place

Place de Kyoto

Article géolocalisé en FranceArticle géolocalisé sur TerreArticle utilisant une InfoboxKyotoPage avec des cartes
Place dans le 15e arrondissement de ParisVoie de Paris se référant à une ville étrangère
Place de Kyōto, vue en janvier 2020
Place de Kyōto, vue en janvier 2020

La place de Kyoto (ou place de Kyōto ou place de Kyôto) est une place située dans le 15e arrondissement de Paris.

Extrait de l'article de Wikipedia Place de Kyoto (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Place de Kyoto
Rue de la Fédération, Paris Quartier de Grenelle (Paris)

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Lieux à proximité
placeAfficher sur la carte

Wikipedia: Place de KyotoContinuer à lire sur Wikipedia

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 48.855 ° E 2.28944 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

Rue de la Fédération

Rue de la Fédération
75015 Paris, Quartier de Grenelle (Paris)
Île-de-France, France
mapOuvrir sur Google Maps

Place de Kyōto, vue en janvier 2020
Place de Kyōto, vue en janvier 2020
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Rafle du Vélodrome d'Hiver
Rafle du Vélodrome d'Hiver

La rafle du Vélodrome d'Hiver, souvent appelée « rafle du Vél'd'Hiv », (aussi orthographiée « rafle du Vel' d'Hiv' » ou encore « rafle du Vél d'Hiv »,,) est la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Entre les 16 et 17 juillet 1942, plus de treize mille personnes, dont près d'un tiers d'enfants, sont arrêtées avant d'être détenues au Vélodrome d'Hiver — dans des conditions d'hygiène déplorables et presque sans eau ni nourriture pendant cinq jours —, mais aussi dans d'autres camps. Ils sont ensuite envoyés par trains de la mort vers le camp d'extermination d'Auschwitz. Moins d'une centaine d'adultes en reviendront. À la demande du Troisième Reich, dans le cadre de sa politique d'extermination des populations juives d'Europe, l'État français organise, en juillet 1942, une rafle à grande échelle de Juifs (l'« opération Vent printanier », parallèlement menée par les nazis dans plusieurs pays européens). Ces arrestations sont menées avec le concours de neuf mille policiers et gendarmes français,,, sur ordre du gouvernement de Vichy, après des négociations avec l'occupant menées par René Bousquet, secrétaire général de la Police nationale. À la suite de ces négociations, entamées par Pierre Laval, les Juifs de nationalité française sont temporairement exclus de cette rafle qui concerne essentiellement les Juifs étrangers, ou apatrides, ou déchus de la nationalité française par la loi du 22 juillet 1940, ou encore ceux ayant le statut de réfugié , dont plus de quatre mille enfants, le plus souvent français nés de parents étrangers (et dont aucun ne reviendra des camps de la mort), à l'initiative du gouvernement de Vichy alors que les Allemands n’avaient demandé que les Juifs de plus de 16 ans. Il faut attendre 1995 pour que la France, par la voix du président de la République, Jacques Chirac, reconnaisse, lors d'un discours prononcé devant le monument commémoratif, la responsabilité du gouvernement Français dans cette rafle, et plus généralement dans la persécution et la déportation des Juifs pendant l'Occupation.