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Gare de Berlin Messe Nord/ICC

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Gare allemande de catégorie 4Gare dans l'arrondissement de Charlottenbourg-WilmersdorfGare mise en service en 1916Ligne 46 du S-Bahn de BerlinPage avec des cartesRingbahn de BerlinZone A des transports en commun de Berlin-Brandebourg
S Bhf Messe Nord Südzugang
S Bhf Messe Nord Südzugang

La gare de Berlin Messe Nord/ICC (BMN) est une gare ferroviaire à Berlin sur le Ringbahn. Elle est située dans le quartier Charlottenburg mais juste à la limite du quartier Westend entre le pont Ostpreußenbrücke (Neue Kantstraße) et la rue Kaiserdamm. Elle est située au nord du parc des expositions (Messe) et du Centre International des Congrès (Internationales Congress Centrum — ICC) qui lui donnent son nom, ainsi que de la tour radio de Berlin. La gare routière internationale est également à proximité, ce qui permet une correspondance avec des liaisons nationales et internationales. La gare est enserrée des deux côtés par les chaussées d'une autoroute très passante, la Bundesautobahn 100, et n'est accessible que par des ponts et des passerelles au-dessus de ces chaussées. La gare s'appelait jusqu'en 2002 Gare de Berlin Witzleben. La station de métro Kaiserdamm où circule la ligne 2 est située à une centaine de mètres à l'ouest de l'entrée nord de la gare.

Extrait de l'article de Wikipedia Gare de Berlin Messe Nord/ICC (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Gare de Berlin Messe Nord/ICC
A 100, Berlin Charlottenburg

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 52.507778 ° E 13.283611 °
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S Messe Nord/ICC

A 100
14057 Berlin, Charlottenburg
Allemagne
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S Bhf Messe Nord Südzugang
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Blocus de Berlin
Blocus de Berlin

Le blocus de Berlin est l'un des épisodes majeurs de la guerre froide en Europe durant lequel les Soviétiques bloquent les accès terrestres vers Berlin des trois puissances occidentales qui en retour organisent un grand pont aérien pour ravitailler leurs garnisons et les populations civiles berlinoises. Le 24 juin 1948, à l’issue d’une longue dégradation des relations entre les quatre puissances occupantes de l’Allemagne, l’Union soviétique (URSS) bloque toutes les voies routières et navigables par lesquelles Américains, Britanniques et Français communiquent entre leurs zones d'occupation en Allemagne et Berlin. Le blocus dure jusqu’à ce que les Soviétiques le lèvent sans contrepartie le 12 mai 1949, prenant acte ainsi de leur échec à mettre la main sur Berlin. Le blocus de Berlin est l'une des toutes premières crises de la guerre froide. Elle en est aussi la plus grave, jusqu'à ce qu'une seconde crise à Berlin (1958-1961) — conclue par la construction du mur —, puis la crise des missiles de Cuba (1962) plongent à nouveau le monde dans la crainte de la guerre et de l'holocauste nucléaire. Le devenir de l'Allemagne est en 1948 au cœur de l'opposition entre les États-Unis et l’Union soviétique. Staline a réussi à prendre le contrôle de tous les pays d'Europe centrale sans provoquer de réaction concrète des Occidentaux, et les mouvements communistes sont très actifs dans une Europe de l'Ouest qui peine à se relever de la guerre et dont les Américains veulent à tout prix éviter qu'elle ne passe sous la tutelle de Moscou. Les deux initiatives majeures prises dans cet objectif par Washington, le plan Marshall de sauvetage économique de l'Europe et la création d'une Allemagne de l'Ouest solidement arrimée à la sphère atlantique, sont contraires aux intérêts de Staline qui souhaite étendre son influence à toute l'Allemagne. Isolée au milieu de la zone d'occupation soviétique en Allemagne, Berlin est militairement indéfendable par les Occidentaux. Staline y voit une occasion de les faire reculer sur leurs initiatives ou à défaut de les chasser de la ville ce qui serait politiquement et symboliquement une grande victoire. L'Histoire a retenu de cette crise la détermination des alliés occidentaux à conserver leur place à Berlin et le succès du pont aérien mis en œuvre dès les premiers jours par les Américains et les Britanniques. Cette vision occulte les craintes et les incertitudes dans lesquelles furent plongés les dirigeants occidentaux, partagés sur les intentions réelles des Soviétiques et sur la capacité du pont aérien de Berlin à assurer dans la durée le ravitaillement de la population berlinoise de plus de 2 millions de personnes, dont en outre il était difficile de prévoir si elle se tournerait vers Moscou pour éviter de nouvelles privations ou si elle croirait en un avenir au sein du monde occidental. Enfin, la question de l'emploi ou non de l'arme nucléaire redevient un enjeu politique et militaire aux États-Unis pour la première fois depuis les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki. L'échec du blocus de Berlin permet aux Occidentaux de mener à bien leurs plans relatifs à la création de l'Allemagne de l'Ouest, incluant Berlin-Ouest, et à l'introduction du Deutsche Mark. Les Soviétiques y répondent par l'instauration de l'Allemagne de l'Est. Le blocus précipite aussi la conclusion en avril 1949 du traité de l'Atlantique nord, alliance militaire transatlantique occidentale, dont l'Allemagne de l'Ouest deviendra membre en 1954, provoquant en riposte la création en 1955 du Pacte de Varsovie par les Soviétiques. Le rideau de fer entre le bloc de l'Ouest et le bloc de l'Est ne bougera plus jusqu'à la chute du mur de Berlin qui marquera la fin de la guerre froide, dont Berlin aura été le cœur symbolique pendant quarante ans.