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Église Saint-Stanislas de Dourges

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Église dans le Pas-de-CalaisÉglise du bassin minier du Nord-Pas-de-CalaisÉglise dédiée à saint Stanislas
Dourges Église Saint Stanislas (01)
Dourges Église Saint Stanislas (01)

L'église Saint-Stanislas est une des deux églises catholiques de la ville de Dourges dans le Pas-de-Calais. Consacrée à saint Stanislas (patron de la Pologne), elle desservait à l'origine les mineurs venus de Pologne. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis le 5 novembre 2009. Elle fait partie depuis le 30 juin 2012 du patrimoine inscrit à la liste des biens du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais protégés par l'Unesco , ainsi que son presbytère en parpaings de schiste, d'architecture régionaliste.

Extrait de l'article de Wikipedia Église Saint-Stanislas de Dourges (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Église Saint-Stanislas de Dourges
Cité Bruno, Lens

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Adresse

Église Saint-Stanislas (Église Saint-Stanislas de la cité Bruno)

Cité Bruno
62119 Lens
Hauts-de-France, France
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Dourges Église Saint Stanislas (01)
Dourges Église Saint Stanislas (01)
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Lieux à proximité

Fosse no 4 - 4 bis des mines de Dourges
Fosse no 4 - 4 bis des mines de Dourges

La fosse no 4 - 4 bis dite Paul-Frédéric Hély d'Oissel de la Compagnie des mines de Dourges est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Noyelles-Godault. Le puits no 4 est commencé en 1867, mais la guerre de 1870 retarde les travaux qui ne sont repris qu'en 1872. L'extraction ne commence qu'en 1877. Des corons sont bâtis près de la fosse. Un terril no 102, 4 Est de Dourges, est édifié à l'est du carreau de fosse. Il existe également un terril cavalier no 209 Cavalier de Noyelles-Godault. Le puits no 4 bis est ajouté en 1906. La fosse est détruite pendant la Première Guerre mondiale. Lorsqu'elle est reconstruite, le puits no 4 est doté d'installations modestes, alors que le puits no 4 devient le puits principal. Des cités remarquables sont construites près de la fosse. La Compagnie des mines de Dourges est nationalisée en 1946, et la fosse no 4 - 4 bis intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Elle est concentrée en 1957 sur la fosse no 2 - 2 bis et cesse d'extraire, le puits no 4 est utilisé pour la remonte des terres jusqu'à son remblaiement en 1962, le puits no 4 bis est remblayé en 1969, et son chevalement est détruit deux ans plus tard. Le terril no 102, haut de 80 mètres, est en majeure partie exploité. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 4 et 4 bis. Il subsiste plusieurs bâtiments dont le logement du garde, et la salle des machines du puits no 4 bis. Les cités ont été rénovées. Au début des années 2010, une partie du terril est urbanisée, tandis que le reste est un espace vert. La cité-jardin Crombez a été classée le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 10 du Groupe d'Oignies
Fosse no 10 du Groupe d'Oignies

La fosse no 10 du Groupe d'Oignies est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Dourges. Ouvert sur la partie nord de la concession de la Compagnie des mines de Dourges, le puits no 10 est commencé en 1956. Comme le puits no 19 de la fosse no 11 - 19 des mines de Lens à Loos-en-Gohelle et les puits de la fosse Barrois des mines d'Aniche à Pecquencourt, la fosse no 10 est doté d'une tour d'extraction en béton armé. Un lavoir et une usine à boulets sont construits sur le carreau de fosse. La fosse no 10 commence à extraire le 23 janvier 1961, elle concentre alors les fosses nos 8 - 8 bis et 9 - 9 bis. Son aérage est également assuré par la fosse no 8 - 16. Les terrils nos 116 et 117 sont édifiés au nord de la fosse. Une bowette longue de six kilomètres relie la fosse no 10 à la fosse no 24 - 25 sise à Estevelles en 1969, cette dernière cesse alors de produire en 1971 pour assurer le service et l'aérage. Lorsque la fosse no 2 ferme en 1976, la fosse no 10 remonte la production de tout le secteur. La fosse no 10 cesse d'extraire le 21 décembre 1990, le puits est comblé en 1991 et les installations sont détruites en avril 1992. La plate-forme multimodale Delta 3 est installée sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 10, et y installe un exutoire de grisou. Les terrils sont devenus des espaces naturels. Ils ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 2 - 2 bis des mines de Dourges
Fosse no 2 - 2 bis des mines de Dourges

La fosse no 2 - 2 bis dite Sainte-Henriette de la Compagnie des mines de Dourges est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Hénin-Beaumont. La fosse no 1 est commencée en juillet 1850, par une méthode de fonçage originale, mais des venus d'eau trop forte ont cassé le cuvelage, et le puits a été ensablé. La fosse no 1 est abandonnée à l'état d'avaleresse en août 1854. Une fosse no 1 bis, plus tard renommée no 2 est entreprise immédiatement après à quarante mètres à l'ouest, et entre en exploitation en mars 1856. La Compagnie de Dourges ouvre ensuite d'autres fosses dans la concession. Des habitations sont bâties près de la fosse. Deux terrils nos 87 et 92 sont édifiés au nord de la fosse. Un puits no 2 bis est ajouté à partir de 1901 à 455 mètres à l'est du puits no 2, et opérationnel en décembre 1905. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Le puits no 2 est reconstruit avec un chevalement en béton armé. La Compagnie des mines de Dourges est nationalisée en 1946, et la fosse no 2 - 2 bis intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse no 2 - 2 bis devient un siège de concentration grâce à sa position centrale, et aux usines situées sur le carreau. Elle concentre l'exploitation des fosses nos 7 - 7 bis en 1948, 6 et 6 bis en 1951, 3 - 3 bis en 1955, et 4 - 4 bis en 1957. Les installations du puits no 2 bis sont modernisées. La cokerie ferme en 1958. Le lavoir cesse son activité en 1962. le puits no 2 est remblayé en 1967, la fosse ferme en 1970, et le puits no 2 bis est remblayé l'année suivante. Son chevalement est détruit en 1974, celui du puits no 2 l'est dix ans plus tard. Le sommet du terril no 92 est exploité. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 2 et 2 bis. Les cités ont été rénovées. Les terrils sont des espaces naturels. Les bureaux sont détruits en 2011, il ne subsiste plus que la salle des machines du puits no 2 bis. Le site pourrait accueillir le Réseau Express Grand Lille. L'église et son presbytère sont inscrits aux monuments historiques le 25 novembre 2009. La cité-jardin Foch, les cités-jardins Bruno ancienne et nouvelle, l'église Saint-Stanislas, le presbytère, l'école, la salle des fêtes, ainsi que les terrils nos 87 et 92, ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.