place

Canton de Fontaine-Vercors

Article avec module Population de FranceArticle avec modèle Composition Division de FranceArticle géolocalisé en FranceArticle utilisant une InfoboxArticle à ne pas géolocaliser
Canton en IsèrePage avec des cartes
Isère Canton Fontaine Vercors 2015
Isère Canton Fontaine Vercors 2015

Le canton de Fontaine-Vercors est une circonscription électorale française du département de l'Isère.

Extrait de l'article de Wikipedia Canton de Fontaine-Vercors (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Canton de Fontaine-Vercors
Rue des Alpes, Grenoble

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Lieux à proximité
placeAfficher sur la carte

Wikipedia: Canton de Fontaine-VercorsContinuer à lire sur Wikipedia

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 45.193055555 ° E 5.684722222 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

Rue des Alpes
38600 Grenoble
Auvergne-Rhône-Alpes, France
mapOuvrir sur Google Maps

Isère Canton Fontaine Vercors 2015
Isère Canton Fontaine Vercors 2015
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Fontaine (Isère)
Fontaine (Isère)

Fontaine (Fontana en francoprovençal ou arpitan) est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune, également située dans l'aire urbaine de Grenoble, est également adhérente de Grenoble-Alpes Métropole, depuis la création de ce qui fut tout d'abord communauté d'agglomération, puis une métropole. En 2021, la commune de Fontaine, reste très densément peuplée. Son territoire est situé dans la banlieue immédiate de la ville de Grenoble, dont elle n'est séparée, à l'est, que par le cours du grand torrent alpin, le Drac. Son identité urbaine et humaine est marquée par l’héritage de l’industrie et de la présence d'une population modeste, constituée essentiellement d'ouvriers, d'employés et leurs familles, ainsi que de retraités, issus de ces mêmes classes professionnelles. Son territoire, positionné, voire « coincé » entre la montagne et la rivière, et dont la population s'est accru de manière significative dans les années 1960, avant de stagner dans les décennies suivantes, est divisé en deux cantons qui la partagent en deux parties à peu près équivalentes en population. À la suite d'un nouveau découpage territorial mis en application à l'occasion des élections départementales de 2015, ce même territoire est toujours divisé par le même nombre de cantons, mais désormais dénommés : canton de Fontaine-Vercors au nord, et canton de Fontaine-Seyssinet au sud. La création du nouveau canton de Fontaine-Vercors est la conséquence de la fusion de deux anciens cantons, l'ex canton de Villard-de-Lans et l'ex canton de Fontaine-Sassenage. Historiquement, la commune, de population essentiellement ouvrière, fut gérée et administrée par un maire adhérent au PCF durant 75 ans, mais, en 2020, elle bascule en faveur d'une liste d'union d'opposition menée par un candidat du MoDem. Le tracé de la ligne de séparation entre ces deux cantons est assez complexe, car celle-ci traverse le quartier « Saveuil-Pont du Vercors » en empruntant la rue Paul Vaillant-Couturier, oblique ensuite vers le sud pour emprunter l'avenue Joliot-Curie jusqu'à l'avenue du Vercors, pour remonter jusqu'à la rue Charles Michels, qu'elle longe jusqu'au quartier « Hôtel de ville-Alpes-Marcel Cachin » pour enfin emprunter la rue Henri Boudet et le Boulevard Paul Langevin jusqu'à l'ancienne mairie qu'elle contourne avant de rejoindre les falaises du Vercors. En 2010, la commune de Fontaine a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ », lequel est renouvelé en 2013. Ses habitants sont dénommés les Fontainois. La commune est également concerné par un grand projet de création d'un écoquartier intercommunal dénommé « Les Portes du Vercors » et de l'installation du ligne de téléphérique urbain dénommé « Métrocâble ».

Réacteur à haut flux
Réacteur à haut flux

Un réacteur à haut flux (RHF, acronyme de l'anglais high flux reactor) est un réacteur de recherche, et en particulier celui localisé en Europe, à l'Institut Laue-Langevin à Grenoble, qui a divergé pour la première fois en 1971. Le RHF forme, avec le European Synchrotron Radiation Facility (ESRF) voisin, un complexe unique au monde pour l'exploration de la matière. D'une puissance de 58 mégawatts, il est constitué d'un cœur de 10 kg d’uranium très enrichi, modéré et refroidi à l'eau lourde. Il est utilisé pour produire des faisceaux de neutrons ; c'est l'une des sources de neutrons les plus intenses du monde. Chaque faisceau a un spectre en énergie particulier, qui va des neutrons chauds aux neutrons froids et ultra-froids. Les installations annexes sont les ateliers de détritiation et de gestion de l'eau lourde. Il s'agit de l'installation nucléaire de base no 67. Les faisceaux de neutrons sont utilisés pour élucider la structure de la matière inerte et vivante (protéines, membranes biologiques), pour la physique fondamentale, ou pour fabriquer des radioéléments à usage médical. En juillet 1974, de l'antimoine 124 radioactif se répand dans les 600 m3 d'eau de la piscine. En raison de déversements trop importants d'effluents radioactifs dans des égouts insuffisamment étanches, cela conduit à une pollution radioactive significative de la nappe phréatique de l'Isère. Le Service central de protection contre les rayonnements ionisants ne prévient pas la population grenobloise. Le RHF a exploité pendant des années un procédé de détritiation de l'eau lourde et de séparation isotopique hydrogène/deutérium/tritium par distillation cryogénique. C'est la seule installation civile a posséder ce retour d'expérience dans le contexte réglementaire français : seuls les projets prévus pour ITER dépasseront les installations de l'Institut Laue-Langevin. La cuve a été entièrement remplacée au début des années 1990. En 1991, le réacteur a été arrêté pendant deux ans. Entre 2004 et 2007, le bâtiment réacteur a été renforcé pour résister aux séismes, pour un coût de 30 millions d’euros. Entre 2012 et 2016, 21 millions d'euros supplémentaires ont été investis dans la sûreté du réacteur, à la suite des évaluations post-Fukushima : un nouveau PC de crise, des systèmes d'arrêt automatique, de confinement et d'apport d'eau de refroidissement en cas de séisme ou d'inondation extrême. Le réacteur devrait continuer à fonctionner jusqu'en 2035.