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Fosse no 11 bis des mines de Lens

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Liévin Fosse n° 11 bis des Mines de Lens (01)
Liévin Fosse n° 11 bis des Mines de Lens (01)

La fosse no 11 bis, dite Saint Albert ou Albert Crespel, est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Liévin. Il s'agit d'un puits d'aérage qui, au lieu d'être situé sur le même carreau que le puits principal, est localisé sur un site différent. Le fonçage, commencé en 1907, a lieu deux ans avant la mise en fonction du puits. Celui-ci, n'a jamais extrait de houille, puisqu'il ne disposait pas d'installations pour le faire. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Devenu inutile, le puits est fermé et remblayé en 1972, le chevalement en béton armé démoli six ans plus tard. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 11 bis. Le site, longtemps resté un terrain vague, a été reconverti en un lotissement. Le puits trône au milieu d'un espace vert.

Extrait de l'article de Wikipedia Fosse no 11 bis des mines de Lens (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Fosse no 11 bis des mines de Lens
Rue Vincent Van Gogh, Lens

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 50.438328 ° E 2.778794 °
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Adresse

Puits n° 11 bis

Rue Vincent Van Gogh
62800 Lens
Hauts-de-France, France
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Liévin Fosse n° 11 bis des Mines de Lens (01)
Liévin Fosse n° 11 bis des Mines de Lens (01)
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Fosse no 11 - 19 des mines de Lens
Fosse no 11 - 19 des mines de Lens

La fosse no 11 - 19, dite Saint-Pierre ou Pierre Destombes, est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle. Le puits no 11 est commencé en 1891 ou 1893 par la Compagnie des mines de Lens, près des limites avec la commune de Lens. En 1909, le puits d'aérage no 11 bis est mis en service sur un autre carreau, plus à l'ouest. Des cités, des écoles et une église, sont édifiés à proximité de la fosse, sur les communes de Lens, Liévin et Loos-en-Gohelle. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le puits no 19 est commencé en 1954, et commence à extraire en 1960. La fosse devient alors siège de concentration. Le puits no 19 ne possède pas de chevalement, mais une tour d'extraction en béton, haute de 66 mètres, similaire à celle de la fosse no 10 du Groupe d'Oignies et celles de la fosse Barrois des mines d'Aniche. Dès 1960, les fosses nos 2 - 2 bis, 3 - 3 bis, 4 et 9 sont concentrées sur le 11 - 19, en 1966, la fosse no 12, puis en 1973, la fosse no 7 - 7 bis. La production de toutes ces fosses remonte alors par les deux puits, c'est à cette date que les trois terrils prennent de l'importance. Les puits de service d'aérage puis de service ferment peu à peu, et la fosse no 11 - 19 ferme le 31 janvier 1986. Les puits sont remblayés en 1987. La même année, l'église est détruite. Alors que le lavoir et le triage sont détruits, les installations principales sont conservées, et rénovées. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 11 et 19. Les terrils nos 74, 74A et 74B sont conservés, et les cités ont été en grande partie rénovées. La fosse est maintenant, avec la fosse Delloye, la fosse no 9 - 9 bis, et la fosse Arenberg, un des quatre principaux sites conservés, et un des sites majeurs du bassin minier. La salle d'œuvre paroissiales Saint-Pierre, les écoles et le dispensaire sont inscrits aux monuments historiques le 29 novembre 2009, et la fosse est classée par arrêté du 21 décembre 2009, son inscription étant intervenu le 6 mai 1992. La cité pavillonnaire des Provinces, son presbytère, son groupe scolaire, avec la maison du directeur et la maison des sœurs, à Lens, la cité pavillonnaire Saint-Albert à Liévin et Loos-en-Gohelle, l'école de cette cité à Liévin, la cité pavillonnaire no 11, la maison d'ingénieur dans cette cité, la fosse no 11 - 19, et les terrils nos 74, 74A et 74B, à Loos-en-Gohelle, ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 3 - 3 bis des mines de Lens
Fosse no 3 - 3 bis des mines de Lens

La fosse no 3 - 3 bis dite Saint-Amé ou Amé Tilloy de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Liévin. Les travaux commencent en 1858, et la fosse no 3 commence à extraire en 1860. Un terril cavalier no 233, Cavalier du 3 de Lens, la relie aux autres fosses. Des cités sont bâties près de la fosse, ainsi qu'une église et des écoles. Le puits no 3 bis est ajouté en 1881. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Le puits no 3 est doté d'un chevalement en béton armé, alors que le puits no 3 bis est équipé d'un chevalement métallique. Les cités, les écoles et l'église sont également reconstruites. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. Les puits nos 3 et 3 bis sont ravalés, respectivement à 432 et 535 mètres. En 1952, le Groupe de Lens fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 3 - 3 bis concentre la fosse no 16 en 1956 mais cette première est reliée par bowette en 1960 à la fosse no 11 - 19, causant l'arrêt de l'extraction. La fosse no 3 - 3 bis continue d'assurer le service et l'aérage. Le puits no 3 est remblayé en 1972. Quarante-deux mineurs périssent dans une explosion le vendredi 27 décembre 1974. La fosse ferme en 1978, et le puits no 3 bis est comblé. Le chevalement en béton armé du puits no 3 est détruit cinq ans plus tard, alors que le chevalement métallique du puits no 3 bis est conservé. Il est inscrit aux monuments historiques le 6 mai 1992. Le carreau de fosse est reconverti en zone industrielle. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 3 et 3 bis. Un sondage de décompression S55 est entrepris en 2004 à 600 mètres de la fosse. Une route passe sur le terril no 233. Les cités, les écoles et l'église ont été rénovées. Le chevalement a été classé le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.