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Attentat du train Thalys le 21 août 2015

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Gare du Nord, Paris 9 April 2014 004
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L’attentat du train Thalys le 21 août 2015 est une tentative terroriste avortée par armes à feu qui s'est déroulée à bord du train Thalys no 9364 reliant Amsterdam à Paris sur la ligne LGV Nord, alors que celui-ci se trouve aux alentours de la commune d'Oignies, dans le Pas-de-Calais. L'attaque, projetée par Ayoub El Khazzani, un ressortissant marocain proche de l'islamisme radical, est déjouée par des passagers du train dont des militaires américains en vacances, qui immobilisent le terroriste. En 2020, l'agresseur est jugé pour tentatives d'assassinats, association de malfaiteurs et détention d'armes, le tout en relation avec une entreprise terroriste. Le 8 décembre 2022, il est condamné en appel à la réclusion à perpétuité. La même cellule terroriste franco-belge, constituée autour d'Abdelhamid Abaaoud et dirigée depuis Raqqa, prépare, coordonne et commet également les attentats déjoués à Verviers en janvier 2015, les attentats du 13 novembre 2015 en France et les attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles.

Extrait de l'article de Wikipedia Attentat du train Thalys le 21 août 2015 (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Attentat du train Thalys le 21 août 2015
D 46, Lens

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Gare du Nord, Paris 9 April 2014 004
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Fosse no 10 du Groupe d'Oignies
Fosse no 10 du Groupe d'Oignies

La fosse no 10 du Groupe d'Oignies est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Dourges. Ouvert sur la partie nord de la concession de la Compagnie des mines de Dourges, le puits no 10 est commencé en 1956. Comme le puits no 19 de la fosse no 11 - 19 des mines de Lens à Loos-en-Gohelle et les puits de la fosse Barrois des mines d'Aniche à Pecquencourt, la fosse no 10 est doté d'une tour d'extraction en béton armé. Un lavoir et une usine à boulets sont construits sur le carreau de fosse. La fosse no 10 commence à extraire le 23 janvier 1961, elle concentre alors les fosses nos 8 - 8 bis et 9 - 9 bis. Son aérage est également assuré par la fosse no 8 - 16. Les terrils nos 116 et 117 sont édifiés au nord de la fosse. Une bowette longue de six kilomètres relie la fosse no 10 à la fosse no 24 - 25 sise à Estevelles en 1969, cette dernière cesse alors de produire en 1971 pour assurer le service et l'aérage. Lorsque la fosse no 2 ferme en 1976, la fosse no 10 remonte la production de tout le secteur. La fosse no 10 cesse d'extraire le 21 décembre 1990, le puits est comblé en 1991 et les installations sont détruites en avril 1992. La plate-forme multimodale Delta 3 est installée sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 10, et y installe un exutoire de grisou. Les terrils sont devenus des espaces naturels. Ils ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 9 - 9 bis des mines de Dourges
Fosse no 9 - 9 bis des mines de Dourges

La fosse no 9 - 9 bis dite Declercq-Crombez de la Compagnie des mines de Dourges est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Oignies. Les puits nos 9 et 9 bis sont commencés en 1930, et la fosse commence à extraire quelques années plus tard, elle fait partie des dernières fosses mises en service avant la nationalisation. Des cités sont bâties à proximité de la fosse, et un terril conique no 110, 9 de Dourges, est édifié à l'ouest du carreau. La Compagnie des mines de Dourges est nationalisée en 1946, et la fosse no 9 - 9 bis intègre avec la fosse no 8 - 8 bis le Groupe d'Oignies, tandis que les autres fosses de la compagnie, situées plus au sud, intègrent le Groupe d'Hénin-Liétard. Elle est utilisée à partir de la seconde partie des années 1950 pour préparer les travaux de la fosse no 10 située non loin à Dourges. À sa mise en service en 1961, la fosse no 9 - 9 bis assure principalement l'aérage et le service. Elle est modifiée en conséquence, et permet même, à partir de 1966, d'acheminer du matériel à la fosse no 2 creusée dans la même commune par la Compagnie des mines d'Ostricourt. Le personnel des autres fosses est progressivement muté à la fosse no 9 - 9 bis au fil des fermetures. La dernière gaillette du Nord-Pas-de-Calais remonte le 21 décembre 1990. Menacé de destruction, le carreau de fosse est finalement conservé. Le 6 mai 1992, les bâtiments situés dans la partie nord du carreau sont inscrits aux monuments historiques. Moins de deux ans plus tard, le 10 février 1994, les bâtiments et les machines directement liés à l'extraction du charbon, dont les deux chevalements, sont classés aux monuments historiques. Enfin, le 30 juin 2012, le carreau de la fosse no 9 - 9 bis, le terril no 110, la cité-jardin Declercq, un dispensaire de la Société de Secours Minière, et la cité moderne des Bonniers, ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. En parallèle, un projet de reconversion tourné vers la musique est en cours d'établissement sur le carreau de fosse, qui est également le siège de la Mission Bassin minier. Le Métaphone est inauguré le 28 juin 2013. Avec la fosse Arenberg à Wallers, la fosse Delloye à Lewarde, et la fosse no 11 - 19 à Loos-en-Gohelle, la fosse no 9 - 9 bis fait partie des quatre sites majeurs préservés dans le bassin minier.

