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Dud Corner Cemetery

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LoosMemorial2017 03 10
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Le Dud Corner Cemetery est un cimetière militaire britannique de la Première Guerre mondiale, situé sur le territoire de la commune de Loos-en-Gohelle, dans le département du Pas-de-Calais, au nord de Lens. Son nom, Dud corner («coin raté» en français) fait référence au grand nombre d’obus ennemis inexplosés retrouvés sur le terrain. Ce cimetière est lié à la bataille de Loos mais le Mémorial rappelle aussi la bataille de la Lys et les combats du secteur de Grenay. En septembre 2023, le cimetière fait partie des 139 sites mémoriels et funéraires de la Première Guerre mondiale inscrits au patrimoine mondial lors de la 45e session du Comité du patrimoine mondial.

Extrait de l'article de Wikipedia Dud Corner Cemetery (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Dud Corner Cemetery
Route de Béthune, Lens

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 50.4603 ° E 2.7713 °
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Adresse

Mémorial britannique aux disparus à Loos

Route de Béthune
62750 Lens
Hauts-de-France, France
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LoosMemorial2017 03 10
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Fosse no 7 - 7 bis des mines de Béthune
Fosse no 7 - 7 bis des mines de Béthune

La fosse no 7 - 7 bis de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Mazingarbe. Le fonçage commence le 4 avril 1875 à l'est de la commune, les travaux avancent sans difficultés, et la fosse est en mesure de produire en mai 1877. Le puits d'aérage no 7 bis est ajouté en 1905 à 420 mètres au sud-ouest du puits no 7, il est doté de ventilateurs en lieu et place d'un chevalement. Des cités sont bâties à proximité de la fosse. Les terrils nos 50 et 50A sont édifiés près de la fosse, le second est un cavalier minier. La fosse est détruite lors de la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite avec un chevalement en béton armé dans le style architectural de la Compagnie de Béthune. Les cités sont reconstruites et étendues. La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. En 1957, un nouveau ventilateur « Fournier et Bouillon » remplace l'ancien de marque « Guibal » datant de 1910, sur le puits no 7. Le gisement profond de la fosse n'est pas très productif, la fosse ferme en 1965, et son puits no 7 est remblayé la même année. Le puits no 7 bis est remblayé trois ans plus tard. Le terril est partiellement exploité. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 7 et 7 bis, et dote le puits no 7 d'un exutoire de grisou. À la fin des années 2000, les maisons des rues Montesquieu, Châteaubriand, et de la Fontaine sont détruites, le reste a été rénové. Les terrils sont des espaces verts.

Fosse no 5 - 5 bis des mines de Béthune
Fosse no 5 - 5 bis des mines de Béthune

La fosse no 5 - 5 bis de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle. La fosse no 5 est commencée le 16 avril 1873, le fonçage n'est pas particulièrement complexe, et la fosse peut commencer à produire le 15 mai 1875. Elle est très rapidement productive, et compense la fermeture de la fosse no 4. Le puits no 5 bis est commencé en 1901 à une cinquantaine de mètres du puits no 5. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Lors de la reconstruction, le puits no 5 conserve un chevalement métallique, alors que le puits no 5 bis est équipé d'un chevalement en béton armé. Tous deux assurent l'extraction. De vastes cités sont reconstruites au nord de la fosse, ainsi qu'une église, et le terril conique no 59 prend de la hauteur. La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. Le puits no 5 bis est équipé d'un nouveau rotor en 1955. En 1963, le rabot « Westfalia » est mis en service, le gisement en plateure le permettant. La fosse cesse d'extraire en 1968, après avoir remonté 24 711 000 tonnes de houille. Les puits nos 5 et 5 bis sont remblayés en 1969, les chevalements sont détruits en 1969 et 1970. Le terril est intégralement exploité, les cités sont partiellement détruites. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 5 et 5 bis. Le seul vestige de la fosse est sa grille d'entrée. Les cités ont été rénovées, et le site du terril est devenu un espace vert. L'église Saint Louis est inscrite aux monuments historiques le 9 octobre 2009, et la société de secours mutuels et la maison du médecin-chef le 18 mars 2010. La cité-jardin des Quarante, la cité pavillonnaire no 5, son église Saint-Louis, son prieuré et son école ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Action de la Redoute Hohenzollern
Action de la Redoute Hohenzollern

