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Bassin de Siloé

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The Second Temple Pool of Siloam
The Second Temple Pool of Siloam

Bassin de Siloé, Siloam ou Silwan, en grec κολυμβηθρα του Σιλωαμ (kolymbēthra tou Silōam), en hébreu שִּׁלֹחַ (šilōaḥ) ou שֶּׁלַח (šelaḥ), désigne différents réservoirs situés au sud de la colline de l'Ophel dans la partie inférieure de la cité de Jérusalem, du temps du royaume de Juda et sis de nos jours, dans le district de Silwan de Jérusalem-Est.

Extrait de l'article de Wikipedia Bassin de Siloé (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Bassin de Siloé
מעלות עיר דוד, Jérusalem سلوان

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מעלות עיר דוד
9355223 Jérusalem, سلوان
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The Second Temple Pool of Siloam
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Ossuaire de Silwan
Ossuaire de Silwan

L’ossuaire de Silwan, également appelé « ossuaire de Jacques », est une urne funéraire identifiée en Israël en 2002. Il porte une inscription lue « Jacques fils de Joseph frère de Jésus », rédigée en araméen. Tout comme l'ossuaire, cette gravure daterait du Ier siècle. Si certains spécialistes soutiennent que le prénom Jésus était très répandu au premier siècle de notre ère, et que la probabilité est donc forte qu'il puisse s'agir d'homonymes, d'aucuns en déduisent qu'il s'agit de l'ossuaire de Jacques le Juste, le propre frère de Jésus de Nazareth, premier dirigeant de l'Église primitive, mais dont l'existence a été en partie occultée par la suite. Vendu sur le marché noir des antiquités, la provenance de cet artéfact n'est pas clairement établie à ce jour. Il aurait été trouvé à Silwan, une zone correspondant à l'époque du Ier siècle au secteur incluant le bassin de Siloé, proche du mont du Temple à l'extérieur des murailles de la cité antique. Il aurait été acquis à une date indéterminée dans les années 1970 par l'ingénieur Oded Golan, le plus grand collectionneur privé israélien d'antiquités bibliques. À la suite de cela, il fut poursuivi, entre autres motifs, pour la fabrication et la falsification supposées de l'inscription figurant sur cet artéfact. Il a finalement été acquitté par la justice israélienne le 14 mars 2012, à l'issue d'un procès retentissant qui a duré plusieurs années. Depuis son apparition en 2002 se sont engagés : une bataille de spécialistes sur l'authenticité de l'ossuaire ; un nouvel épisode de la longue bataille entre théologiens, biblistes et historiens sur le fait de savoir si Jésus de Nazareth a eu des frères biologiques et sur la compréhension du dogme catholique de la « Virginité perpétuelle » de la Vierge Marie. L'étude archéo-géologique sur cet ossuaire la plus récente, dirigée en 2020 par Aryeh E. Shimron, indique qu'il pourrait provenir du tombeau de Talpiot.

Haqeldemah
Haqeldemah

Haqeldemah est le nom araméen du « Champ du sang », ou « Champ du potier », acheté avec les trente pièces d'argent obtenues par Judas Iscariote des grands prêtres de Jérusalem pour la dénonciation de Jésus de Nazareth. Deux traditions différentes existent pour expliquer les circonstances de l'acquisition de ce champ : la première (Matthieu 27, 3-10) fait des grands prêtres eux-mêmes les acquéreurs de ce terrain : « Alors Judas, qui l’avait livré, voyant que Jésus avait été condamné, fut pris de remords et rapporta les trente pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens, en disant : « J’ai péché en livrant un sang innocent. » Mais ils dirent : « Que nous importe ! C’est ton affaire ! » Alors il se retira, en jetant l’argent du côté du sanctuaire, et alla se pendre. Les grands prêtres prirent l’argent et dirent : « Il n’est pas permis de le verser au trésor, puisque c’est le prix du sang. » Après avoir tenu conseil, ils achetèrent avec cette somme le champ du potier pour la sépulture des étrangers. Voilà pourquoi jusqu’à maintenant ce champ est appelé : “Champ du sang”. Alors s’accomplit ce qui avait été dit par le prophète Jérémie : Et ils prirent les trente pièces d’argent : c’est le prix de celui qui fut évalué, de celui qu’ont évalué les fils d’Israël. Et ils les donnèrent pour le champ du potier, ainsi que le Seigneur me l’avait ordonné. » (TOB) l'autre tradition (Actes des Apôtres 1,18-19) fait de Judas l'acheteur du champ : « Or cet homme, avec le salaire de son iniquité, avait acheté une terre : il est tombé en avant, s’est ouvert par le milieu, et ses entrailles se sont toutes répandues. Tous les habitants de Jérusalem l’ont appris : aussi cette terre a-t-elle été appelée, dans leur langue, Haqeldemah, c’est-à-dire Terre de sang. » (TOB) On voit que d’après le récit que fait Luc de la mort de Judas, en Ac 1:18, Judas est tombé et son corps a éclaté. Matthieu se concentre semble-t-il sur la façon dont Judas s’est suicidé, tandis que Luc décrit le résultat. Par recoupement des deux récits, il apparaît que Judas s’est pendu en haut d’une falaise, et qu’à un certain moment, la corde ou la branche s’est rompue ; Judas est alors tombé dans le vide, et son corps a éclaté sur les rochers, en bas. La topographie des alentours de Jérusalem est compatible avec cette conclusion. On situe communément le « Champ du sang » au sud de Jérusalem, sur le versant sud de la vallée de Hinnom (ou Géhenne), près de son extrémité orientale. Le monastère Saint-Onuphre, un monastère féminin orthodoxe a été construit depuis sur le site.