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Érechthéion

Acropole d'AthènesArchitecture religieuse au Ve siècle av. J.-C.Article de Wikipédia avec notice d'autoritéArticle géolocalisé en GrèceArticle utilisant une Infobox
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Erechtheum Acropolis Athens
Erechtheum Acropolis Athens

L’Érechthéion (en grec ancien Ἐρέχθειον / Erékhtheion, en grec moderne Ερέχθειο / Erékhthio) est un ancien temple grec d’ordre ionique situé sur l'acropole d'Athènes, au nord du Parthénon. C’est le dernier monument érigé sur l’Acropole, la célèbre colline, avant la fin du Ve siècle av. J.-C. et il est renommé pour son architecture à la fois élégante et inhabituelle. Il remplace le temple archaïque d’Athéna Polias qui se trouvait entre le Parthénon et l’emplacement actuel et qui fut détruit par les Persans en 480 av. J.-C. lors des guerres médiques. Il est situé à l’emplacement de l’Acropole primitive et regroupait certaines des reliques les plus anciennes et les plus sacrées des Athéniens ; c’est à cet endroit qu’eut lieu la dispute entre Athéna et Poséidon. On y trouvait aussi le Palladion, une statue d’Athéna, consacrée par Cécrops, roi mythique de l’Attique, et dont on croyait qu’elle était tombée du ciel ; les tombes de Cécrops et d’Érechthée ; une chapelle dédiée à Pandrose, une des trois filles de Cécrops, toutes les trois prêtresses de l'Érechthéion ; un puits d’eau salée, don mythique de Poséidon, et l’olivier sacré, don mythique d’Athéna fait à la population lors de sa dispute avec Poséidon.

Extrait de l'article de Wikipedia Érechthéion (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Érechthéion
Περίπατος Ακρόπολης (Βόρεια κλιτύς), Athènes Πετράλωνα (3η Κοινότητα Αθηνών)

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 37.972096 ° E 23.726472 °
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Adresse

Ερέχθειο

Περίπατος Ακρόπολης (Βόρεια κλιτύς)
105 56 Athènes, Πετράλωνα (3η Κοινότητα Αθηνών)
Attique, Grèce
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Erechtheum Acropolis Athens
Erechtheum Acropolis Athens
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Parthénon
Parthénon

Le Parthénon — grec ancien : Ὁ Παρθενών / Parthenṓn (à l'origine génitif pluriel de παρθένος / parthénos, nom féminin, « jeune fille, vierge »), littéralement « la salle ou la demeure des vierges » — est un trésor grec,, situé sur l'Acropole d'Athènes, destiné à la conservation d'une sculpture de la déesse Athéna, que les Athéniens considéraient comme la patronne de leur cité. Réalisé entièrement en marbre pentélique, le Parthénon est à la fois un temple et un trésor, au sens antique du terme. Le naos du Parthénon fut conçu pour abriter la statue chryséléphantine de la déesse Athéna Parthénos, œuvre monumentale de Phidias, à laquelle les Athéniens présentaient leurs offrandes. Si le culte rendu à la déesse avait habituellement lieu dans l'ancien temple d'Athéna de l'Acropole, qui abritait un xoanon représentant Athéna Polias, le Parthénon fut spécialement consacré à la déesse Athéna Parthénos, protectrice de la cité et déesse de la guerre et de la sagesse. Mais, concrètement, le Parthénon devait aussi protéger le trésor de la cité. Ce dépôt, composé essentiellement de métaux précieux, était conservé dans l'adyton du temple, regroupant en un même lieu les fonds de la ville d'Athènes et de la ligue de Délos. Les 1 150 kg d'or de la statue d'Athéna pouvaient accessoirement être fondus en cas de nécessité. Symbole architectural de la suprématie athénienne à l'époque classique, le Parthénon est probablement le temple qui a le plus inspiré les architectes néo-classiques de tendance néo-grecque. Il a servi de modèle dans de nombreux pays occidentaux. Ainsi, dans le courant du XIXe siècle, de nombreuses nations occidentales s'en inspirèrent pour héberger leurs institutions politiques — parlements, assemblées ou palais de justice — mais aussi leurs institutions culturelles — bibliothèques, universités ou musées — ou encore leurs institutions financières, comme les sièges de banques ou les bourses.

Statue d'Athéna Promachos
Statue d'Athéna Promachos

La statue d'Athéna Promachos se situait sur l'acropole d'Athènes. Œuvre de Phidias datant du milieu du Ve siècle av. J.-C., elle était en bronze et représentait la déesse Athéna. Dans le cadre de la restauration de l'Acropole après les destructions des guerres médiques, Phidias reçut dans les années 460 av. J.-C. la commande d'une statue monumentale d'Athéna. Le nom d'« Athéna Promachos » ne remonte pas à l'Antiquité : il est dû à un glossateur tardif de Démosthène. Pausanias (I, 28, 2) l'appelle juste statue d'Athéna. De plus, sa position statique ne correspond pas à celle d'une divinité marchant en tête de l'armée (sens de « promachos »). D'après ce même Pausanias, la pointe de la lance et le cimier du casque se voyaient depuis le cap Sounion. Les monnaies des IIe et IIIe siècles apr. J.-C. qui la représentent la font dépasser des Propylées. Elle se trouvait à une quarantaine de mètres à l'ouest des Propylées, sur une base carrée (5,25 m de côté) et devait mesurer plus de 10 m de haut. Elle aurait pesé autour de huit tonnes. Les différentes plaques de bronze qui la composaient furent fondues dans un atelier qui aurait pu se situer sur le flanc sud de l'Acropole. La construction dura neuf ans et coûta 83 talents, soit 10 % de ce que coûta plus tard la statue chryséléphantine d'Athéna Parthénos. La statue d'Athéna Promachos devait être assez proche de celle d'Athéna Parthénos. Elle était debout, la main droite avancée tenant probablement une chouette. La main gauche le long du corps tenait le bouclier posé contre la jambe et retenait la lance posée contre l'épaule. Après l'achèvement de la statue chryséléphantine, un décor en relief (centauromachie) fut ajouté sur le bouclier par Mys à partir de dessins de Parrhasios. La statue fut déplacée vers 465 ap. J.-C. à Constantinople, capitale de l'Empire romain d'Orient, et installée au forum de Constantin où trouvèrent refuge plusieurs chefs-d’œuvre de la sculpture païenne. Elle fut finalement détruite au début de 1204, après la première prise de la ville par les Croisés, par des émeutiers byzantins qui jugeaient qu'elle semblait saluer les Latins.