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Avenida Córdoba

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Voie à Buenos Aires
Buenos Aires Galerías Pacífico
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La Avenida Córdoba est une artère importante de la ville de Buenos Aires, la capitale de l'Argentine. Son nom rend hommage à la ville de Córdoba, dans la province du même nom. D'une longueur de 8,2 km, l'avenue traverse neuf quartiers de la ville. En 1822, un décret établit qu'à partir de la Avenida Callao, l'avenue doit avoir une largeur de 30 verges alors que la portion centrale jusqu'à l'actuelle Avenida Alem est historiquement une allée très étroite, qui remonte à l'époque coloniale. En juillet 1904, une ordonnance municipale ordonne que la construction de nouveaux immeubles se fasse en retrait, pour permettre l'élargissement de l'avenue sur la section Callao - Alem. Cette partie est inaugurée en 1945 par le dictateur Edelmiro Julián Farrell, ce dont témoigne une plaque commémorative au croisement avec Callao. La circulation sur l'avenue se fait dans le sens est-ouest, du centre vers la périphérie de la ville. Entre les avenues Alem et Medrano, deux voies centrales sont exclusivement prévues pour les lignes de bus. Sous une partie de l'avenue circule la ligne D du métro de Buenos Aires. La ligne G du métro de Buenos Aires, à l'état de projet, suivra le tracé de l'avenue sur une partie de son parcours.

Extrait de l'article de Wikipedia Avenida Córdoba (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Avenida Córdoba
Avenida Córdoba, Buenos Aires Balvanera

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N -34.598011 ° E -58.4118958 °
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Adresse

Avenida Córdoba 3200
C1187AAS Buenos Aires, Balvanera
Ciudad Autónoma de Buenos Aires, Argentine
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Buenos Aires Galerías Pacífico
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Attentat de l'Amia

L'attentat de l'Amia est une attaque à la voiture piégée perpétrée le 18 juillet 1994 à Buenos Aires, la capitale de l'Argentine, et visant un bâtiment abritant plusieurs associations juives, dont l'Association mutuelle israélite argentine (Amia). Avec un bilan de 85 morts et 230 blessés, c'est l'attentat le plus meurtrier de l'histoire du pays, mais il n'a jamais été revendiqué. L'enquête, toujours en cours, a souffert de nombreuses irrégularités et a conduit à l'inculpation de plusieurs policiers argentins. En 2005, le juge fédéral Juan José Galeano, chargé de l'affaire, est démis de ses fonctions à la suite de « graves irrégularités ». En 2006, le nouveau procureur chargé du dossier, Alberto Nisman, accuse formellement le gouvernement iranien d'être le commanditaire de l'attentat, et le Hezbollah d'en être l'auteur. Selon lui, l'Argentine aurait été visée à la suite de sa décision de suspendre son transfert de technologies nucléaires vers l'Iran. Un mandat d'arrêt international est alors réclamé à l'encontre de plusieurs hauts responsables iraniens, dont l’ancien président Hachemi Rafsandjani. Le procureur Alberto Nisman accuse également l'ancien président argentin Carlos Menem et ses collaborateurs de l'époque d'avoir subtilisé des preuves afin de mettre hors de cause un entrepreneur argentino-syrien soupçonné d'avoir participé à la planification de l'opération. Alberto Nisman est retrouvé mort en janvier 2015 à son domicile dans des conditions mystérieuses. Quatre jours avant son décès, il avait incriminé l'ancienne présidente argentine Cristina Kirchner, estimant qu'elle avait favorisé l'impunité de suspects iraniens. Dans son dossier d'accusation, le magistrat n'avait finalement pas inclus cette requête. Des membres des services de renseignement argentins semblent avoir manipulé Alberto Nisman afin de le pousser à retenir la piste iranienne, malgré le manque de preuves. Un agent du FBI américain qui a participé à l’enquête reconnait en 2020 que tout a été fait pour arriver à « une conclusion décidée à l’avance », qui arrangeait les États-Unis et Israël dans un contexte de fortes tensions avec l'Iran.