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East End

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Brick Lane 2005
Brick Lane 2005

Le terme East End (banlieue est) fait communément référence à l'East End of London, une aire géographique de Londres délimitée à l'ouest par les anciennes murailles de la cité médiévale et au sud par la Tamise, quoique cette démarcation ne soit pas formellement ni universellement reconnue. L'utilisation du terme, péjorative à l'origine, est attestée à la fin du XIXe siècle, alors que l'expansion de la population de la cité provoque une surpopulation extrême dans toute la zone, les pauvres et les immigrants se concentrant dans l'East End. Ces problèmes sont exacerbés par la construction des docks de St Katharine en 1827 et des terminus ferroviaires du centre de Londres (1840-1875), qui nécessite la destruction des anciens taudis, causant le déplacement d'importantes populations vers l'East End. En l'espace d'un siècle, l'East End devient synonyme de pauvreté, de surpopulation, de maladie et de criminalité. L'East End se développe rapidement au cours du XIXe siècle. À l'origine, la zone est caractérisée par des villages regroupés autour des murs de la cité ou le long des principaux axes de circulation, entourés de terres cultivées, avec des marais et de petites communautés près du fleuve, répondant aux nécessités de la navigation et aux besoins de la Royal Navy. Jusqu'à l'érection de docks maçonnés, les navires devaient débarquer leur cargaison dans le Pool of London – l'étendue de la Tamise se trouvant au sud de la Cité de Londres – mais des entreprises spécialisées dans la construction, l'entretien et l'approvisionnement des navires s'étaient implantés dans la zone dès l'époque des Tudor. L'endroit attire un grand nombre de ruraux à la recherche d'embauche. Des vagues successives d'immigration commencent avec l'arrivée des réfugiés huguenots, créant un nouveau faubourg hors-les-murs à Spitalfields au XVIIe siècle. Ils sont suivis par des tisserands irlandais, des Juifs ashkénazes et, au XXe siècle, des Bangladais. La plupart de ces immigrants trouvent un travail dans la confection. L'abondance de travail peu ou pas qualifié mène à de faibles salaires et de mauvaises conditions de vie dans tout l'East End. Cette situation attire l'attention des réformistes sociaux au cours du XVIIIe siècle, et conduit à la fin du siècle à la formation de syndicats et autres associations d'ouvriers. Le radicalisme de l'East End contribue à la formation du Parti travailliste et aux revendications en faveur de l'émancipation des femmes. Les tentatives officielles de s'attaquer au surpeuplement commencent au début du xxe siècle sous l'autorité du London County Council. La Seconde Guerre mondiale dévaste la majeure partie de l'East End, ses docks, ses voies ferrées et implantations industrielles constituant des cibles permanentes, provoquant la dispersion de la population vers de nouvelles banlieues, et la construction de nouveaux logements dans les années 1950. La fermeture du dernier des docks de l'East End dans le port de Londres en 1980 soulève de nouveaux défis qui conduisent à des tentatives de régénération urbaine et à la formation de la London Docklands Development Corporation. Le développement de Canary Wharf, l'amélioration des infrastructures, et le parc olympique sont les signes de nouveaux bouleversements pour l'East End, bien qu'on y rencontre toujours quelques-unes des pires misères de Grande-Bretagne.

Extrait de l'article de Wikipedia East End (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

East End
Stepney Way, Londres Stepney

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Brick Lane 2005
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Siège de Sidney Street
Siège de Sidney Street

Le siège de Sidney Street, connu du grand public sous le nom de bataille de Stepney, est une fusillade qui s'est déroulée dans le quartier dde l'East End, à l'est de Londres le 3 janvier 1911 entre une force combinée de la police et de l'armée et deux révolutionnaires lettons. Le siège est le point culminant d'une série d'événements qui ont commencé en décembre 1910 par une tentative de vol de bijoux à Houndsditch dans la City de Londres par une bande d'immigrés lettons qui s'est soldée par la mort de trois policiers, deux autres ont été blessés, et le décès de George Gardstein, le chef de la bande lettone. Une enquête menée par les forces des polices métropolitaine et de la Cité de Londres a identifié les complices de Gardstein, dont la plupart ont été arrêtés dans les deux semaines. La police a été informée que les deux derniers membres de la bande se cachaient au 100 Sidney Street à Stepney. La police a évacué les habitants proches et le matin du 3 janvier une fusillade a éclaté. Moins bien armée, la police a demandé l'aide de l'armée et quelques soldats des Scots Guards se sont portés volontaires. Le siège a duré environ six heures. Vers la fin de la confrontation, le bâtiment a pris feu. La cause de l'incendie n'a pas été identifiée. Un des bandits fut abattu avant que le feu ne s'étende. Pendant que les pompiers de Londres éteignaient le feu - à la suite duquel ils ont trouvé les deux corps - le bâtiment s'est effondré, tuant un pompier, le District Officer Charles Pearson. Ce siège est la première occasion pour la police de Londres de demander l'aide des militaires pour traiter une fusillade. C'est également le premier siège policier en Grande-Bretagne dont des images nous sont parvenues, car les événements ont été filmés par Pathé Nouvelles. Sur quelques-unes des images apparaît le ministre de l'Intérieur de l'époque, Winston Churchill. Sa présence fut la cause d'un conflit politique sur le niveau de son implication dans l'opération. Lors du procès ultérieur, en mai 1911, des personnes arrêtées pour le vol de bijoux de Houndsditch, tous les accusés, sauf un, ont été acquittés. La seule condamnation a ensuite été infirmée en appel. Les événements ont inspiré le film l'homme qui en savait trop (1934) d'Alfred Hitchcock ainsi que des romans.

Royal London Hospital
Royal London Hospital

Le Royal London Hospital est un centre hospitalier britannique situé au centre de Londres dont l'origine remonte aux années 1740. Il a été fondé en septembre 1740 et s'appelle alors London Infirmary. Son nom change pour London Hospital en 1748. Il prend le nom de « Royal London Hospital » en 1990, lorsque la reine Élisabeth II le visite en l'honneur du 250e anniversaire de sa fondation. Originellement, les premiers patients sont traités à partir de novembre 1740 dans une maison de soins située sur Featherstone Street dans le quartier Moorfields. En mai 1741, l'hôpital déménage sur Prescot Street et y reste jusqu'en 1757, pour s'établir à son endroit actuel situé sur Whitechapel Road dans le district de Whitechapel du borough londonien de Tower Hamlets. Le corps de ce nouveau bâtiment principal est l'œuvre de l'architecte Boulton Mainwaring dont les plans remontent à 1751. La capacité d'alors est de 300 lits. L'un des patients a été Joseph Merrick, en 1886, dont le squelette est conservé dans les archives de l'hôpital mais non exposé ; on y trouve également le dossier des autopsies liées aux crimes de Jack l'Éventreur, ainsi que celui d'Edith Cavell, qui y travailla. De nombreuses extensions sont progressivement ajoutées au fil des décennies suivantes. Un bâtiment, construit au coût de 1 milliard de livres, ouvre ses portes en février 2012. Le Royal London Hospital offre des soins de santé généraux aux résidents de la Cité de Londres et du borough londonien de Tower Hamlets. Il offre également des traitements spécialisés aux patients ayant besoin de soins dits tertiaires. En 2014, l'hôpital abrite 675 lits, 110 pavillons et 26 salles d'opération, ainsi qu'une unité d'enseignement. Depuis 2014, l'hôpital est géré par le Barts Health NHS Trust (en) et le coût de fonctionnement mensuel moyen est de 6,5 millions de £.