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Fosse no 4 - 4 bis des mines de Dourges

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Noyelles Godault Fosse n° 4 4 bis des mines de Dourges (A)
Noyelles Godault Fosse n° 4 4 bis des mines de Dourges (A)

La fosse no 4 - 4 bis dite Paul-Frédéric Hély d'Oissel de la Compagnie des mines de Dourges est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Noyelles-Godault. Le puits no 4 est commencé en 1867, mais la guerre de 1870 retarde les travaux qui ne sont repris qu'en 1872. L'extraction ne commence qu'en 1877. Des corons sont bâtis près de la fosse. Un terril no 102, 4 Est de Dourges, est édifié à l'est du carreau de fosse. Il existe également un terril cavalier no 209 Cavalier de Noyelles-Godault. Le puits no 4 bis est ajouté en 1906. La fosse est détruite pendant la Première Guerre mondiale. Lorsqu'elle est reconstruite, le puits no 4 est doté d'installations modestes, alors que le puits no 4 devient le puits principal. Des cités remarquables sont construites près de la fosse. La Compagnie des mines de Dourges est nationalisée en 1946, et la fosse no 4 - 4 bis intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Elle est concentrée en 1957 sur la fosse no 2 - 2 bis et cesse d'extraire, le puits no 4 est utilisé pour la remonte des terres jusqu'à son remblaiement en 1962, le puits no 4 bis est remblayé en 1969, et son chevalement est détruit deux ans plus tard. Le terril no 102, haut de 80 mètres, est en majeure partie exploité. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 4 et 4 bis. Il subsiste plusieurs bâtiments dont le logement du garde, et la salle des machines du puits no 4 bis. Les cités ont été rénovées. Au début des années 2010, une partie du terril est urbanisée, tandis que le reste est un espace vert. La cité-jardin Crombez a été classée le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Extrait de l'article de Wikipedia Fosse no 4 - 4 bis des mines de Dourges (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Fosse no 4 - 4 bis des mines de Dourges
Avenue de la République, Lens

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N 50.413203 ° E 2.992581 °
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Puits n° 4

Avenue de la République
62950 Lens
Hauts-de-France, France
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Noyelles Godault Fosse n° 4 4 bis des mines de Dourges (A)
Noyelles Godault Fosse n° 4 4 bis des mines de Dourges (A)
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Fosse no 7 - 7 bis des mines de l'Escarpelle
Fosse no 7 - 7 bis des mines de l'Escarpelle

La fosse no 7 - 7 bis de la Compagnie des mines de l'Escarpelle est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Courcelles-lès-Lens. La fosse, dite no 1, commencée en octobre 1861 n'a commencé à produire qu'en 1877, non pas à cause de venues d'eau, mais à cause de divisions entre les personnes et d'actions juridiques. La Société du Midi de l'Escarpelle ouvre la fosse, mais M. Lebreton et son conseil d'administration se fâchent, le premier nomme un nouveau conseil d'administration, l'ancien porte l'affaire devant les tribunaux et obtient raison. M. Lebreton fonde donc la Société du Couchant d'Aniche en 1863, et entreprend une fosse no 2 quelques centaines de mètres plus au sud en 1866, qu'il abandonne en 1867 quand la Société du Midi de l'Escarpelle fait faillite, et que la fosse no 1 est jugée mieux avancée. Des assemblées générales ont lieu en 1868 contre M. Lebreton, qui s'avère être un mauvais gestionnaire. La société est mise en faillite. En 1869, les actionnaires de la Société du Couchant d'Aniche fondent la Société de Courcelles-lez-Lens. Les travaux de la fosse no 1 progressent enfin. En 1875, Abel Lebreton intente un procès contre la société, il souhaite conserver ses avantages d'administrateur. La Cour de Douai, sur appel de la Société, rend le 13 juillet 1877 un arrêt qui confirme la révocation du sieur Lebreton, et annule, comme résultant d'un apport purement fictif, sa prétention à 7 % des bénéfices. Le 18 septembre 1877, un décret accorde à la Société de Courcelles-lez-Lens une concession de 440 hectares, c'est également en 1877 que la fosse commence à produire, seize ans après le début du fonçage. Mais la Société fait elle aussi faillite, et la fosse est rachetée en 1880 par la Compagnie des mines de l'Escarpelle qui en fait sa fosse no 7. Elle la raccorde à son réseau ferroviaire, et commence en 1902 le puits no 7 bis qui entre en fonction à partir de 1906. En parallèle, de vastes cités sont construites, et les terrils nos 128 et 145 s'élèvent. La fosse est reconstruite à la suite de la Première Guerre mondiale, et continue l'extraction. Après la Nationalisation, elle est en 1948 concentrée sur la fosse no 8, et assure l'aérage jusque 1966, date à laquelle les puits sont remblayés. Les installations de surface sont alors détruites, bien que quelques bâtiments subsistent encore au XXIe siècle. Les deux terrils coniques ont été intégralement exploités, et une zone industrielle y a pris place. Les cités ont été rénovées.