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Fort de Scarpe

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DouaiFort en FranceFortification de VaubanPage avec des cartes
Plan fort et redoute de Scarpe Douai
Plan fort et redoute de Scarpe Douai

Le fort de Scarpe, construit de 1670 à 1672 au nord-est de Douai, est un fort de type Vauban. Déclassé et démoli en 1889, il ne reste aujourd'hui aucune trace de cette fortification.

Extrait de l'article de Wikipedia Fort de Scarpe (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 50.394168 ° E 3.102608 °
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Adresse


59500 Douai
Hauts-de-France, France
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Plan fort et redoute de Scarpe Douai
Plan fort et redoute de Scarpe Douai
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Lieux à proximité

Fosse Gayant
Fosse Gayant

La fosse Gayant de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Waziers. Peu après la découverte de la houille à Roost-Warendin par la Compagnie des mines de l'Escarpelle à sa fosse no 1, le 18 avril 1849, la Compagnie d'Aniche décide de creuser une fosse dans la partie occidentale de sa concession, près de Douai. Le premier puits est abandonné à l'état d'avaleresse à la profondeur de vingt mètres, à cause de l'abondance des eaux. La cokerie est mise en service en 1899. Des cités sont bâties à proximité de la fosse. Un autre puits est mis en chantier à proximité, au diamètre de 5,10 mètres, et commence à extraire en 1855 ou 1856. Un troisième puits, Gayant no 2, est entrepris en 1907. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite avec des installations plus modernes. La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. Elle est alors complètement modernisée au début des années 1950. Les nouveaux chevalements sont hauts respectivement de 47,37 et 57,10 mètres. Les lavoirs et la cokerie sont modernisés. La fosse devient un siège de concentration, et dispose d'installations modernes, et concentre les productions de plusieurs fosses dont la plus éloignée est à 4 750 mètres. Dans la décennie, les fosses Saint René, Dechy, Notre Dame, Puits du Midi et 5 sont concentrées. En 1960, Gayant cesse d'exploiter le gisement de la fosse no 5, et concentre alors la fosse Déjardin. La fosse cesse de produire en 1978, les fosses Dechy et Notre Dame ferment, alors que la fosse Déjardin est concentrée sur la fosse Barrois. La fosse Gayant est détruite au début des années 1980, en même temps que la cokerie et les lavoirs. Le chevalement du puits no 2 est détruit le 14 avril 1981 à 15 h 35, celui du puits no 1 le 3 juin 1981 à 16 h 5. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Gayant nos 1 et 2. Un sondage de décompression est installé sur le puits no 1. Seuls trois bâtiments de la fosse existent encore : les lavabos, les bureaux et l'atelier-magasin, tous ont été construits avant la Nationalisation. De nombreuses habitations, les plus anciennes, sont détruites ou en voie de l'être dans les cités minières.

Fosse no 9 des mines de l'Escarpelle
Fosse no 9 des mines de l'Escarpelle

La fosse no 9 de la Compagnie des mines de l'Escarpelle est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Roost-Warendin. Les travaux commencent en 1909, la fosse est alors prévue pour l'aérage des fosses nos 1 et 3, mais la Première Guerre mondiale commence alors que les installations ne sont pas encore fonctionnelles. La fosse est reconstruite après la guerre, et elle assure l'extraction. Des cités sont construites à proximité de la fosse. Après la nationalisation, la fosse est modernisée à partir de 1955, elle devient alors siège de concentration. Un lavoir est construit en 1955, puis arrêté en 1968, les produits sont alors envoyés vers celui de la fosse Barrois à Pecquencourt. Une seconde modernisation a lieu en 1975, la machine d'extraction est remplacée par une poulie Koepe provenant de la fosse no 13 - 13 bis du Groupe de Béthune, à l'arrêt depuis 1972. Le chevalement du puits no 13 est installé par-dessus celui du puits no 9. La fosse cesse d'extraire le 26 octobre 1990, date à laquelle ferme également la fosse no 10, devenue puits d'aérage. La fosse no 9 est la dernière à fermer dans le Nord, après les concentrations d'Arenberg et Ledoux, et l'avant dernière à fermer dans la région. Le puits est remblayé en 1991, les installations de surfaces détruites la même année. Il ne reste plus que le bâtiment des bureaux, et le chevalement provenant du puits no 13, celui du no 9 ayant été détruit. Le carreau de fosse est au début du XXIe siècle peu à peu reconverti en zone industrielle. Les terrils nos 136, 136A et 138, après avoir été partiellement exploités, ont été ouverts au public et sont devenus des espaces naturels. Les cités ont été rénovées. Le chevalement est inscrit aux monuments historiques le 25 novembre 2009. Le chevalement du puits no 9 et la cité moderne de la Belleforière ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 4 - 4 bis des mines de l'Escarpelle
Fosse no 4 - 4 bis des mines de l'Escarpelle

La fosse no 4 - 4 bis de la Compagnie des mines de l'Escarpelle est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Douai, dans le hameau de Dorignies. Les travaux commencent en 1865, à 300 mètres à l'ouest de la ligne Paris-Nord - Lille, en bordure de la Deûle. Cette situation, aux premier abord idéale, s'avère être problématique puisque les terrains sont gorgés d'eau et désagrégés. Pour la première fois dans le Nord, le procédé Kind-Chaudron est utilisé pour le fonçage du puits. En 1867, un second, le no 4 bis est creusé, à 90 mètres du premier. Comparé aux autres fosses de la Compagnie, le fonçage est plus long et coûteux. Bien que la construction de la fosse ait coûté 1 618 897,67 francs, sa productivité est telle que peu après son ouverture en 1872, elle produit plus que les trois autres fosses réunies. Son ouverture a été une très bonne affaire pour la Compagnie, qui commence en 1875 les travaux de la fosse no 5, quelques centaines de mètres à l'ouest. Ces deux fosses exploitent le même gisement que la fosse Gayant de la Compagnie des mines d'Aniche. La fosse est détruite pendant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite avec des installations plus modestes, et ne sert plus qu'à l'aérage de la fosse no 5. Le puits no 4 bis et 4 sont respectivement remblayés en 1952 et 1954. Les installations sont détruites en février 1980, puis un lotissement est construit sur le carreau de la fosse. De la fosse, plus rien ne subsiste. Depuis le début du XXIe siècle, les têtes de puits sont matérialisées, et équipées d'exutoire de grisou.