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Enshō-ji (Nara)

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Enshouji gate
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Le Enshō-ji (圓照寺 ou 円照寺) est un complexe de temples bouddhistes situé à Nara, fondé par Bunchi, sœur de l'empereur Go-Mizunoo, en 1656. Avec le Chūgū-ji et le Hokke-ji, il est considéré comme l'un des trois Yamato monseki (大和三門跡), c'est-à-dire « temples impériaux », appartenant à l'école Myōshin-ji du zen Rinzai]. Le temple sert de modèle pour le Gesshū-ji (月修寺) de la nouvelle Neige de printemps de Yukio Mishima et a été utilisé comme l'un des lieux pour le tournage du film de Isao Yukisada qui en a été tiré. Le temple n'est pas ouvert au public.

Extrait de l'article de Wikipedia Enshō-ji (Nara) (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Enshō-ji (Nara)
山の辺の道, Nara

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630-8412 Nara
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Enshouji gate
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Rouleaux des légendes du mont Shigi
Rouleaux des légendes du mont Shigi

Les Rouleaux des légendes du mont Shigi (信貴山縁起絵巻, Shigi-san engi emaki), aussi traduits en Rouleaux illustrés des antécédents du monastère du mont Shigi ou Légendes du temple du mont Shigi, forment un exemple remarquable de l’emaki, un art pictural japonais dont les bases ont été importées de Chine vers le VIe siècle. Datant approximativement de la fin de l’époque de Heian (XIIe siècle) et réalisés à l’encre de Chine et couleurs sur papier, ils illustrent la biographie romancée du moine Myōren et les légendes qui entourent le monastère bouddhique Chōgosonshi construit sur un versant du mont Shigi (信貴山, Shigi-san), dans l’ancienne province de Yamato. Son classement au titre de trésor national du Japon en 1951 le désigne comme chef-d’œuvre artistique d’une valeur exceptionnelle du patrimoine culturel du Japon et garantit sa conservation et sa protection par l’État japonais. Au-delà de sa valeur artistique, l’œuvre livre un témoignage historique sur la vie quotidienne des gens ordinaires de l’époque de Heian. Les scènes peintes qui se succèdent décrivent des hommes et des femmes au travail, voyageant ou recevant des hôtes. De nombreux détails architecturaux, précisément reproduits, renseignent sur les structures de l’habitat et des lieux saints de l’époque. Associée à des emaki contemporains, tels que le Chōjū-giga et le Ban dainagon ekotoba, cette œuvre picturale témoigne de la grande maturité atteinte par la peinture narrative japonaise au tout début des temps médiévaux.