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Accident du Concorde

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Aerospatiale BAC Concorde 101, Air France AN0680016
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L'accident du Concorde s'est produit le 25 juillet 2000 à Gonesse, en Île-de-France, quand le Concorde effectuant le vol Air France 4590, un vol charter international à destination de l'aéroport international de New York - John-F.-Kennedy, s'est écrasé sur un hôtel, une minute et vingt-huit secondes après son décollage de Paris-Charles-de-Gaulle. Une lamelle métallique sur la piste a entraîné l'éclatement d'un pneu, un incendie et la perte de deux des réacteurs, provoquant la mort de 113 personnes présentes à bord : les 100 passagers (dont 96 Allemands) et neuf membres d'équipage, ainsi que quatre personnes au sol. Il s'agit du seul accident mortel ayant impliqué un Concorde.

Extrait de l'article de Wikipedia Accident du Concorde (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Accident du Concorde
Route de l'Europe, Sarcelles

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Route de l'Europe
95500 Sarcelles
Île-de-France, France
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Aerospatiale BAC Concorde 101, Air France AN0680016
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Lieux à proximité

EuropaCity

EuropaCity est un ancien projet de mégacomplexe regroupant des loisirs, des équipements culturels, des commerces, des hôtels et restaurants ainsi qu'un parc urbain et une ferme urbaine, qui aurait pu voir le jour en 2027 sur le territoire du « Triangle de Gonesse », sur la commune de Gonesse dans le Val-d'Oise, le long de l'autoroute A1, entre l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle et l'aéroport de Paris-Le Bourget, à la limite de la Seine-Saint-Denis. Présenté comme structurant pour le Grand Paris par ses promoteurs, EuropaCity aurait dû bénéficier d'une desserte par transports en commun envisagée dans un premier temps par une nouvelle antenne du RER D dite barreau de Gonesse (faisant la jonction du RER D et du RER B, jonction abandonnée mais préfigurée par le TCSP Barreau de Gonesse), puis dans un second temps par la ligne 17 du Grand Paris Express avec la station de Gonesse. Le porteur du projet était Alliages et Territoires, filiale de Ceetrus (ex-Immochan), filiale du groupe Auchan, associé au groupe chinois Wanda. EuropaCity constituait un investissement privé de 3,1 milliards d'euros. Le portage de la zone d'aménagement concerté (ZAC) et la gare qui auraient permis l'implantation de ce projet, ses infrastructures, ses réseaux, ses espaces publics, était assuré par l'établissement public d'aménagement (EPA) Plaine de France. Selon l'expert nommé par la Commission nationale du débat public (CNDP), le projet aurait eu un solde positif d'environ 8 000 emplois. Ce nombre est cependant contesté, d'autres experts évoquant une perte d'emplois équivalente par « cannibalisme commercial », due à une offre concurrente pléthorique dans un espace proche. La pertinence et la dimension du projet d'aménagement dans son ensemble (gare, ZAC et EuropaCity) sont contestées depuis l'origine, notamment quant à son impact environnemental et l'artificialisation de terres agricoles qu'il implique et ce malgré l'effort fait par les collectivités du Roissy-Pays de France qui ont sanctuarisé 400 ha de terres agricoles d'un seul tenant dans le Triangle de Gonesse, rendu 600 ha à l'agriculture dans les PLU des communes et épargné 16 000 ha de terres agricoles dans le schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la communauté d'agglomération Roissy Pays de France. En novembre 2019, le projet est définitivement abandonné.

Église Saint-Pierre-Saint-Paul de Gonesse
Église Saint-Pierre-Saint-Paul de Gonesse

L'église Saint-Pierre-Saint-Paul est une église catholique paroissiale située à Gonesse, en France. C'est la plus grande église du pays de France. Elle a été construite entre 1180 et 1305 environ sous trois principales campagnes de travaux, en réutilisant la base et le premier étage d'un clocher roman du second quart du XIIe siècle. Le plan prévoit une nef de huit travées accompagnée de deux bas-côtés ; un chœur composée d'une travée droite et d'une abside en hémicycle ; et un déambulatoire sans chapelles rayonnantes, ce qui est assez rare. L'architecture gothique est très soignée, et les chapiteaux sont d'une grande qualité. Le vaisseau central comporte un triforium ou des galeries ouvertes sur combles sur toute sa longueur. La nef, qui date pour l'essentiel de la période comprise entre 1245 et 1305 environ, répond au parti fixé par l'architecte qui lança la construction du bas-côté nord au début du XIIIe siècle, et sa conception est propre à la première période gothique. Le triforium est néanmoins de style gothique rayonnant, et semble calqué sur la basilique Saint-Denis. L'étage des fenêtres hautes et les voûtes n'ont jamais été exécutés. Les parties orientales, construites en premier lieu entre 1180 et 1200 environ, sont d'une grande cohérence stylistique, et particulièrement harmonieuses grâce à ce court délai de construction. Les gracieuses colonnettes monolithiques apportent une note de raffinement, et les voûtes avec toutes leurs composantes sont très élégantes, mais l'absence de décoration autour des fenêtres témoigne aussi d'un souci de sobriété. Le rond-point de l'abside paraît comme une reproduction à échelle réduite de son homologue de la cathédrale Notre-Dame de Paris. L'église Saint-Pierre-Saint-Paul a été classée monument historique assez tôt par liste de 1862, et bénéficié de plusieurs campagnes de construction à la fin du XIXe siècle et au second quart du XXe siècle notamment. Plus récemment, entre l'été 2012 et fin 2015, l'ensemble de l'église a été fouillé, et le chauffage par le sol et de nouvelles installations électriques ont été mis en place. L'église Saint-Pierre-Saint-Paul est le lieu de culte de l'une des deux paroisses de Gonesse, et des messes y sont célébrées quotidiennement.

Église Saint-Pierre-Saint-Paul de Goussainville
Église Saint-Pierre-Saint-Paul de Goussainville

L'église Saint-Pierre-Saint-Paul est une église catholique située à Goussainville, en France. C'est au moins la troisième église sur le même emplacement, édifiée pour l'essentiel entre 1550 et 1564 dans le style de la Renaissance, avec une ornementation particulièrement riche et élaborée pour un petit village rural. Les arcs brisés et les voûtes d'ogives rappellent encore l'architecture gothique, tandis que les chapiteaux, entablements et pilastres sont d'inspiration antique. Le plan est très simple, et ne prévoit qu'un vaisseau central aveugle accompagné de deux bas-côtés, ainsi qu'une petite chapelle, l'ensemble se terminant par un chevet plat. Les travaux sont financés par le seigneur Antoine de Nicolaï, premier président de la Cour des comptes, et sont peut-être dirigés par le maître-maçon Nicolas de Saint-Michel. Il faut encore une dernière campagne de travaux au début du XVIIe siècle pour terminer la reconstruction des murs extérieurs. L'église actuelle conserve encore des éléments de l'église romane tardive et gothique primitive du XIIe siècle, en l'occurrence deux travées du bas-côté sud avec un ancien portail et le premier étage du clocher, profondément remanié. Seulement les bases des piliers de la nef et les parties basses des murs extérieurs des premières travées subsistent de la reconstruction gothique du XIIIe siècle. De la fin du XVe siècle, reste l'étage de beffroi du clocher avec une remarquable décoration flamboyante. L'église est classée monument historique en 1914 et sa crypte en 1940. Elle a été désaffectée au culte à la fin du XXe siècle en raison de son mauvais état, puis en grande partie restaurée entre 2010 et 2013. L'utilisation occasionnelle pour le culte reprend à la fin de l'année 2017.