16 en 1956 mais cette première est reliée par bowette en 1960 à la fosse no 11 - 19, causant l'arrêt de l'extraction. La fosse no 3 - 3 bis continue d'assurer le service et l'aérage. Le puits no 3 est remblayé en 1972. Quarante-deux mineurs périssent dans une explosion le vendredi 27 décembre 1974. La fosse ferme en 1978, et le puits no 3 bis est comblé. Le chevalement en béton armé du puits no 3 est détruit cinq ans plus tard, alors que le chevalement métallique du puits no 3 bis est conservé. Il est inscrit aux monuments historiques le 6 mai 1992. Le carreau de fosse est reconverti en zone industrielle. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 3 et 3 bis. Un sondage de décompression S55 est entrepris en 2004 à 600 mètres de la fosse. Une route passe sur le terril no 233. Les cités, les écoles et l'église ont été rénovées. Le chevalement a été classé le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.