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Église Saint-Pierre en Gallicante

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Church of Saint Peter in Gallicantu
Church of Saint Peter in Gallicantu

L’église Saint-Pierre en Gallicante est une église catholique de Jérusalem. Elle a été construite en 1931 sur le versant oriental du mont Sion. Elle est de style néobyzantin. Son nom provient de l'épisode évangélique qui raconte comment saint Pierre a pleuré après avoir renié trois fois son Seigneur après le chant du coq (gallus en latin), alors qu'il lui avait donné sa foi. Jésus avait prévenu pendant la dernière Cène que l'un de ses disciples le renierait. Cette église est bâtie sur le site où la tradition chrétienne fixe l'emplacement du palais de Caïphe.

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Église Saint-Pierre en Gallicante
מלכיצדק, Jérusalem Mont Sion

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 31.77132 ° E 35.232112 °
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Adresse

St. Peter in Gallicantu

מלכיצדק
9114001 Jérusalem, Mont Sion
District de Jérusalem, Israël
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Church of Saint Peter in Gallicantu
Church of Saint Peter in Gallicantu
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Acra
Acra

L'Acra (en hébreu : חקרא ou חקרה, en grec : Aκρα) est une fortification bâtie à Jérusalem par Antiochos IV, roi de l'empire séleucide, après qu'il a dévasté la ville en 168 av. J.-C. La forteresse a joué un rôle important dans les événements entourant la révolte des Maccabées et la formation du royaume hasmonéen. Elle est détruite par Simon au cours de cette lutte. La localisation exacte de l'Acra, indispensable à la compréhension du Jérusalem hellénique, est débattue en raison de la discordance des sources anciennes et de la difficulté à les faire coïncider avec les découvertes archéologiques. Les historiens et les archéologues ont ainsi proposé divers sites autour de Jérusalem, en se basant d'abord principalement sur des éléments littéraires puis en s'appuyant sur les résultats des fouilles qui commencèrent à la fin des années 60. Les nouvelles découvertes ont suscité une remise en question des anciennes sources littéraires, de la géographie de Jérusalem et des artefacts découverts précédemment. Yoram Tsafrir, un archéologue israélien, avait interprété un joint de maçonnerie dans la coin sud-est dans la plateforme du Mont du Temple comme un indice possible pour la position de l'Acra. Durant les fouilles de Benjamin Mazar en 1968 et 1978, à côté du mur sud du Mont, des éléments pouvant être reliés à l'Acra, comme des pièces semblables a une caserne et une énorme citerne, ont été découverts. En novembre 2015, l'Autorité des antiquités d'Israël annonce la découverte de ce qu'elle considère comme les vestiges de l'Acra lors des fouilles du parking Givati.

Haqeldemah
Haqeldemah

Haqeldemah est le nom araméen du « Champ du sang », ou « Champ du potier », acheté avec les trente pièces d'argent obtenues par Judas Iscariote des grands prêtres de Jérusalem pour la dénonciation de Jésus de Nazareth. Deux traditions différentes existent pour expliquer les circonstances de l'acquisition de ce champ : la première (Matthieu 27, 3-10) fait des grands prêtres eux-mêmes les acquéreurs de ce terrain : « Alors Judas, qui l’avait livré, voyant que Jésus avait été condamné, fut pris de remords et rapporta les trente pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens, en disant : « J’ai péché en livrant un sang innocent. » Mais ils dirent : « Que nous importe ! C’est ton affaire ! » Alors il se retira, en jetant l’argent du côté du sanctuaire, et alla se pendre. Les grands prêtres prirent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser au trésor, puisque c’est le prix du sang. » Après avoir tenu conseil, ils achetèrent avec cette somme le champ du potier pour la sépulture des étrangers. Voilà pourquoi jusqu’à maintenant ce champ est appelé : “Champ du sang”. Alors s’accomplit ce qui avait été dit par le prophète Jérémie : Et ils prirent les trente pièces d’argent : c’est le prix de celui qui fut évalué, de celui qu’ont évalué les fils d’Israël. Et ils les donnèrent pour le champ du potier, ainsi que le Seigneur me l’avait ordonné. » (TOB) l'autre tradition (Actes des Apôtres 1,18-19) fait de Judas l'acheteur du champ : « Or cet homme, avec le salaire de son iniquité, avait acheté une terre : il est tombé en avant, s’est ouvert par le milieu, et ses entrailles se sont toutes répandues. Tous les habitants de Jérusalem l’ont appris : aussi cette terre a-t-elle été appelée, dans leur langue, Haqeldemah, c’est-à-dire Terre de sang. » (TOB) On voit que d’après le récit que fait Luc de la mort de Judas, en Ac 1:18, Judas est tombé et son corps a éclaté. Matthieu se concentre semble-t-il sur la façon dont Judas s’est suicidé, tandis que Luc décrit le résultat. Par recoupement des deux récits, il apparaît que Judas s’est pendu en haut d’une falaise, et qu’à un certain moment, la corde ou la branche s’est rompue ; Judas est alors tombé dans le vide, et son corps a éclaté sur les rochers, en bas. La topographie des alentours de Jérusalem est compatible avec cette conclusion. On situe communément le « Champ du sang » au sud de Jérusalem, sur le versant sud de la vallée de Hinnom (ou Géhenne), près de son extrémité orientale. Le monastère Saint-Onuphre, un monastère féminin orthodoxe a été construit depuis sur le site.