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Hôtel de ville de Carvin

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Carvin Town hall 2
Carvin Town hall 2

L'hôtel de ville de Carvin est un ancien château devenu l'hôtel de ville de Carvin.

Extrait de l'article de Wikipedia Hôtel de ville de Carvin (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Hôtel de ville de Carvin
Rue Casimir Beugnet, Lens

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Rue Casimir Beugnet
62220 Lens
Hauts-de-France, France
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Carvin Town hall 2
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Cimetière militaire allemand de Carvin
Cimetière militaire allemand de Carvin

Le cimetière militaire allemand de Carvin (Deutscher Soldatenfriedhof Carvin) est un cimetière militaire de la Première Guerre mondiale situé dans la commune de Carvin, près de Lens, dans le département du Pas-de-Calais, en région Hauts-de-France. C'est la cinquième plus grande nécropole du Nord-Pas-de-Calais. Il est directement accolé au cimetière municipal. Ce cimetière fut créé à la fin de l'automne 1914, par des soldats allemands, proche du front, afin d'y enterrer des combattants tués lors de la course à la mer, dernière étape de la guerre de mouvement caractérisant le début de la première guerre mondiale. Les premiers enterrements eurent lieu durant des affrontements de la course à la mer. Par la suite, jusqu'en 1918, d'autres combats firent périr un nombre conséquent de soldats allemands, notamment au printemps et à l'automne en 1915 et 1917, durant les batailles entre Arras et Armentières, puis les attaques allemandes de Mars-Avril 1918 et la contre-offensive alliée en été et automne 1918. Durant cette dernière année, ce furent 2 000 hommes tombés au combat qui ont été inhumés. La guerre finie, les autorités françaises ont agrandi le cimetière : des sépultures y furent ajoutées à partir d'autres, provisoires, placées dans sept communes avoisinantes. En 1927, le Volksbund Deutsche Kriegs-gräberfürsorge, grâce à un accord conclu en 1926 avec les autorités françaises, démarre des travaux de rénovations. C'est ainsi que des arbres, des arbustes, des rosiers et une haie périphérique ont été plantés au cours des années suivantes. Toutefois, en raison du déclenchement de la Seconde guerre Mondiale, et d'un manque de devises étrangères, la question du marquage permanent des tombes est resté sans solution. Ce n'est qu'après la conclusion de l'accord franco-allemand sur les sépultures de guerre du 19 Juillet 1966 que le V.D.K put réaliser, avec le soutien financier du gouvernement fédéral allemand, la conception finale des cimetières militaires allemands de la Première Guerre mondiale en France. L'aménagement paysager de l'ensemble du site fut repensé, et le cimetière a reçu une nouvelle entrée avec des murs en aile. En 1978, les pierres tombales provisoires en bois furent remplacées par des croix en granit belge avec les noms et les dates gravés des personnes enterrées là. Le cimetière militaire allemand de Carvin est, aujourd'hui, entretenu par la représentation française du Volksbund Deutsche Kriegs-gräberfürsorge (V.D.K) ; le Service d'Entretien des Sépultures Militaires Allemandes (S.E.S.M.A), situé à Pérenchies. Ce sont 6 113 soldats allemands et trois prisonniers russes qui reposent là. Les garnisons d'origine de ces soldats étaient disséminées dans l'Empire Allemand de l'époque. Parmi eux, 26 sont restés inconnus. Pour des motifs religieux, les 23 tombes des morts de confession juive ont reçu une stèle funéraire en pierre naturelle au lieu d'une croix. Les trois Russes, morts à la guerre et, à ce moment-là, prisonniers de guerre, y sont donc aussi enterrés.

Fosse no 4 des mines d'Ostricourt
Fosse no 4 des mines d'Ostricourt

La fosse no 4 dite Maurice Tilloy de la Compagnie des mines d'Ostricourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Carvin, en France. Le fonçage du puits no 4 commence en novembre 1897, et la fosse est productive le 1er juillet 1900. La Compagnie des mines de Carvin entreprend également une fosse no 4 en 1902 dans la même commune, à un peu plus de trois kilomètres à l'ouest. Des cités ainsi que des écoles sont construites à proximité de la fosse. Cette dernière est détruite durant la Première Guerre mondiale. Après sa reconstruction, elle devient la seconde fosse de la compagnie en termes d'importance, après la fosse no 2. Les stériles sont envoyés sur le terril no 107. La fosse possède un second terril, bien moindre, le 107A. La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies. La fosse no 4 cesse d'extraire en 1961 lorsqu'elle est concentrée sur la fosse no 10 du Groupe d'Oignies. En 1965, le puits est approfondi de 300 à 354 mètres de profondeur pour pouvoir continuer l'aérage de la fosse no 2. En 1975, la fosse no 4 remonte du matériel de la fosse no 2 avant sa fermeture. Le puits no 4 est remblayé en 1975, et les installations détruites l'année suivante. Une partie des cités a été détruite, et le terril no 107A a été exploité, puis remplacé par une zone industrielle. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 4. Le seul vestige de la fosse est son portail d'entrée. Le terril no 107, entièrement boisé, est un des terrils majeurs du bassin minier.