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Chilehaus

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Chilehaus Hamburg
Chilehaus Hamburg

La Chilehaus (la maison du Chili en allemand) est un bâtiment de bureaux de dix étages à Hambourg en Allemagne. C'est un des premiers exemples d'architecture expressionniste en brique des années 1920. Elle est classée en juillet 2015 au patrimoine mondial de l'UNESCO, ainsi que le quartier du Kontorhaus où elle se trouve et celui de la Speicherstadt.

Extrait de l'article de Wikipedia Chilehaus (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Chilehaus
Altstädter Straße, Hambourg Altstadt

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20095 Hambourg, Altstadt
Allemagne
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Chilehaus Hamburg
Chilehaus Hamburg
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Hambourg
Hambourg

Hambourg (/ɑ̃.buʁ/ ; en allemand standard : Hamburg /ˈhambʊʁk/ ou localement /ˈhambʊɪ̯ç/ ; en bas-allemand : Hamborg /ˈhambɔːç/ ), officiellement la ville libre et hanséatique de Hambourg, est une ville et l'un des 16 Länder composant l'Allemagne. Située dans le Nord du pays, près de l'embouchure de l'Elbe et à proximité de la mer du Nord, Hambourg est par sa population la deuxième ville d'Allemagne (après Berlin) et le premier port du pays. Elle est également le troisième port d'Europe quant au volume de marchandises échangées, derrière Rotterdam et Anvers. La ville s'étend sur 755 km2 et compte près de 1,9 million d'habitants. Hambourg était membre fondateur de la Ligue hanséatique. Cette ancienne appartenance est encore aujourd'hui revendiquée par la ville, comme élément caractéristique de son identité. C'est ainsi que le code de la ville sur les plaques d'immatriculation est HH, qui signifie Hansestadt Hamburg. C'est également une ville au tourisme actif, ce qu'elle doit notamment à son architecture, à son réseau de canaux et aux abords luxuriants de l'Alster, rivière formant un lac artificiel au cœur de la ville. Elle présente de très nombreux théâtres et musées, notamment la célèbre Kunsthalle ou le jeune Bucerius Kunst Forum, qui accueille des expositions temporaires. Hambourg dispose d'un quartier entier voué à la vie nocturne : Sankt Pauli et sa Reeperbahn, lieu de toutes les extravagances et libéralités. En 2019, Hambourg a rejoint le mouvement Fab City, suivant l'appel lancé par le maire de Barcelone, Xavier Trias, à ce que toutes les villes du monde deviennent autosuffisantes pour 2054.

Siège de Hambourg
Siège de Hambourg

Le siège de Hambourg se déroule de décembre 1813 à mai 1814, à la fin des guerres de la Sixième Coalition. La garnison française de Hambourg, commandée par le maréchal Davout, y résiste pendant près six mois aux troupes coalisées de la Prusse, de la Russie et de la Suède. Isolé du principal théâtre d'opérations de la campagne d'Allemagne par la défaite du maréchal Oudinot à la bataille de Gross Beeren, le 13e corps du maréchal Davout regagne la région de Hambourg, que les Français ont fortifiée pendant l'été. Après la bataille de Leipzig et la retraite de la Grande Armée jusqu'au Rhin, le soulèvement de la Hollande et l'occupation de Brême par les Russes coupent les communications entre Hambourg et la France. Tout d'abord séparées par les défenses naturelles constituées du bas-cours de l'Elbe et du Bille, la garnison française et l'armée de siège se livrent une guerre psychologique pendant tout le mois de décembre. En janvier, les bras de l'Elbe gèlent et les Russes lancent plusieurs assauts contre la place. Malgré la perte de quelques postes avancés, la garnison française parvient à conserver les positions stratégiques d'Haarbourg et de Wilhelmsbourg. À partir du 23 mars, le dégel marque la fin des assauts et le retour à une guerre psychologique. Lorsque Napoléon Ier abdique le 6 avril 1814, le maréchal Davout tient encore solidement Hambourg. Il refuse de croire au retour des Bourbons jusqu'au 28 avril et continue après cette date à refuser la reddition de la place à son adversaire russe. Début mai, le maréchal est relevé de son commandement et le général Foucher de Careil négocie la restitution de la place tandis que le général Gérard reconduit le 13e corps en France. Celui-ci quitte Hambourg, libre, avec armes et bagages, les 27, 29 et 31 mai 1814. Le maréchal Davout est mis en cause dès le mois de mai 1814 pour sa gestion des relations avec les populations civiles et particulièrement pour la saisie des fonds de la Banque de Hambourg. Bien que rapidement abandonnées, ces accusations ainsi que son ralliement tardif à Louis XVIII vaudront au maréchal une disgrâce qui ne prendra fin qu'au retour de l'Empereur aux Cent-Jours.