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Broletto de Côme

Architecture civile du XIIIe siècleArchitecture gothique en LombardieArchitecture romane en LombardieArticle géolocalisé en ItalieArticle utilisant l'infobox Monument
Article utilisant une InfoboxMonument à CômePage avec des cartesPatrimoine du XIIIe siècle
Como, campanile and part of duomo
Como, campanile and part of duomo

Le Broletto est le bâtiment qui abritait la Municipalité de la ville de Côme, à l'époque médiévale. Il était à côté de l'ancienne cathédrale (qui depuis le XVe siècle a fait place à la cathédrale actuelle), pour signifier le lien fort entre l'autorité civile de la municipalité et l'Église. Sa construction remonte à 1215 par la volonté du maire Bonardo da Codazzo. Il fut construit en styles gothique et roman, avec des éléments de la Renaissance sur la façade. La façade est en marbre avec des bandes de trois couleurs différentes : blanc, gris et rouge, tandis que la tour civique a été construite en adoptant la technique de la pierre taillée. Dès le XVe siècle, l'avancée de la construction de la cathédrale a conduit à la séparation de l'Hôtel de ville en deux unités distinctes, communément appelée par les citoyens Broletto, pour la partie ouest, et Pretoria, pour la partie est. Une fois perdue sa fonction de d'hôtel de ville en 1764, le Broletto devint le siège d'un théâtre, puis fut utilisé plus tard comme lieu de conservation des archives. Les XIXe et XXe siècles virent alors la réalisation de plusieurs travaux de rénovation et de restauration. Actuellement, le Broletto est utilisé comme salle de conférences et comme salle d'expositions d'art.

Extrait de l'article de Wikipedia Broletto de Côme (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Broletto de Côme
Piazza del Duomo, Côme Sant'Agostino

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N 45.811881 ° E 9.083033 °
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Adresse

Broletto

Piazza del Duomo
22100 Côme, Sant'Agostino
Lombardie, Italie
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Como, campanile and part of duomo
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Tombe de Ca' Morta
Tombe de Ca' Morta

La tombe de Ca' Morta est une tombe à char celtique qui se trouve au sein de la nécropole du même nom située à l'ouest de la ville de Côme, région de Lombardie, en Italie. La chambre funéraire recouverte d'un tumulus recèle les cendres d'une femme, d'appartenance princière, accompagnée de mobilier. En raison de l'exceptionnelle qualité des objets qui en ont été exhumés, cette tombe représente un précieux témoignage sur la culture celte de l'époque, en particulier concernant les techniques artisanales, les échanges intra-européens et le rôle des femmes dans la société. Les indices matériels montrent que la défunte est d'origine celte et que le site appartient à la culture italo-celtique dite de « Golasecca », qui, telle celle de Hallstatt, est une culture celtique dans l'Europe du premier âge du fer. Alors que la zone funéraire a commencé à être fouillée à partir de 1891, la tombe, quant à elle, a été découverte en 1928. L'analyse radiocarbone révèle que la fondation de la tombe date approximativement du milieu du Ve siècle av. J.-C. (−450), ce qui permet d'attribuer cette sépulture italo-celtique à la période dite « Golasecca III / GIIIA », et plus précisément au faciès « oriental » de la culture de Golasecca. Les archéologues notent, parmi les artéfacts découverts, un remarquable char à quatre roues. Le véhicule, à vocation rituelle, présente des particularités propres à la « culture de Hallstatt ». L'abondance et le raffinement du mobilier extrait de la sépulture suggèrent qu'il s'agit d'une tombe princière : ces objets affichent tous une haute qualité d'exécution. De nombreux éléments de vaissellerie en bronze laminé d'origine étrusque, ainsi que des céramiques attiques à figures noires ou à figures rouges, évoquent des relations commerciales avec l'Étrurie padane d'une part, et la Grande Grèce et les territoires italiques d'autre part. Parmi ces objets, les archéologues ont exhumé un casque de type Negau, seule pièce d'armement retrouvée dans la tombe. Enfin, de nombreux éléments, sources antiques, épigraphiques et archéologiques, indiquent que la femme, dont les restes incinérés reposent dans l'urne de la « tombe III/1928 », est probablement de souche orobienne, et que sa langue maternelle est le lépontique.