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Plateau des Glières

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Glieres5422
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Le plateau des Glières est un plateau calcaire localisé dans le massif des Bornes, dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Situé respectivement à 29 et 15 kilomètres de La Roche-sur-Foron et de Thorens-Glières, le plateau s'étend sur les communes de Glières-Val-de-Borne et de Fillière. Il accueille le monument national de la Résistance.

Extrait de l'article de Wikipedia Plateau des Glières (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Plateau des Glières
Les Frêtes, Fillière

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 45.965 ° E 6.33388889 °
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Adresse

Monument Nat. de la Résistance

Les Frêtes
74570 Fillière (Thorens-Glières)
Auvergne-Rhône-Alpes, France
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Glieres5422
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Maquis des Glières
Maquis des Glières

Le maquis des Glières est un mouvement résistant français ayant opéré entre le 31 janvier et le 26 mars 1944, durant l'occupation allemande, sur le plateau des Glières, en Haute-Savoie. Créé par l'Armée secrète, il est commandé par le lieutenant Tom Morel et encadré notamment par des anciens du 27e bataillon des chasseurs alpins d'Annecy. Le maquis se dissout après avoir été encerclé et pourchassé par la Milice et la Wehrmacht. Le récit où près de 500 maquisards auraient été opposés à 12 000 soldats allemands (les maquisards auraient tué 400 Allemands et en auraient blessé 300 ; les soldats allemands auraient tué 100 résistants et en auraient blessé 150) est cependant un mythe (celui de la « première bataille de la Résistance ») forgé par le gaulliste Maurice Schumann pour contrebalancer la propagande de Philippe Henriot sur Radio-Paris, le premier omettant de mentionner que le plateau avait été évacué la veille de l'attaque générale allemande, après un baroud d'honneur, et le second prétendant que la confrontation avait eu lieu uniquement entre miliciens et maquisards. Ce récit a été démythifié en 1975 par l'historien Jean-Louis Crémieux-Brilhac qui a écrit : « Les chiffres de 400 morts et 300 blessés […] sont sans commune mesure avec la réalité des pertes allemandes. […] ils sont empruntés à un télégramme envoyé de France par [le représentant de la France libre, le capitaine Rosenthal, dit Cantinier] ».