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Pont de la Concorde

Article géolocalisé en FranceArticle géolocalisé sur TerreArticle utilisant une InfoboxArticle à référence nécessaireMonument historique dans le 7e arrondissement de Paris
Monument historique dans le 8e arrondissement de ParisMonument historique inscrit en 1975Page avec des cartesPont dans le 7e arrondissement de ParisPont dans le 8e arrondissement de ParisPont du XVIIIe sièclePont en maçonneriePont monument historique à ParisPont sur la Seine à ParisPont à voûtesÉdifice construit en 1791
Pont de la Concorde 2009 06 02 Paris 01
Pont de la Concorde 2009 06 02 Paris 01

Le pont de la Concorde est un pont de Paris qui franchit la Seine entre le quai des Tuileries (place de la Concorde) et le quai d'Orsay. Il a porté au cours de son histoire les noms de « pont Louis-XVI », « pont de la Révolution », « pont de la Concorde », à nouveau « pont Louis-XVI » pendant la Restauration (1814), et définitivement « pont de la Concorde » depuis 1830. Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 12 juin 1975.

Extrait de l'article de Wikipedia Pont de la Concorde (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Pont de la Concorde
Place de la Concorde, Paris Paris 8e Arrondissement (Paris)

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Pont de la Concorde

Place de la Concorde
75008 Paris, Paris 8e Arrondissement (Paris)
Île-de-France, France
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Pont de la Concorde 2009 06 02 Paris 01
Pont de la Concorde 2009 06 02 Paris 01
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Attentat de l'Assemblée nationale
Attentat de l'Assemblée nationale

L'attentat de l'Assemblée nationale est une attaque à la bombe menée le 9 décembre 1893 à Paris par le militant anarchiste Auguste Vaillant. Agissant en réaction à d'autres événements de l'Ère des attentats (1892-1894), comme l'exécution de Ravachol, le militant prépare minutieusement une bombe et parvient à pénétrer dans les tribunes de l'Assemblée. Il l'envoie ensuite vers les députés, mais est gêné par le bras d'un autre spectateur, ce qui fait échouer sa tentative. La bombe explose, ne tue personne et blesse légèrement un certain nombre de personnes - dont Vaillant lui-même. La session à l'Assemblée se poursuit sans s'interrompre après l'attentat, tandis que Vaillant est arrêté plus tard dans la journée. Bien que l'attentat ne tue aucun député, il illustre l'opposition des anarchistes avec la République française et provoque deux formes d'évolutions. D'une part, le pouvoir politique s'en saisit pour soutenir le vote rapide des deux premières lois scélérates en décembre 1893, la première s'attaquant à la liberté de la presse, créant la catégorie de l'apologie du terrorisme et amputant la présomption d'innocence. La deuxième concerne les associations de malfaiteurs, désormais tout projet terroriste, même si l'acte n'est pas commis, est répréhensible. D'autre part, le vote des lois scélérates et l'exécution de Vaillant ne font qu'accroître la tension de la période, poussant Émile Henry et Désiré Pauwels à commettre leurs attentats pour le venger - étant donné qu'il est devenu un martyr chez les anarchistes. Sadi Carnot, qui refuse de gracier Vaillant, est assassiné quelques mois plus tard. La presse française en particulier Le Petit Journal, s'empare de l'affaire pour délégitimer l'action de l'anarchiste et renforcer la vision républicaine des événements. L'attentat est avec la plupart des autres attentats de l''Ère des attentats l'un des premiers à ne plus s'inscrire dans une symbolique de la personne mais plutôt dans une symbolique des lieux - l'Assemblée nationale étant une cible symbolique remplaçant un humain précis. Cet aspect est devenu important dans le terrorisme moderne depuis lors mais est peu compris par la presse contemporaine.