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Maison des Arrhéphores

Acropole d'AthènesArticle géolocalisé en GrèceArticle utilisant le modèle Dictionnaires inactifMonument en GrècePage avec des cartes
Édifice religieux de la Grèce antiqueÉdifice religieux en ruines
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La maison des Arrhéphores (en grec ancien : Ἀρρηφόριον) est un bâtiment de l'Acropole d'Athènes, identifié par Wilhelm Dörpfeld vers 1920. Situé près de l'enceinte nord, il logeait les Arrhéphores, quatre fillettes qui avaient pour tâche de préparer les péplos utilisés lors des processions panathénaïques et de tisser le voile d'Athéna dont elles couvraient le xoanon de la déesse lors de la fête panathénaïque. Pendant les Arrhéphories également, elles portaient les vases sacrés. La construction du bâtiment classique se situe vers 470 av. J.-C. L'identification courante du bâtiment repose sur le fait qu'il est celui qui semble le mieux correspondre aux interprétations modernes des descriptions antiques concernant les Arrhéphores, cependant, en l'absence d'élément probant, certains auteurs considèrent qu'il pourrait s'agir d'un édifice non identifié, du sanctuaire d'Aphrodite-aux-jardins mentionné par Pausanias ou du véritable Érechtéion.

Extrait de l'article de Wikipedia Maison des Arrhéphores (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Maison des Arrhéphores
Περίπατος Ακρόπολης (Βόρεια κλιτύς), Athènes Πετράλωνα (3η Κοινότητα Αθηνών)

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 37.972168 ° E 23.725963 °
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Adresse

Αρρηφόριον

Περίπατος Ακρόπολης (Βόρεια κλιτύς)
105 56 Athènes, Πετράλωνα (3η Κοινότητα Αθηνών)
Attique, Grèce
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Statue d'Athéna Promachos
Statue d'Athéna Promachos

La statue d'Athéna Promachos se situait sur l'acropole d'Athènes. Œuvre de Phidias datant du milieu du Ve siècle av. J.-C., elle était en bronze et représentait la déesse Athéna. Dans le cadre de la restauration de l'Acropole après les destructions des guerres médiques, Phidias reçut dans les années 460 av. J.-C. la commande d'une statue monumentale d'Athéna. Le nom d'« Athéna Promachos » ne remonte pas à l'Antiquité : il est dû à un glossateur tardif de Démosthène. Pausanias (I, 28, 2) l'appelle juste statue d'Athéna. De plus, sa position statique ne correspond pas à celle d'une divinité marchant en tête de l'armée (sens de « promachos »). D'après ce même Pausanias, la pointe de la lance et le cimier du casque se voyaient depuis le cap Sounion. Les monnaies des IIe et IIIe siècles apr. J.-C. qui la représentent la font dépasser des Propylées. Elle se trouvait à une quarantaine de mètres à l'ouest des Propylées, sur une base carrée (5,25 m de côté) et devait mesurer plus de 10 m de haut. Elle aurait pesé autour de huit tonnes. Les différentes plaques de bronze qui la composaient furent fondues dans un atelier qui aurait pu se situer sur le flanc sud de l'Acropole. La construction dura neuf ans et coûta 83 talents, soit 10 % de ce que coûta plus tard la statue chryséléphantine d'Athéna Parthénos. La statue d'Athéna Promachos devait être assez proche de celle d'Athéna Parthénos. Elle était debout, la main droite avancée tenant probablement une chouette. La main gauche le long du corps tenait le bouclier posé contre la jambe et retenait la lance posée contre l'épaule. Après l'achèvement de la statue chryséléphantine, un décor en relief (centauromachie) fut ajouté sur le bouclier par Mys à partir de dessins de Parrhasios. La statue fut déplacée vers 465 ap. J.-C. à Constantinople, capitale de l'Empire romain d'Orient, et installée au forum de Constantin où trouvèrent refuge plusieurs chefs-d’œuvre de la sculpture païenne. Elle fut finalement détruite au début de 1204, après la première prise de la ville par les Croisés, par des émeutiers byzantins qui jugeaient qu'elle semblait saluer les Latins.