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Fosse no 16 des mines de Lens

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Loos en Gohelle Fosse n° 16
Loos en Gohelle Fosse n° 16

La fosse no 16 dite Saint-Albert ou Albert Motte de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle. Le fonçage du puits commence le 23 novembre 1909 et la fosse est opérationnelle le octobre 1912. La fosse d'aérage no 16 bis est creusée entretemps sur un autre carreau situé à Liévin à un peu plus d'un kilomètre au sud-ouest. Des cités sont bâties au sud de la fosse. Deux terrils coniques nos 79 et 79A sont édifiés au nord de la fosse. Celle-ci est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite dans le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 16 cesse d'extraire en 1956, sa production remonte par la fosse no 3 - 3 bis. Le puits no 16 est comblé en 1961, son puits d'aérage l'année suivante. Les deux terrils coniques sont exploités. L'autoroute A21 passe au nord du carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 16. Le carreau de fosse est une friche. Les cités ont été rénovées.

Extrait de l'article de Wikipedia Fosse no 16 des mines de Lens (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Fosse no 16 des mines de Lens
Rocade Minière, Lens

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N 50.439307 ° E 2.772883 °
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Adresse

Puits n° 16

Rocade Minière
62750 Lens
Hauts-de-France, France
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Loos en Gohelle Fosse n° 16
Loos en Gohelle Fosse n° 16
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Fosse no 3 - 3 bis des mines de Lens
Fosse no 3 - 3 bis des mines de Lens

La fosse no 3 - 3 bis dite Saint-Amé ou Amé Tilloy de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Liévin. Les travaux commencent en 1858, et la fosse no 3 commence à extraire en 1860. Un terril cavalier no 233, Cavalier du 3 de Lens, la relie aux autres fosses. Des cités sont bâties près de la fosse, ainsi qu'une église et des écoles. Le puits no 3 bis est ajouté en 1881. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Le puits no 3 est doté d'un chevalement en béton armé, alors que le puits no 3 bis est équipé d'un chevalement métallique. Les cités, les écoles et l'église sont également reconstruites. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. Les puits nos 3 et 3 bis sont ravalés, respectivement à 432 et 535 mètres. En 1952, le Groupe de Lens fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 3 - 3 bis concentre la fosse no 16 en 1956 mais cette première est reliée par bowette en 1960 à la fosse no 11 - 19, causant l'arrêt de l'extraction. La fosse no 3 - 3 bis continue d'assurer le service et l'aérage. Le puits no 3 est remblayé en 1972. Quarante-deux mineurs périssent dans une explosion le vendredi 27 décembre 1974. La fosse ferme en 1978, et le puits no 3 bis est comblé. Le chevalement en béton armé du puits no 3 est détruit cinq ans plus tard, alors que le chevalement métallique du puits no 3 bis est conservé. Il est inscrit aux monuments historiques le 6 mai 1992. Le carreau de fosse est reconverti en zone industrielle. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 3 et 3 bis. Un sondage de décompression S55 est entrepris en 2004 à 600 mètres de la fosse. Une route passe sur le terril no 233. Les cités, les écoles et l'église ont été rénovées. Le chevalement a été classé le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 11 - 19 des mines de Lens
Fosse no 11 - 19 des mines de Lens

