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Noyelles-Godault

Aire d'attraction de Lens - LiévinAncienne commune minière du bassin minier du Nord-Pas-de-CalaisArticle avec module Population de FranceArticle avec modèle Infobox Commune de FranceArticle avec une section vide ou incomplète
Article de Wikipédia avec notice d'autoritéArticle géolocalisé en FranceArticle géolocalisé sur TerreArticle manquant de références/Liste complèteArticle manquant de références depuis novembre 2018Article utilisant le modèle Dictionnaires inactifArticle utilisant une InfoboxArticle à référence nécessaireCommune dans le Pas-de-CalaisPage avec des cartesPage pointant vers des bases externesPage pointant vers des bases relatives à la géographiePage pointant vers des bases relatives à plusieurs domainesUnité urbaine de Douai - LensVille décorée de la croix de guerre 1914-1918 dans le Pas-de-Calais
Noyelles Godault (Pas de Calais) mairie
Noyelles Godault (Pas de Calais) mairie

Noyelles-Godault [nwajɛl ɡɔdo] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Noyellois. La commune est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin. Noyelles-Godault est une ville du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais dans laquelle l'exploitation du charbon s'est arrêtée en 1957. Elle est le lieu de naissance de Maurice Thorez, secrétaire général du Parti communiste français, ministre de la Fonction publique et vice-président du Conseil, qui y fut mineur dans sa jeunesse.

Extrait de l'article de Wikipedia Noyelles-Godault (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Noyelles-Godault
Rue Carnot, Lens

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 50.4208333333 ° E 2.99472222222 °
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Adresse

La Poste

Rue Carnot
62950 Lens
Hauts-de-France, France
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Noyelles Godault (Pas de Calais) mairie
Noyelles Godault (Pas de Calais) mairie
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Fosse no 4 - 4 bis des mines de Dourges
Fosse no 4 - 4 bis des mines de Dourges

La fosse no 4 - 4 bis dite Paul-Frédéric Hély d'Oissel de la Compagnie des mines de Dourges est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Noyelles-Godault. Le puits no 4 est commencé en 1867, mais la guerre de 1870 retarde les travaux qui ne sont repris qu'en 1872. L'extraction ne commence qu'en 1877. Des corons sont bâtis près de la fosse. Un terril no 102, 4 Est de Dourges, est édifié à l'est du carreau de fosse. Il existe également un terril cavalier no 209 Cavalier de Noyelles-Godault. Le puits no 4 bis est ajouté en 1906. La fosse est détruite pendant la Première Guerre mondiale. Lorsqu'elle est reconstruite, le puits no 4 est doté d'installations modestes, alors que le puits no 4 devient le puits principal. Des cités remarquables sont construites près de la fosse. La Compagnie des mines de Dourges est nationalisée en 1946, et la fosse no 4 - 4 bis intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Elle est concentrée en 1957 sur la fosse no 2 - 2 bis et cesse d'extraire, le puits no 4 est utilisé pour la remonte des terres jusqu'à son remblaiement en 1962, le puits no 4 bis est remblayé en 1969, et son chevalement est détruit deux ans plus tard. Le terril no 102, haut de 80 mètres, est en majeure partie exploité. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 4 et 4 bis. Il subsiste plusieurs bâtiments dont le logement du garde, et la salle des machines du puits no 4 bis. Les cités ont été rénovées. Au début des années 2010, une partie du terril est urbanisée, tandis que le reste est un espace vert. La cité-jardin Crombez a été classée le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 7 - 7 bis des mines de l'Escarpelle
Fosse no 7 - 7 bis des mines de l'Escarpelle

La fosse no 7 - 7 bis de la Compagnie des mines de l'Escarpelle est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Courcelles-lès-Lens. La fosse, dite no 1, commencée en octobre 1861 n'a commencé à produire qu'en 1877, non pas à cause de venues d'eau, mais à cause de divisions entre les personnes et d'actions juridiques. La Société du Midi de l'Escarpelle ouvre la fosse, mais M. Lebreton et son conseil d'administration se fâchent, le premier nomme un nouveau conseil d'administration, l'ancien porte l'affaire devant les tribunaux et obtient raison. M. Lebreton fonde donc la Société du Couchant d'Aniche en 1863, et entreprend une fosse no 2 quelques centaines de mètres plus au sud en 1866, qu'il abandonne en 1867 quand la Société du Midi de l'Escarpelle fait faillite, et que la fosse no 1 est jugée mieux avancée. Des assemblées générales ont lieu en 1868 contre M. Lebreton, qui s'avère être un mauvais gestionnaire. La société est mise en faillite. En 1869, les actionnaires de la Société du Couchant d'Aniche fondent la Société de Courcelles-lez-Lens. Les travaux de la fosse no 1 progressent enfin. En 1875, Abel Lebreton intente un procès contre la société, il souhaite conserver ses avantages d'administrateur. La Cour de Douai, sur appel de la Société, rend le 13 juillet 1877 un arrêt qui confirme la révocation du sieur Lebreton, et annule, comme résultant d'un apport purement fictif, sa prétention à 7 % des bénéfices. Le 18 septembre 1877, un décret accorde à la Société de Courcelles-lez-Lens une concession de 440 hectares, c'est également en 1877 que la fosse commence à produire, seize ans après le début du fonçage. Mais la Société fait elle aussi faillite, et la fosse est rachetée en 1880 par la Compagnie des mines de l'Escarpelle qui en fait sa fosse no 7. Elle la raccorde à son réseau ferroviaire, et commence en 1902 le puits no 7 bis qui entre en fonction à partir de 1906. En parallèle, de vastes cités sont construites, et les terrils nos 128 et 145 s'élèvent. La fosse est reconstruite à la suite de la Première Guerre mondiale, et continue l'extraction. Après la Nationalisation, elle est en 1948 concentrée sur la fosse no 8, et assure l'aérage jusque 1966, date à laquelle les puits sont remblayés. Les installations de surface sont alors détruites, bien que quelques bâtiments subsistent encore au XXIe siècle. Les deux terrils coniques ont été intégralement exploités, et une zone industrielle y a pris place. Les cités ont été rénovées.