L'action de la redoute Hohenzollern est une succession de combats opposant les troupes britanniques aux troupes allemandes du 2 au 18 mars 1916. Ces combats se sont déroulés vers Loos, sur le front occidental, pendant la Première Guerre mondiale. La redoute Hohenzollern est une position défensive allemande située au nord de Loos-en-Gohelle, une ville minière située au nord-ouest de Lens. Les armées britanniques et allemandes se sont disputé la redoute depuis la bataille de Loos (25 septembre - 8 octobre 1915) jusqu'au début de la bataille de la Somme, le 1er juillet 1916. Au cours de l'hiver 1915-1916, la 170e compagnie de tunneliers du Royal Engineers creuse plusieurs galeries sous les lignes allemandes dans la zone de la redoute, qui avait changé de mains à plusieurs reprises depuis septembre 1915. En mars 1916, le côté ouest est tenu par les Britanniques et le côté est est occupé par les Allemands, le front se trouvant à proximité d'une nouvelle tranchée allemande connue sous le nom de The Chord. Le no man's land est devenu un champ de cratères et les Allemands ont une vue imprenable sur les positions britanniques depuis le terril de la Fosse 8. La ligne de front britannique est tenue par des avant-postes afin de réduire le nombre de troupes vulnérables aux explosions de mines et à la tension liée au fait de savoir que le sol pouvait exploser à tout moment. La 12e division (Est) est choisie pour mener une attaque visant à capturer le champ de cratères, à observer les défenses allemandes depuis les lèvres des cratères jusqu'à la Fosse 8 et à mettre fin à la menace des attaques de mines allemandes. Quatre mines, les plus grosses jamais posées par les Britanniques, explosent le 2 mars et sont suivies par deux bataillons d'infanterie qui s'emparent des nouveaux cratères, de plusieurs cratères occupés par les Allemands, du cratère Triangle qui n'avait jamais été vu avant d'être envahi et d'une grande partie de The Chord, la plupart des autres cratères ayant été détruits par les explosions. L'entrée principale des galeries de mines allemandes est découverte dans le cratère Triangle et la 170e compagnie de tunneliers traverse le no man's land pour en détruire l'entrée. Les contre-attaques allemandes se concentrent sur la récupération du cratère Triangle, qui est repris le 4 mars. La récupération par les Allemands de l'entrée de la galerie menace les positions capturées par les Britanniques, qui attaquent le cratère Triangle le 6 mars et sont repoussés. Les tunneliers britanniques pénètrent dans le système de galeries allemand à partir d'un tunnel britannique et parviennent à le démolir le 12 mars, ce qui écarte la menace d'une nouvelle attaque de mines allemandes. Les escarmouches autour des cratères diminuent et on pense que les Allemands se concentrent sur la consolidation de nouvelles positions. Le 18 mars, les Allemands surprennent les Britanniques avec cinq mines qui avaient été discrètement creusées dans la couche d'argile au-dessus de la craie. L'attaque allemande a presque autant de succès que celle des Britanniques le 2 mars, les forçant à reculer jusqu'à la ligne de front initiale, avant que des contre-attaques locales ne regagnent une partie des cratères. Lorsque les combats se calment après le 19 mars, les deux camps occupent les bords des cratères. Le brigadier général Albemarle Cator, commandant de la 37e brigade, recommande de mettre fin aux tentatives d'occupation des cratères et d'occuper plutôt les lèvres proches, car les cratères sont des pièges mortels exposés aux tirs d'obusiers et de mortiers, les observations depuis la lèvre du cratère étant rendues difficiles par sa forme convexe et les gros blocs de craie sont ramenés à la surface par les explosions.

Fosse no 11 - 19 des mines de Lens
Fosse no 11 - 19 des mines de Lens

La fosse no 11 - 19, dite Saint-Pierre ou Pierre Destombes, est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle. Le puits no 11 est commencé en 1891 ou 1893 par la Compagnie des mines de Lens, près des limites avec la commune de Lens. En 1909, le puits d'aérage no 11 bis est mis en service sur un autre carreau, plus à l'ouest. Des cités, des écoles et une église, sont édifiés à proximité de la fosse, sur les communes de Lens, Liévin et Loos-en-Gohelle. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le puits no 19 est commencé en 1954, et commence à extraire en 1960. La fosse devient alors siège de concentration. Le puits no 19 ne possède pas de chevalement, mais une tour d'extraction en béton, haute de 66 mètres, similaire à celle de la fosse no 10 du Groupe d'Oignies et celles de la fosse Barrois des mines d'Aniche. Dès 1960, les fosses nos 2 - 2 bis, 3 - 3 bis, 4 et 9 sont concentrées sur le 11 - 19, en 1966, la fosse no 12, puis en 1973, la fosse no 7 - 7 bis. La production de toutes ces fosses remonte alors par les deux puits, c'est à cette date que les trois terrils prennent de l'importance. Les puits de service d'aérage puis de service ferment peu à peu, et la fosse no 11 - 19 ferme le 31 janvier 1986. Les puits sont remblayés en 1987. La même année, l'église est détruite. Alors que le lavoir et le triage sont détruits, les installations principales sont conservées, et rénovées. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 11 et 19. Les terrils nos 74, 74A et 74B sont conservés, et les cités ont été en grande partie rénovées. La fosse est maintenant, avec la fosse Delloye, la fosse no 9 - 9 bis, et la fosse Arenberg, un des quatre principaux sites conservés, et un des sites majeurs du bassin minier. La salle d'œuvre paroissiales Saint-Pierre, les écoles et le dispensaire sont inscrits aux monuments historiques le 29 novembre 2009, et la fosse est classée par arrêté du 21 décembre 2009, son inscription étant intervenu le 6 mai 1992. La cité pavillonnaire des Provinces, son presbytère, son groupe scolaire, avec la maison du directeur et la maison des sœurs, à Lens, la cité pavillonnaire Saint-Albert à Liévin et Loos-en-Gohelle, l'école de cette cité à Liévin, la cité pavillonnaire no 11, la maison d'ingénieur dans cette cité, la fosse no 11 - 19, et les terrils nos 74, 74A et 74B, à Loos-en-Gohelle, ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.