La fosse no 11 - 19, dite Saint-Pierre ou Pierre Destombes, est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle. Le puits no 11 est commencé en 1891 ou 1893 par la Compagnie des mines de Lens, près des limites avec la commune de Lens. En 1909, le puits d'aérage no 11 bis est mis en service sur un autre carreau, plus à l'ouest. Des cités, des écoles et une église, sont édifiés à proximité de la fosse, sur les communes de Lens, Liévin et Loos-en-Gohelle. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le puits no 19 est commencé en 1954, et commence à extraire en 1960. La fosse devient alors siège de concentration. Le puits no 19 ne possède pas de chevalement, mais une tour d'extraction en béton, haute de 66 mètres, similaire à celle de la fosse no 10 du Groupe d'Oignies et celles de la fosse Barrois des mines d'Aniche. Dès 1960, les fosses nos 2 - 2 bis, 3 - 3 bis, 4 et 9 sont concentrées sur le 11 - 19, en 1966, la fosse no 12, puis en 1973, la fosse no 7 - 7 bis. La production de toutes ces fosses remonte alors par les deux puits, c'est à cette date que les trois terrils prennent de l'importance. Les puits de service d'aérage puis de service ferment peu à peu, et la fosse no 11 - 19 ferme le 31 janvier 1986. Les puits sont remblayés en 1987. La même année, l'église est détruite. Alors que le lavoir et le triage sont détruits, les installations principales sont conservées, et rénovées. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 11 et 19. Les terrils nos 74, 74A et 74B sont conservés, et les cités ont été en grande partie rénovées. La fosse est maintenant, avec la fosse Delloye, la fosse no 9 - 9 bis, et la fosse Arenberg, un des quatre principaux sites conservés, et un des sites majeurs du bassin minier. La salle d'œuvre paroissiales Saint-Pierre, les écoles et le dispensaire sont inscrits aux monuments historiques le 29 novembre 2009, et la fosse est classée par arrêté du 21 décembre 2009, son inscription étant intervenu le 6 mai 1992. La cité pavillonnaire des Provinces, son presbytère, son groupe scolaire, avec la maison du directeur et la maison des sœurs, à Lens, la cité pavillonnaire Saint-Albert à Liévin et Loos-en-Gohelle, l'école de cette cité à Liévin, la cité pavillonnaire no 11, la maison d'ingénieur dans cette cité, la fosse no 11 - 19, et les terrils nos 74, 74A et 74B, à Loos-en-Gohelle, ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Liévin
Fosse no 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Liévin

La fosse no 1 - 1 bis - 1 ter de la Compagnie des mines de Liévin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Liévin. Le puits no 1 est le premier de la nouvelle compagnie, il est commencé la même année que la fosse de la Société d'Aix, et un an et demi avant la fosse no 3 de la Compagnie des mines de Lens. La fosse commence à produire peu en 1860, ce n'est que huit ans plus tard que la production augmente, à la suite de l'approfondissement du puits. Un puits no 5, par la suite appelé 1 bis, est ajouté en 1874 près du premier puits. La production de la fosse atteint 350 000 tonnes en 1880. Un puits d'aérage no 1 ter est ajouté en 1875 ou 1901 à la fosse no 1 - 1 bis. Cette dernière est détruite pendant la Première Guerre mondiale. Elle est ensuite reconstruite, et ses cités sont agrandies. La Compagnie des mines de Liévin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Liévin. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Lens pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 1 - 1 bis - 1 ter est concentrée sur la fosse no 6 - 6 bis sise à Angres, et cesse d'extraire en 1955. Le puits no 1 est remblayé en 1966, et son chevalement détruit onze ans plus tard. Les puits nos 1 bis et 1 ter sont remblayés en 1979, et les installations, à l'exception du chevalement du puits no 1 bis, détruites quelques années plus tard. Un centre commercial est installé sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 1, 1 bis et 1 ter. Le 25 novembre 2009, le chevalement du puits no 1 bis est inscrit aux monuments historiques. Il a été classé le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 5 - 5 bis des mines de Béthune
Fosse no 5 - 5 bis des mines de Béthune

La fosse no 5 - 5 bis de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle. La fosse no 5 est commencée le 16 avril 1873, le fonçage n'est pas particulièrement complexe, et la fosse peut commencer à produire le 15 mai 1875. Elle est très rapidement productive, et compense la fermeture de la fosse no 4. Le puits no 5 bis est commencé en 1901 à une cinquantaine de mètres du puits no 5. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Lors de la reconstruction, le puits no 5 conserve un chevalement métallique, alors que le puits no 5 bis est équipé d'un chevalement en béton armé. Tous deux assurent l'extraction. De vastes cités sont reconstruites au nord de la fosse, ainsi qu'une église, et le terril conique no 59 prend de la hauteur. La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. Le puits no 5 bis est équipé d'un nouveau rotor en 1955. En 1963, le rabot « Westfalia » est mis en service, le gisement en plateure le permettant. La fosse cesse d'extraire en 1968, après avoir remonté 24 711 000 tonnes de houille. Les puits nos 5 et 5 bis sont remblayés en 1969, les chevalements sont détruits en 1969 et 1970. Le terril est intégralement exploité, les cités sont partiellement détruites. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 5 et 5 bis. Le seul vestige de la fosse est sa grille d'entrée. Les cités ont été rénovées, et le site du terril est devenu un espace vert. L'église Saint Louis est inscrite aux monuments historiques le 9 octobre 2009, et la société de secours mutuels et la maison du médecin-chef le 18 mars 2010. La cité-jardin des Quarante, la cité pavillonnaire no 5, son église Saint-Louis, son prieuré et son école ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.