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Monument national à la Résistance du plateau des Glières

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Monument en Haute-SavoieMonument historique inscrit en 2020Mémoire de la Résistance françaiseMémorial de la Seconde Guerre mondiale en FrancePage avec des cartesPage pointant vers des bases externesPage pointant vers des bases relatives à l'architectureSculpture d'Émile GilioliSculpture des années 1970Sculpture en FranceÉdifice labellisé « Patrimoine du XXe siècle » en Haute-SavoieŒuvre d'art contemporain
Monument des Glières2
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Le monument national à la Résistance du plateau des Glières est une sculpture monumentale d'Émile Gilioli située sur le plateau des Glières, sur la commune de Glières-Val-de-Borne (anciennement Petit-Bornand-les-Glières) en Haute-Savoie. Il rend hommage à l'action du maquis des Glières. Son inauguration le 2 septembre 1973 a été l'occasion d'un célèbre discours d'André Malraux. Depuis le 10 mars 2003, l'édifice possède le label « Patrimoine du XXe siècle » et est classé monument historique depuis le 27 mai 2020.

Extrait de l'article de Wikipedia Monument national à la Résistance du plateau des Glières (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

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Maquis des Glières
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Le maquis des Glières est un mouvement résistant français ayant opéré entre le 31 janvier et le 26 mars 1944, durant l'occupation allemande, sur le plateau des Glières, en Haute-Savoie. Créé par l'Armée secrète, il est commandé par le lieutenant Tom Morel et encadré notamment par des anciens du 27e bataillon des chasseurs alpins d'Annecy. Le maquis se dissout après avoir été encerclé et pourchassé par la Milice et la Wehrmacht. Le récit où près de 500 maquisards auraient été opposés à 12 000 soldats allemands (les maquisards auraient tué 400 Allemands et en auraient blessé 300 ; les soldats allemands auraient tué 100 résistants et en auraient blessé 150) est cependant un mythe (celui de la « première bataille de la Résistance ») forgé par le gaulliste Maurice Schumann pour contrebalancer la propagande de Philippe Henriot sur Radio-Paris, le premier omettant de mentionner que le plateau avait été évacué la veille de l'attaque générale allemande, après un baroud d'honneur, et le second prétendant que la confrontation avait eu lieu uniquement entre miliciens et maquisards. Ce récit a été démythifié en 1975 par l'historien Jean-Louis Crémieux-Brilhac qui a écrit : « Les chiffres de 400 morts et 300 blessés […] sont sans commune mesure avec la réalité des pertes allemandes. […] ils sont empruntés à un télégramme envoyé de France par [le représentant de la France libre, le capitaine Rosenthal, dit Cantinier] ».