place

Autel d'Athéna

Acropole d'AthènesArticle géolocalisé en GrèceArticle utilisant l'infobox LocalitéArticle utilisant une InfoboxAutel
Page avec des cartesÉdifice religieux de la Grèce antiqueÉdifice religieux en ruines
20140407 athenes70
20140407 athenes70

L'autel d'Athéna est un lieu de culte dédié à Athéna qui se trouvait sur l'Acropole d'Athènes, près de l'autel dédié à Zeus, entre le Parthénon et l'Érechthéion. L'autel d'Athéna, de plus ou moins 15 mètres de large, est originellement placé à l'est du temple d'Athéna Polias, de façon classique. Après la destruction de celui-ci, l'autel est entouré d'un espace vide assez vaste pour pouvoir y déambuler. L'autel d'Athéna est à la fois un territoire sacré, lien entre les hommes et la déesse qui protège ceux qui s'y réfugient, et le lieu de sacrifices majeurs, notamment lors de la fête des Panathénées, pendant laquelle de très nombreux bœufs sont égorgés, sur l'autel.

Extrait de l'article de Wikipedia Autel d'Athéna (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Autel d'Athéna
Αρχαίος Περίπατος, Athènes Πετράλωνα (3η Κοινότητα Αθηνών)

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Lieux à proximité
placeAfficher sur la carte

Wikipedia: Autel d'AthénaContinuer à lire sur Wikipedia

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 37.97188 ° E 23.72681 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

Ακρόπολη

Αρχαίος Περίπατος
105 55 Athènes, Πετράλωνα (3η Κοινότητα Αθηνών)
Attique, Grèce
mapOuvrir sur Google Maps

20140407 athenes70
20140407 athenes70
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Parthénon
Parthénon

Le Parthénon — grec ancien : Ὁ Παρθενών / Parthenṓn (à l'origine génitif pluriel de παρθένος / parthénos, nom féminin, « jeune fille, vierge »), littéralement « la salle ou la demeure des vierges » — est un trésor grec,, situé sur l'Acropole d'Athènes, destiné à la conservation d'une sculpture de la déesse Athéna, que les Athéniens considéraient comme la patronne de leur cité. Réalisé entièrement en marbre pentélique, le Parthénon est à la fois un temple et un trésor, au sens antique du terme. Le naos du Parthénon fut conçu pour abriter la statue chryséléphantine de la déesse Athéna Parthénos, œuvre monumentale de Phidias, à laquelle les Athéniens présentaient leurs offrandes. Si le culte rendu à la déesse avait habituellement lieu dans l'ancien temple d'Athéna de l'Acropole, qui abritait un xoanon représentant Athéna Polias, le Parthénon fut spécialement consacré à la déesse Athéna Parthénos, protectrice de la cité et déesse de la guerre et de la sagesse. Mais, concrètement, le Parthénon devait aussi protéger le trésor de la cité. Ce dépôt, composé essentiellement de métaux précieux, était conservé dans l'adyton du temple, regroupant en un même lieu les fonds de la ville d'Athènes et de la ligue de Délos. Les 1 150 kg d'or de la statue d'Athéna pouvaient accessoirement être fondus en cas de nécessité. Symbole architectural de la suprématie athénienne à l'époque classique, le Parthénon est probablement le temple qui a le plus inspiré les architectes néo-classiques de tendance néo-grecque. Il a servi de modèle dans de nombreux pays occidentaux. Ainsi, dans le courant du XIXe siècle, de nombreuses nations occidentales s'en inspirèrent pour héberger leurs institutions politiques — parlements, assemblées ou palais de justice — mais aussi leurs institutions culturelles — bibliothèques, universités ou musées — ou encore leurs institutions financières, comme les sièges de banques ou les bourses.

Statue d'Athéna Promachos
Statue d'Athéna Promachos

La statue d'Athéna Promachos se situait sur l'acropole d'Athènes. Œuvre de Phidias datant du milieu du Ve siècle av. J.-C., elle était en bronze et représentait la déesse Athéna. Dans le cadre de la restauration de l'Acropole après les destructions des guerres médiques, Phidias reçut dans les années 460 av. J.-C. la commande d'une statue monumentale d'Athéna. Le nom d'« Athéna Promachos » ne remonte pas à l'Antiquité : il est dû à un glossateur tardif de Démosthène. Pausanias (I, 28, 2) l'appelle juste statue d'Athéna. De plus, sa position statique ne correspond pas à celle d'une divinité marchant en tête de l'armée (sens de « promachos »). D'après ce même Pausanias, la pointe de la lance et le cimier du casque se voyaient depuis le cap Sounion. Les monnaies des IIe et IIIe siècles apr. J.-C. qui la représentent la font dépasser des Propylées. Elle se trouvait à une quarantaine de mètres à l'ouest des Propylées, sur une base carrée (5,25 m de côté) et devait mesurer plus de 10 m de haut. Elle aurait pesé autour de huit tonnes. Les différentes plaques de bronze qui la composaient furent fondues dans un atelier qui aurait pu se situer sur le flanc sud de l'Acropole. La construction dura neuf ans et coûta 83 talents, soit 10 % de ce que coûta plus tard la statue chryséléphantine d'Athéna Parthénos. La statue d'Athéna Promachos devait être assez proche de celle d'Athéna Parthénos. Elle était debout, la main droite avancée tenant probablement une chouette. La main gauche le long du corps tenait le bouclier posé contre la jambe et retenait la lance posée contre l'épaule. Après l'achèvement de la statue chryséléphantine, un décor en relief (centauromachie) fut ajouté sur le bouclier par Mys à partir de dessins de Parrhasios. La statue fut déplacée vers 465 ap. J.-C. à Constantinople, capitale de l'Empire romain d'Orient, et installée au forum de Constantin où trouvèrent refuge plusieurs chefs-d’œuvre de la sculpture païenne. Elle fut finalement détruite au début de 1204, après la première prise de la ville par les Croisés, par des émeutiers byzantins qui jugeaient qu'elle semblait saluer les Latins.