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Weiße Kreuze

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Berlin, Spreeufer, Gedenkkreuze für Maueropfer 03
Berlin, Spreeufer, Gedenkkreuze für Maueropfer 03

Le monument Weiße Kreuze (Croix blanches) rappelle depuis 1971 les morts du Mur de Berlin à côté du Palais du Reichstag à Berlin. Après la réunification allemande, le monument doit déménager à cause du chantier de construction. La nouvelle position sera au sud du Reichstag. Au 50e anniversaire des Émeutes de 1953 en Allemagne de l'Est, cela devenait au bord de la Spree rouverte. Wolfgang Thierse faisait un discours pour l'ouverture. Sur la face et le derrière des sept croix se trouvent les treize noms des réfugiés morts. Une croix est consacrée aux victimes inconnues.

Extrait de l'article de Wikipedia Weiße Kreuze (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Weiße Kreuze
Friedrich-Ebert-Platz, Berlin Mitte

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Weiße Kreuze

Friedrich-Ebert-Platz
10117 Berlin, Mitte
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Berlin, Spreeufer, Gedenkkreuze für Maueropfer 03
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Le Drapeau rouge sur le Reichstag
Le Drapeau rouge sur le Reichstag

Le Drapeau rouge sur le Reichstag (en russe : Знамя Победы над Рейхстагом) est une photographie d'Evgueni Khaldeï prise le 2 mai 1945 sur le toit du palais du Reichstag, à Berlin. Trois soldats de l'Armée rouge y font flotter la bannière de la Victoire, un drapeau de l'Union soviétique, et l'image devint symbole de la fin de la bataille de Berlin et de la chute du Troisième Reich. Retouchée, l'image est sciemment inspirée de Raising the Flag on Iwo Jima, prise trois mois auparavant, en février 1945. Le 1er mai 1945, à 3 h dans la nuit, le drapeau avait été déployé sur la statue équestre du Kaiser Guillaume II, puis déplacé le lendemain sur la coupole de l'édifice, installé par Meliton Kantaria, Mikhaïl Égorov (ru) et Alekseï Bérest (ru). Cependant, la photographie représente les soldats Alekseï Kovalev (ru), Abdoulkhakim Ismaïlov (ru) et Léonid Goritchev. Sur la photographie d'origine, le second soldat porte une montre à chaque poignet. La montre sur son poignet droit est effacée avant que la photographie ne soit rendue publique, pour éviter les accusations de pillage. Le cliché en noir et blanc, parmi les trente-six (une pellicule) pris par Khaldeï, parut le 13 mai 1945 dans le magazine Ogonyok. Le simple drapeau sera retiré du toit à une date imprécise (entre le 5 et le 12 mai), puis surchargé d'inscriptions mentionnant la 150e division d'infanterie le 19 juin, avant d'être expédié le lendemain à Moscou avec son appellation officielle de « Drapeau de la Victoire ».

Crise de Berlin (1958-1963)
Crise de Berlin (1958-1963)

La seconde crise de Berlin constitue la plus longue et l'une des plus dangereuses de celles qui ont émaillé la guerre froide. La construction du mur de Berlin en août 1961 en est l’évènement le plus marquant, mais le maintien de l’équilibre qui s’est installé entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest dans les années qui ont suivi la guerre, en est son enjeu véritable. Pendant plus de quatre années, cette crise est au cœur de l’action diplomatique et de la stratégie nucléaire des quatre Grands et des deux Allemagnes. Son aboutissement consacre une fois pour toutes le statu quo en Europe jusqu'à l'effondrement du bloc communiste. La crise commence le 27 novembre 1958 avec « l'ultimatum de Khrouchtchev » par lequel le dirigeant soviétique exige des Occidentaux qu'un règlement soit trouvé dans les six mois concernant le statut de Berlin. Dès lors s'amorce une longue période de négociations articulée autour des rencontres de Nikita Khrouchtchev avec Dwight David Eisenhower en 1959 et 1960, puis avec John Fitzgerald Kennedy en juin 1961. Ces trois sommets américano-soviétiques ne se soldent finalement par aucun accord. À la suite de quoi, Khrouchtchev décide avec les dirigeants de la République démocratique allemande de la construction du mur de Berlin (en allemand Berliner Mauer) en août 1961, qui séparera physiquement la ville en Berlin-Est et Berlin-Ouest pendant plus de vingt-huit ans, mettant ainsi fin à l'exode croissant des habitants de la République démocratique allemande (RDA) vers la République fédérale d'Allemagne (RFA). Pour autant, Khrouchtchev continue d'exiger la conclusion d'un accord définitif relatif au statut de l'Allemagne et de Berlin. Il souffle le chaud et le froid, alternant propositions de paix et chantage nucléaire. Les tensions sont à leur maximum en octobre 1962, lors de la crise de Cuba, que Kennedy lie directement à Berlin. Finalement, le statu quo qui enracine la RFA au sein du bloc occidental et la RDA au sein du bloc de l'Est, s'installe définitivement début 1963. Si les Occidentaux n'ont cédé en rien aux exigences du Kremlin, cette crise marque cependant la reconnaissance définitive de l'Union soviétique comme grande puissance, disposant de l'arme nucléaire, capable de discuter d'égal à égal avec les États-Unis.

Mur de Berlin
Mur de Berlin

Le mur de Berlin (en allemand : Berliner Mauer, /bɛʁˌliːnɐ ˈmaʊ̯ɐ/ ? Écouter [Fiche]), « mur de la honte » pour les Allemands de l'Ouest, et officiellement appelé par le gouvernement est-allemand « mur de protection antifasciste » (en allemand : Antifachistischer Schutzwall), est érigé en plein Berlin dans la nuit du 12 au 13 août 1961 par la République démocratique allemande (RDA), qui tente ainsi de mettre fin à l'exode croissant de ses habitants vers la République fédérale d'Allemagne (RFA),. Le mur, composante de la frontière intérieure allemande, sépare physiquement la ville en Berlin-Est et Berlin-Ouest pendant plus de vingt-huit ans, et constitue le symbole le plus marquant d'une Europe divisée par le rideau de fer. Plus qu'un simple mur, il s'agit d'un dispositif militaire complexe comportant deux murs de 3,6 mètres de haut, avec un chemin de ronde, entourant intégralement le secteur ouest de la ville sur 155 km, avec 302 miradors et dispositifs d'alarme, 14 000 gardes, 600 chiens et des barbelés dressés vers le ciel. Un nombre indéterminé de personnes sont victimes des tentatives de franchissement du mur. En effet, durant ces vingt-huit années, des gardes-frontières est-allemands et des soldats soviétiques n'hésitent pas à tirer sur des fugitifs. L'affaiblissement de l'Union soviétique, la perestroïka conduite par Mikhaïl Gorbatchev, et la détermination des Allemands de l'Est qui organisent de grandes manifestations, provoquent le 9 novembre 1989 la chute du mur de Berlin, suscitant l'admiration incrédule du « Monde libre » et ouvrant la voie à la réunification allemande. Presque totalement détruit, le Mur laisse cependant dans l'organisation urbaine de la capitale allemande des cicatrices qui ne sont toujours pas effacées aujourd'hui. Le mur de Berlin, symbole du clivage idéologique et politique de la guerre froide, a inspiré de nombreux livres et films. Plusieurs musées lui sont consacrés.