place

Champ Laitier

AlpageArticle géolocalisé en FranceArticle manquant de références/Liste complèteArticle manquant de références depuis juin 2023Article utilisant une Infobox
Article à illustrer ValléeMassif des BornesPage avec des cartesPlateau en Haute-SavoieVal (géomorphologie)
Parmelan DSCN0099
Parmelan DSCN0099

Le Champ Laitier est un plateau de France, en Haute-Savoie, dans le massif des Bornes, au nord-ouest du plateau des Glières, qui forme la haute vallée du Nant des Brassets, un petit affluent de la Fillière. Ce val orienté sud-ouest-nord-est et s'étageant entre 1 350 et 1 600 mètres d'altitude sépare la montagne de Sous-Dîne au nord-ouest de la montagne des Frêtes au sud-est. Elle se termine au sud-ouest par des falaises du haut desquelles le Nant des Brassets forme une cascade au pas du Roc. Les forêts sur les flancs des montagnes environnantes entourent un alpage au centre du plateau où sont disséminés des chalets dont plusieurs en ruine. Le tout est parcouru par plusieurs sentiers qui proviennent de la vallée de la Fillière par le pas du Roc au sud-ouest ou le col de Landron à l'ouest, la vallée du Borne par le col de l'Ébat au nord-est ou encore du plateau des Glières par la montagne des Frêtes au sud. Portail de la Savoie Portail des Alpes Portail de la montagne

Extrait de l'article de Wikipedia Champ Laitier (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 45.985 ° E 6.325 °
placeAfficher sur la carte

Adresse


74570 Fillière (Thorens-Glières)
Auvergne-Rhône-Alpes, France
mapOuvrir sur Google Maps

Parmelan DSCN0099
Parmelan DSCN0099
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Maquis des Glières
Maquis des Glières

Le maquis des Glières est un mouvement résistant français ayant opéré entre le 31 janvier et le 26 mars 1944, durant l'occupation allemande, sur le plateau des Glières, en Haute-Savoie. Créé par l'Armée secrète, il est commandé par le lieutenant Tom Morel et encadré notamment par des anciens du 27e bataillon des chasseurs alpins d'Annecy. Le maquis se dissout après avoir été encerclé et pourchassé par la Milice et la Wehrmacht. Le récit où près de 500 maquisards auraient été opposés à 12 000 soldats allemands (les maquisards auraient tué 400 Allemands et en auraient blessé 300 ; les soldats allemands auraient tué 100 résistants et en auraient blessé 150) est cependant un mythe (celui de la « première bataille de la Résistance ») forgé par le gaulliste Maurice Schumann pour contrebalancer la propagande de Philippe Henriot sur Radio-Paris, le premier omettant de mentionner que le plateau avait été évacué la veille de l'attaque générale allemande, après un baroud d'honneur, et le second prétendant que la confrontation avait eu lieu uniquement entre miliciens et maquisards. Ce récit a été démythifié en 1975 par l'historien Jean-Louis Crémieux-Brilhac qui a écrit : « Les chiffres de 400 morts et 300 blessés […] sont sans commune mesure avec la réalité des pertes allemandes. […] ils sont empruntés à un télégramme envoyé de France par [le représentant de la France libre, le capitaine Rosenthal, dit Cantinier] ».