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Plate-forme multimodale Delta 3

Article géolocalisé en FranceArticle géolocalisé sur TerreArticle utilisant une InfoboxAutoroute A1 (France)Gare dans le Pas-de-Calais
Gare de triage en FranceGare marchandisesGare mise en service en 2003Ligne de Lens à OstricourtLigne de Paris-Nord à LillePage avec des cartesTransport combiné
Dourges Plate forme multimodale Delta 3 (21)
Dourges Plate forme multimodale Delta 3 (21)

Delta 3-Dourges est une plate-forme multimodale et logistique française située à Dourges dans le département du Pas-de-Calais, en région Hauts-de-France. Le site comporte un important terminal de transport combiné (rail, route et voie d'eau), un faisceau de triage et un quai sur le canal de la Deûle. S'ajoutent à ces installations près de 330 000 m² d'entrepôts répartis autour des installations ferroviaires et un centre de services tertiaires.

Extrait de l'article de Wikipedia Plate-forme multimodale Delta 3 (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Plate-forme multimodale Delta 3
Chemin du Halage, Lens

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Chemin du Halage
62119 Lens, Quartier Nord-Ouest
Hauts-de-France, France
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Dourges Plate forme multimodale Delta 3 (21)
Dourges Plate forme multimodale Delta 3 (21)
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Lieux à proximité

Fosse no 10 du Groupe d'Oignies
Fosse no 10 du Groupe d'Oignies

La fosse no 10 du Groupe d'Oignies est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Dourges. Ouvert sur la partie nord de la concession de la Compagnie des mines de Dourges, le puits no 10 est commencé en 1956. Comme le puits no 19 de la fosse no 11 - 19 des mines de Lens à Loos-en-Gohelle et les puits de la fosse Barrois des mines d'Aniche à Pecquencourt, la fosse no 10 est doté d'une tour d'extraction en béton armé. Un lavoir et une usine à boulets sont construits sur le carreau de fosse. La fosse no 10 commence à extraire le 23 janvier 1961, elle concentre alors les fosses nos 8 - 8 bis et 9 - 9 bis. Son aérage est également assuré par la fosse no 8 - 16. Les terrils nos 116 et 117 sont édifiés au nord de la fosse. Une bowette longue de six kilomètres relie la fosse no 10 à la fosse no 24 - 25 sise à Estevelles en 1969, cette dernière cesse alors de produire en 1971 pour assurer le service et l'aérage. Lorsque la fosse no 2 ferme en 1976, la fosse no 10 remonte la production de tout le secteur. La fosse no 10 cesse d'extraire le 21 décembre 1990, le puits est comblé en 1991 et les installations sont détruites en avril 1992. La plate-forme multimodale Delta 3 est installée sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 10, et y installe un exutoire de grisou. Les terrils sont devenus des espaces naturels. Ils ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 9 - 9 bis des mines de Dourges
Fosse no 9 - 9 bis des mines de Dourges

La fosse no 9 - 9 bis dite Declercq-Crombez de la Compagnie des mines de Dourges est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Oignies. Les puits nos 9 et 9 bis sont commencés en 1930, et la fosse commence à extraire quelques années plus tard, elle fait partie des dernières fosses mises en service avant la nationalisation. Des cités sont bâties à proximité de la fosse, et un terril conique no 110, 9 de Dourges, est édifié à l'ouest du carreau. La Compagnie des mines de Dourges est nationalisée en 1946, et la fosse no 9 - 9 bis intègre avec la fosse no 8 - 8 bis le Groupe d'Oignies, tandis que les autres fosses de la compagnie, situées plus au sud, intègrent le Groupe d'Hénin-Liétard. Elle est utilisée à partir de la seconde partie des années 1950 pour préparer les travaux de la fosse no 10 située non loin à Dourges. À sa mise en service en 1961, la fosse no 9 - 9 bis assure principalement l'aérage et le service. Elle est modifiée en conséquence, et permet même, à partir de 1966, d'acheminer du matériel à la fosse no 2 creusée dans la même commune par la Compagnie des mines d'Ostricourt. Le personnel des autres fosses est progressivement muté à la fosse no 9 - 9 bis au fil des fermetures. La dernière gaillette du Nord-Pas-de-Calais remonte le 21 décembre 1990. Menacé de destruction, le carreau de fosse est finalement conservé. Le 6 mai 1992, les bâtiments situés dans la partie nord du carreau sont inscrits aux monuments historiques. Moins de deux ans plus tard, le 10 février 1994, les bâtiments et les machines directement liés à l'extraction du charbon, dont les deux chevalements, sont classés aux monuments historiques. Enfin, le 30 juin 2012, le carreau de la fosse no 9 - 9 bis, le terril no 110, la cité-jardin Declercq, un dispensaire de la Société de Secours Minière, et la cité moderne des Bonniers, ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. En parallèle, un projet de reconversion tourné vers la musique est en cours d'établissement sur le carreau de fosse, qui est également le siège de la Mission Bassin minier. Le Métaphone est inauguré le 28 juin 2013. Avec la fosse Arenberg à Wallers, la fosse Delloye à Lewarde, et la fosse no 11 - 19 à Loos-en-Gohelle, la fosse no 9 - 9 bis fait partie des quatre sites majeurs préservés dans le bassin minier.

Fosse no 2 des mines d'Ostricourt
Fosse no 2 des mines d'Ostricourt

La fosse no 2 dite Henri Charvet de la Compagnie des mines d'Ostricourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Oignies. Les travaux commencent le 3 juillet 1860, et la fosse entre en exploitation en septembre 1863. Le cuvelage en bois est renforcé par une chemise en fonte en 1870, car il fuyait trop. Les berlines sont ensuite utilisées pour remonter le charbon. Le cuvelage est de nouveau consolidé en 1890. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. En 1937, décision est prise que cette fosse deviendrait un siège de concentration pour la compagnie. Le puits est élargi au diamètre de 5,30 mètres. En ce sens, de vastes cités commencent à être bâties dans les années 1940. La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies. La Seconde Guerre mondiale a ralenti les travaux de modernisation qui ne sont terminés qu'en 1950. La concentration des fosses nos 1, 3, 5 et 6 de l'ancienne Compagnie des mines d'Ostricourt est effective en à cette date. Les cités sont alors étendues, et une grande variété de logements est construite. Divers lavoirs et usines sont construits sur le carreau de fosse, et les ateliers centraux et les grands bureaux du Groupe d'Oignies sont bâtis à proximité. La fosse cesse d'extraire en 1976, le puits est comblé l'année suivante, et le chevalement est détruit l'année suivante. Le terril no 115 est ensuite partiellement exploité. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 2. Les grands bureaux et les ateliers de la fosse sont respectivement détruits en 2000 et 2003, la passerelle et la lampisterie le sont en 2007. Il subsiste encore de nombreux bâtiments sur le carreau de fosse. En novembre 2009, le bâtiment de la machine d'extraction et la mine-image sont respectivement classés et inscrit aux monuments historiques. Le terril no 115A, 2 d'Oignies, fait partie de l'espace protégé de la mine-image, le terril no 115, 2 du téléphérique, est un espace naturel protégé, le terril cavalier no 247, Cavalier du 2 d'Oignies à A1, a disparu. Au début des années 2010, la cité 1940 est rénovée. Les autres cités l'ont été peu de temps avant. D'une part, le terril no 115, 2 du téléphérique, la cité moderne de la Faisanderie, son école, son église Saint-Henri, la cité moderne de la forêt, la cité pavillonnaire 1940, et d'autre part, la fosse no 2, sa mine-image, et le terril no 115A, 2 d'Oignies, ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.