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Fosse no 10 - 10 bis des mines de Lens

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Vendin le Vieil Fosse n° 10 10 bis des Mines de Lens (01)
Vendin le Vieil Fosse n° 10 10 bis des Mines de Lens (01)

La fosse no 10 - 10 bis dite Saint-Valentin ou Valentin Cazeneuve de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Vendin-le-Vieil. Le puits no 10 est commencé en août 1890 et le puits d'aérage no 10 bis en 1892. La fosse commence à extraire en septembre 1895. Des cités sont bâties près de la fosse, ainsi que des usines. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale, elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre : le puits no 10 est équipé d'un chevalement en béton armé alors que le puits d'aérage est doté de ventilateurs. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens, à cette date, la fosse no 10 - 10 bis cesse d'extraire et assure l'aérage de la fosse no 8 - 8 bis. En 1952, le Groupe de Lens fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 10 - 10 bis cesse d'aérer en 1958, date à laquelle ses puits sont remblayés. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 10 et 10 bis. Il ne reste rien de la fosse ni des usines. Les cités ont été rénovées.

Extrait de l'article de Wikipedia Fosse no 10 - 10 bis des mines de Lens (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Fosse no 10 - 10 bis des mines de Lens
Rue de l'Enclos, Lens

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 50.477979 ° E 2.873284 °
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Adresse

Puits n° 10

Rue de l'Enclos
62880 Lens
Hauts-de-France, France
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Vendin le Vieil Fosse n° 10 10 bis des Mines de Lens (01)
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Fosse no 7 - 7 bis des mines de Lens
Fosse no 7 - 7 bis des mines de Lens

La fosse no 7 - 7 bis dite Saint-Léonard ou Léonard Danel, ou fosse de Wingles, de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Wingles. Deux puits distants l'un de l'autre de dix mètres d'axe en axe sont commencés en 1879. La fosse extrait des charbons demi-gras à partir de 1882. Des cités sont bâties près de la fosse. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. De longs corons sont également reconstruits. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 7 - 7 bis est concentrée sur la fosse no 18 - 18 bis du Groupe de Lens. Le puits no 7 cesse d'extraire en 1958, le puits no 7 bis deux ans plus tard. La fosse assure le service et l'aérage pour la concentration de la fosse no 18 - 18 bis. Elle ferme en 1972, les puits sont comblés en 1973, et les chevalements détruits en 1977. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 7 et 7 bis, et installe un exutoire de grisou au puits no 7 bis, le site ayant connu en 1987 une forte émission de gaz. Il subsiste de la fosse des pans des murs d'enceinte ainsi que deux bâtiments. Les cités, essentiellement constituées de corons, ont été rénovées.

Fosse no 21 - 22 des mines de Courrières
Fosse no 21 - 22 des mines de Courrières

La fosse no 21 - 22 dite Hector Coppin de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Harnes. Les puits nos 21 et 22 sont respectivement commencés en 1910 et 1911, et la fosse commence à extraire en 1914. Après la Première Guerre mondiale qui a entraîné la destruction de la fosse, un véritable complexe industriel est construit aux abords de la fosse. Des cités, des écoles et une église sont construits au sud du carreau de fosse. Un terril cavalier no 207 est édifié en directeur de la fosse no 24 - 25, et un terril conique no 93 est édifié au nord-est de la fosse. La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Au début des années 1950, les installations de la fosse sont modernisées, elle peut notamment accueillir des berlines de 3 000 litres. La cokerie est modernisée en 1955, alors que le criblage et le lavoir ferment en 1957 et 1958, lorsque les produits sont expédiés au nouveau lavoir de Fouquières-lez-Lens. Le dernier défournement de la cokerie a lieu en 1972, et elle ferme l'année suivante. La fosse, menacée de fermeture depuis 1971, cesse d'extraire en 1977. Les deux puits sont remblayés en 1978. Le chevalement du puits no 21 est détruit en 1979, celui du puits no 22 l'est l'année suivante. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 21 et 22. Les seuls vestiges de la fosse sont les bureaux, le logement du gardien, et les deux châteaux d'eau. Les terrils nos 93 et 207 ont été préservés. Les cités ont été en grande partie rénovées, bien que quelques rues ont été détruites. Le terril no 93, le cavalier minier, la cité pavillonnaire Bellevue ancienne, l'église du Sacré-Cœur et l'école, ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.