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Vélodrome d'Hiver

15e arrondissement de ParisArticle géolocalisé en FranceArticle utilisant l'infobox StadeArticle utilisant une InfoboxCyclisme sur piste
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Vélodrome d'hiver 1913
Vélodrome d'hiver 1913

Le Vélodrome d’Hiver (ou vélodrome d’hiver de Paris) est un stade parisien érigé en 1909 et détruit en 1959. On l'appelait familièrement le « Vél’ d’Hiv’ ». Il était situé rue Nélaton, dans le 15e arrondissement. Il est connu pour avoir été en 1942 le théâtre de la rafle du Vél’ d’Hiv’.

Extrait de l'article de Wikipedia Vélodrome d'Hiver (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Vélodrome d'Hiver
Rue Nélaton, Paris Quartier de Grenelle (Paris)

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 48.8538 ° E 2.2889 °
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Adresse

Rue Nélaton 1
75015 Paris, Quartier de Grenelle (Paris)
Île-de-France, France
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Vélodrome d'hiver 1913
Vélodrome d'hiver 1913
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Rafle du Vélodrome d'Hiver
Rafle du Vélodrome d'Hiver

La rafle du Vélodrome d'Hiver, souvent appelée « rafle du Vél'd'Hiv », (aussi orthographiée « rafle du Vel' d'Hiv' » ou encore « rafle du Vél d'Hiv »,,) est la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Entre les 16 et 17 juillet 1942, plus de treize mille personnes, dont près d'un tiers d'enfants, sont arrêtées avant d'être détenues au Vélodrome d'Hiver — dans des conditions d'hygiène déplorables et presque sans eau ni nourriture pendant cinq jours —, mais aussi dans d'autres camps. Ils sont ensuite envoyés par trains de la mort vers le camp d'extermination d'Auschwitz. Moins d'une centaine d'adultes en reviendront. À la demande du Troisième Reich, dans le cadre de sa politique d'extermination des populations juives d'Europe, l'État français organise, en juillet 1942, une rafle à grande échelle de Juifs (l'« opération Vent printanier », parallèlement menée par les nazis dans plusieurs pays européens). Ces arrestations sont menées avec le concours de neuf mille policiers et gendarmes français,,, sur ordre du gouvernement de Vichy, après des négociations avec l'occupant menées par René Bousquet, secrétaire général de la Police nationale. À la suite de ces négociations, entamées par Pierre Laval, les Juifs de nationalité française sont temporairement exclus de cette rafle qui concerne essentiellement les Juifs étrangers, ou apatrides, ou déchus de la nationalité française par la loi du 22 juillet 1940, ou encore ceux ayant le statut de réfugié , dont plus de quatre mille enfants, le plus souvent français nés de parents étrangers (et dont aucun ne reviendra des camps de la mort), à l'initiative du gouvernement de Vichy alors que les Allemands n’avaient demandé que les Juifs de plus de 16 ans. Il faut attendre 1995 pour que la France, par la voix du président de la République, Jacques Chirac, reconnaisse, lors d'un discours prononcé devant le monument commémoratif, la responsabilité du gouvernement Français dans cette rafle, et plus généralement dans la persécution et la déportation des Juifs pendant l'Occupation.