Fosse no 2 des mines d'Ostricourt
Fosse no 2 des mines d'Ostricourt

La fosse no 2 dite Henri Charvet de la Compagnie des mines d'Ostricourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Oignies. Les travaux commencent le 3 juillet 1860, et la fosse entre en exploitation en septembre 1863. Le cuvelage en bois est renforcé par une chemise en fonte en 1870, car il fuyait trop. Les berlines sont ensuite utilisées pour remonter le charbon. Le cuvelage est de nouveau consolidé en 1890. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. En 1937, décision est prise que cette fosse deviendrait un siège de concentration pour la compagnie. Le puits est élargi au diamètre de 5,30 mètres. En ce sens, de vastes cités commencent à être bâties dans les années 1940. La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies. La Seconde Guerre mondiale a ralenti les travaux de modernisation qui ne sont terminés qu'en 1950. La concentration des fosses nos 1, 3, 5 et 6 de l'ancienne Compagnie des mines d'Ostricourt est effective en à cette date. Les cités sont alors étendues, et une grande variété de logements est construite. Divers lavoirs et usines sont construits sur le carreau de fosse, et les ateliers centraux et les grands bureaux du Groupe d'Oignies sont bâtis à proximité. La fosse cesse d'extraire en 1976, le puits est comblé l'année suivante, et le chevalement est détruit l'année suivante. Le terril no 115 est ensuite partiellement exploité. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 2. Les grands bureaux et les ateliers de la fosse sont respectivement détruits en 2000 et 2003, la passerelle et la lampisterie le sont en 2007. Il subsiste encore de nombreux bâtiments sur le carreau de fosse. En novembre 2009, le bâtiment de la machine d'extraction et la mine-image sont respectivement classés et inscrit aux monuments historiques. Le terril no 115A, 2 d'Oignies, fait partie de l'espace protégé de la mine-image, le terril no 115, 2 du téléphérique, est un espace naturel protégé, le terril cavalier no 247, Cavalier du 2 d'Oignies à A1, a disparu. Au début des années 2010, la cité 1940 est rénovée. Les autres cités l'ont été peu de temps avant. D'une part, le terril no 115, 2 du téléphérique, la cité moderne de la Faisanderie, son école, son église Saint-Henri, la cité moderne de la forêt, la cité pavillonnaire 1940, et d'autre part, la fosse no 2, sa mine-image, et le terril no 115A, 2 d'Oignies, ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 4 des mines d'Ostricourt
Fosse no 4 des mines d'Ostricourt

La fosse no 4 dite Maurice Tilloy de la Compagnie des mines d'Ostricourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Carvin, en France. Le fonçage du puits no 4 commence en novembre 1897, et la fosse est productive le 1er juillet 1900. La Compagnie des mines de Carvin entreprend également une fosse no 4 en 1902 dans la même commune, à un peu plus de trois kilomètres à l'ouest. Des cités ainsi que des écoles sont construites à proximité de la fosse. Cette dernière est détruite durant la Première Guerre mondiale. Après sa reconstruction, elle devient la seconde fosse de la compagnie en termes d'importance, après la fosse no 2. Les stériles sont envoyés sur le terril no 107. La fosse possède un second terril, bien moindre, le 107A. La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies. La fosse no 4 cesse d'extraire en 1961 lorsqu'elle est concentrée sur la fosse no 10 du Groupe d'Oignies. En 1965, le puits est approfondi de 300 à 354 mètres de profondeur pour pouvoir continuer l'aérage de la fosse no 2. En 1975, la fosse no 4 remonte du matériel de la fosse no 2 avant sa fermeture. Le puits no 4 est remblayé en 1975, et les installations détruites l'année suivante. Une partie des cités a été détruite, et le terril no 107A a été exploité, puis remplacé par une zone industrielle. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 4. Le seul vestige de la fosse est son portail d'entrée. Le terril no 107, entièrement boisé, est un des terrils majeurs du bassin minier.