place

Shin-Yakushi-ji

Article contenant un lien mortArticle géolocalisé au JaponArticle utilisant l'infobox Sanctuaire religieuxArticle utilisant une InfoboxFondation au VIIIe siècle
Page avec des cartesTemple bouddhiste dans la préfecture de NaraTrésor national dans la préfecture de Nara
Shin Yakushiji 2002
Shin Yakushiji 2002

Le Shin-Yakushi-ji (新薬師寺) est un temple bouddhiste de la secte Kegon situé à Nara au Japon. Il a été fondé en 747 par l'impératrice Kōmyō. À l'origine, c'est un temple grand et complet comme le sont les Shichidō garan. Il subit des dommages causés par des incendies et s'est détérioré durant l'époque de Heian. Le temple a fait l'objet de travaux de restauration lors de l'époque de Kamakura. Du VIIIe siècle ne reste que le hon-dō (本堂). Tous les autres bâtiments datent de l'époque de Kamakura. Le Shin-Yakushi-ji dispose de plusieurs biens culturels. Le hon-dō, la principale image de Yakushi Nyorai et onze statues des douze Généraux célestes ont été classés Trésor national du Japon par le Ministère de l'éducation, de la culture, des sports, des sciences et de la technologie.

Extrait de l'article de Wikipedia Shin-Yakushi-ji (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 34.67588 ° E 135.84617 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

新薬師寺

中の禰宜道
630-8212 Nara
Japon
mapOuvrir sur Google Maps

linkWikiData (Q3080305)
linkOpenStreetMap (343175186)

Shin Yakushiji 2002
Shin Yakushiji 2002
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Rouleaux des légendes du mont Shigi
Rouleaux des légendes du mont Shigi

Les Rouleaux des légendes du mont Shigi (信貴山縁起絵巻, Shigi-san engi emaki), aussi traduits en Rouleaux illustrés des antécédents du monastère du mont Shigi ou Légendes du temple du mont Shigi, forment un exemple remarquable de l’emaki, un art pictural japonais dont les bases ont été importées de Chine vers le VIe siècle. Datant approximativement de la fin de l’époque de Heian (XIIe siècle) et réalisés à l’encre de Chine et couleurs sur papier, ils illustrent la biographie romancée du moine Myōren et les légendes qui entourent le monastère bouddhique Chōgosonshi construit sur un versant du mont Shigi (信貴山, Shigi-san), dans l’ancienne province de Yamato. Son classement au titre de trésor national du Japon en 1951 le désigne comme chef-d’œuvre artistique d’une valeur exceptionnelle du patrimoine culturel du Japon et garantit sa conservation et sa protection par l’État japonais. Au-delà de sa valeur artistique, l’œuvre livre un témoignage historique sur la vie quotidienne des gens ordinaires de l’époque de Heian. Les scènes peintes qui se succèdent décrivent des hommes et des femmes au travail, voyageant ou recevant des hôtes. De nombreux détails architecturaux, précisément reproduits, renseignent sur les structures de l’habitat et des lieux saints de l’époque. Associée à des emaki contemporains, tels que le Chōjū-giga et le Ban dainagon ekotoba, cette œuvre picturale témoigne de la grande maturité atteinte par la peinture narrative japonaise au tout début des temps médiévaux.

Hokke-dō
Hokke-dō

Le Hokke-dō (法華堂, lit. « Salle du Lotus »), également appelé Sangatsudō (三月堂, salle du troisième mois) car les cérémonies du Hokke (sūtra du Lotus) y ont lieu au mois de mars, est un grand bâtiment rectangulaire du temple Tōdai-ji à Nara (Japon). Il se trouve à l'emplacement du temple antérieur au Tōdai-ji, le Konshu-ji, fondé en 733 par le moine Rōben. C'est un parfait exemple de l'architecture du début de la période Tenpyō. Sa façade, orientée sud, présente cinq entrecolonnements et les côtés en présentent huit. Il était initialement constitué de salles jumelles (shōdō et raidō) présentant des toits en croupe. Alors que le shōdō, la salle principale, n'a quasiment pas changé, le raidō, quant à lui, a été reconstruit en 1199 et réuni à la salle principale. Le sol, initialement un plancher en bois, a été remplacé par de la terre. Le bâtiment héberge de nos jours un important statuaire en laque sèche creuse et terre séchée de la période Tenpyō. L'œuvre principale qui s'y trouve est le Shukongōshin (porteur de la foudre), statue particulièrement réaliste, en argile crue peinte d'1,74 m. Conservée dans une pièce de l'extrémité nord du Hokke-dō, elle n'est exposée qu'une seule fois par an, ce qui est en partie la raison de son étonnant état de conservation. L'édifice est classé trésor national du Japon depuis 1951, tout comme nombre des statues qu'il abrite.