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Direction de la Surveillance du territoire

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La direction de la Surveillance du territoire (DST) était un service de renseignement du ministère de l'Intérieur, au sein de la direction générale de la Police nationale, chargé historiquement du contre-espionnage en France. Le 1er juillet 2008, la DST a fusionné avec la direction centrale des Renseignements généraux au sein d'une nouvelle direction, la direction centrale du Renseignement intérieur (DCRI), devenue Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) en 2014. Au-delà du contre-espionnage, la DST a pris en charge la lutte antiterroriste, la lutte contre la prolifération (matériel sensible ou militaire) et la protection du patrimoine économique et scientifique français (intelligence économique). L'identité des personnels ainsi que la nature des opérations auxquelles ils participaient relèvent du secret-défense et confidentiel-défense.

Extrait de l'article de Wikipedia Direction de la Surveillance du territoire (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Direction de la Surveillance du territoire
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Rafle du Vélodrome d'Hiver
Rafle du Vélodrome d'Hiver

La rafle du Vélodrome d'Hiver, souvent appelée « rafle du Vél'd'Hiv », (aussi orthographiée « rafle du Vel' d'Hiv' » ou encore « rafle du Vél d'Hiv »,,) est la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Entre les 16 et 17 juillet 1942, plus de treize mille personnes, dont près d'un tiers d'enfants, sont arrêtées avant d'être détenues au Vélodrome d'Hiver — dans des conditions d'hygiène déplorables et presque sans eau ni nourriture pendant cinq jours —, mais aussi dans d'autres camps. Ils sont ensuite envoyés par trains de la mort vers le camp d'extermination d'Auschwitz. Moins d'une centaine d'adultes en reviendront. À la demande du Troisième Reich, dans le cadre de sa politique d'extermination des populations juives d'Europe, l'État français organise, en juillet 1942, une rafle à grande échelle de Juifs (l'« opération Vent printanier », parallèlement menée par les nazis dans plusieurs pays européens). Ces arrestations sont menées avec le concours de neuf mille policiers et gendarmes français,,, sur ordre du gouvernement de Vichy, après des négociations avec l'occupant menées par René Bousquet, secrétaire général de la Police nationale. À la suite de ces négociations, entamées par Pierre Laval, les Juifs de nationalité française sont temporairement exclus de cette rafle qui concerne essentiellement les Juifs étrangers, ou apatrides, ou déchus de la nationalité française par la loi du 22 juillet 1940, ou encore ceux ayant le statut de réfugié , dont plus de quatre mille enfants, le plus souvent français nés de parents étrangers (et dont aucun ne reviendra des camps de la mort), à l'initiative du gouvernement de Vichy alors que les Allemands n’avaient demandé que les Juifs de plus de 16 ans. Il faut attendre 1995 pour que la France, par la voix du président de la République, Jacques Chirac, reconnaisse, lors d'un discours prononcé devant le monument commémoratif, la responsabilité du gouvernement Français dans cette rafle, et plus généralement dans la persécution et la déportation des Juifs pendant l'Occupation.